Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Similitudes culturelles de l'Atlantide, le nouveau et l'ancien
monde.
N
ous connaissons tous les pyramides de l'Égypte ancienne, qui ne
servaient avant tout que de tombeaux aux pharaons, mais certaines
semblent avoir eu en plus d'autres fonctions plus indirectes. Même
si ces monuments servaient de mémoire pour raconter les
exploits, surtout militaires, de leurs chefs, certains avaient des
informations plus globales. Ces informations vont de la vie
quotidienne jusqu'à des histoires religieuses. Mais d'où
vient cette manie de construire des pyramides ? Ils auraient bien
pu construire un tétraèdre, comme pyramide donc, mais
avec une base triangulaire. Ils auraient aussi pu enterrer les rois
et autres gens debout dans un dôme de Terre, comme c'était
le cas dans certains endroits dans le nord de l'Europe. Il y a
d'autres formes de tombeaux, mais pas forcement une pyramide. Ces
pyramides, on les trouve également chez des indiens d'Amérique
Latine, surtout chez des Mayas, même si ces dernières
avaient été construites bien plus tard que ceux de
l'Égypte ancienne, ça reste une similitude. Là
aussi, les pyramides avaient aussi bien une fonction religieuse, que
celle de tombeau. Ce qui est le plus déconcertant aussi bien
dans l'ancien monde, que dans le nouveau monde, c'est que les
pyramides servaient également de repère astronomique.
De plus les deux côtés de l'océan Atlantique
semblent avoir eu une très bonne connaissance astronomique.
Les atlantes avaient en plus, d'après Cayce, la notion de
« Montagne Sacrée ». Une montagne où
brûlait un feu éternel, qui était réservé
aux sacrifices. Nous trouvons donc dans la forme d'une pyramide un
peu cette notion de « Montagne Sacrée »,
d'où peut-être l'importance pour les rois et les nantis
de se faire enterrer dans une « Montagne Sacrée ».
Ce qui est étonnant, c'est que chez les Mayas une pyramide
aurait été utilisée dans certains cas comme lieu
de sacrifice. Ce qui est sûr, aussi bien les Égyptiens,
les Incas, les Mayas, que les Atlantes, connaissaient les sacrifices
d'animaux. Platon raconte, par Critias interposé, comment
ces cérémonies se déroulaient.
« ...Il y avait dans l’enceinte du temple de Poséidon des
taureaux en liberté. Les dix rois, laissés seuls,
priaient le dieu de leur faire capturer la victime qui lui serait
agréable, après quoi ils se mettaient en chasse avec
des bâtons et des noeuds coulants, sans fer. Ils amenaient
alors à la colonne le taureau qu’ils avaient pris,
l’égorgeaient à son sommet et faisaient couler le
sang sur l’inscription. Sur la colonne, outre les lois, un
serment était gravé, qui proférait de terribles
imprécations contre ceux qui désobéiraient. Lors
donc qu’ils avaient sacrifié suivant leurs lois, ils
consacraient tout le corps du taureau, puis, remplissant de vin un
cratère, ils y jetaient au nom de chacun d’eux un
caillot de sang et portaient le reste dans le feu, après avoir
purifié le pourtour de la colonne. Puisant ensuite dans le
cratère avec des coupes d’or, ils faisaient une libation
sur le feu en jurant qu’ils jugeraient conformément aux
lois inscrites sur la colonne et puniraient quiconque les aurait
violées antérieurement, qu’à l’avenir
ils n’enfreindraient volontairement aucune des prescriptions
écrites et ne commanderaient et n’obéiraient à
un commandement que conformément aux lois de leur père.
