Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
L'emplacement de l'impact.
P
our
déplacer les pôles il faudra, comme nous l'avons vu
précédemment, que la Terre ait touchée à
un endroit bien précis. L'endroit exact peut évidemment
varier en fonction de l'angle avec lequel le corps céleste
avait heurté la Terre. Nous ne pouvons plus vérifier
avec certitude la deuxième condition. Il s'agit en fait de
savoir si la Terre tournait jadis plus vite, ou plus lentement
qu'aujourd'hui. A savoir, si elle tourne plus vite maintenant
qu'avant, l'impact aurait dû être dans la même
sens, sinon en contre-sens de la rotation.
Les
possibles endroits d'impact :
-
Accélération