Lorsque chacun d’eux avait pris cet engagement pour lui-même
et sa descendance, il buvait et consacrait sa coupe dans le temple du
dieu ; puis il s’occupait du dîner et des cérémonies
nécessaires. Quand l’obscurité était venue
et que le feu des sacrifices était refroidi, chacun d’eux
revêtait une robe d’un bleu sombre de toute beauté,
puis ils s’asseyaient à Terre dans les cendres du
sacrifice où ils avaient prêté serment et,
pendant la nuit, après avoir éteint tout le feu dans le
temple, ils étaient jugés ou jugeaient, si quelqu’un
en accusait un autre d’avoir enfreint quelque
prescription.... »
Il ne faut d'ailleurs pas chercher très loin pour retrouver des traces de
sacrifice de taureaux, il suffit d'aller dans le sud de la France, ou
en Espagne. Même si les corridas ont changé de sens
entre temps, il semble bien que les racines de ce genre de « sport »
soient beaucoup plus anciennes que certains le croient. Il est
presque sûr que les égyptiens avaient eux aussi des
cérémonies de sacrifice de taureaux, qu'ils les
faisaient d'abord combattre entre eux. Ils ont eu en tous cas des
autels spécifiques à ces genres de cérémonies,
qui risquent d'être assez proches de celles racontées
par Platon dans les dialogues de Critias et Timée. Les Mayas
et Incas, eux, avaient apparemment préféré le
sacrifice humain et surtout le sacrifice de jeunes filles, qui
étaient traitées ensuite comme des déesses, mais
cela leur faisait une belle jambe. Les sacrifices humains ne sont
pas tout à fait des reliques du passé, ils se font, à
ce jour, très régulièrement sous forme
d'attentats suicide, meurtres rituels et autres homicides
volontaires. Même la France a connu ce genre de sacrifice, il
suffit d'aller visiter Rouen un de ces jours et de lire une petite
plaque commémorative sur la Place du Vieux Marché. Là
aussi on avait sacrifié quelqu'un de très connu,
c'était soit disant pour la purification de son âme par
le feu, mais c'était et ça reste un sacrifice
religieux. Puis il y en avait et il y en avait eu d'autres, surtout
quand on cherchait un coupable pour la peste. On trouvait toujours
une vieille femme, ou un vieux monsieur tout seul, qu'on pouvait
accuser de sorcellerie et d'être à l'origine du fléau
et de le, ou la, condamner au bûcher, là aussi soit
disant pour la purification de son âme par le feu.
Une autre chose qui pourrait avoir ces racines en Atlantide, c'est le Tennis.
Il semble que le Tennis trouve ses racines dans un même genre
de sport chez les Basques, qui à leur tour auraient hérité
ce sport des Atlantes. Mais il n'existe à ce moment aucun
écrit de Platon, ni lecture de Cayce qui le confirme. Il ne
faut, dans ce contexte, pas oublier qu'une partie des Atlantes
avaient trouvé refuge dans les Pyrénées et
qu'ils avaient pu amener ce sport avec eux. D'ailleurs, la langue
Basque, qui fait bande à part, aurait pu trouver, elle aussi,
sa racine en Atlantide, tout comme celles des Berbères et des
Guanches, les habitants originaux des îles Canaries.
Les Guanches :
Les Guanches, premiers habitants des îles Canaries, découvertes
par Lancelotto Malocello en 1312, ont comme les Berbères et
les Européens, la même origine. Ils partageaient ainsi
les yeux bleus ou gris, une chevelure blonde et la grande taille avec
les Berbères et les Européens. Les Guanches
connaissaient, selon l'île, un système politique basé
sur une autocratie héréditaire, soit d'autorités
élues. Ce qui est particulier, lors de leur découverte,
c'est qu'ils croyaient d'être les seuls survivants d'une
catastrophe planétaire : de plus ils avaient divisé
leurs îles en dix parties avec dix rois. Une autre
particularité est le traitement qu'ils réservaient aux
morts : ils les embaumaient, tout comme les Égyptiens et les
Mayas le faisaient, même si cette pratique ne semble pas avoir
été systématiquement appliquée à
tous les habitants. Le fait que sur certaines îles les
habitants vénéraient le Soleil, la Lune et les étoiles,
est un autre point commun qu'ils partageaient avec les Égyptiens,
Mayas et d'autres régions dont on suppose qu'elles avaient
accueilli les survivants de l'Atlantide.
Les Berbères :
La question de l'origine des Berbères, qui partagent avec les
Guanches et les Européens, comme les analyses d'ADN
mitochondrial l'attestent, les mêmes origines. Cette question
d'origine est un sujet déjà très ancien, puisque
même les historiens de l'antiquité se sont penchés
sur la question. Les récits de l'antiquité et du
Moyen Âge donnaient à ce peuple une origine Perse ou
Égyptienne. Mais les analyses d'ADN, d'ossements et les
écrits historiques semblent prouver le contraire. L'analyse
de l'ADN côté mère, l'ADN mitochondrial donc,
semble indiquer une origine qui remontait jusqu'à 30 000
ans avant notre ère. Ils avaient donc à l'origine une
allure comme les Guanches et les Européens et avaient comme
eux des yeux bleus ou gris, une chevelure blonde et une grande
taille. Il y a, semble-t-il, un nombre de mythes qui attestent que
les Atlantes, fuyant leur pays en perdition, n'auraient pas
seulement, malgré les grandes pertes en cours de route,
accosté dans les Pyrénées, le Yucatan et
l'Égypte, mais également en grand nombre sur les côtes
de l'actuel Maroc. Ce qui attesterait l'origine Atlante des
Berbères.
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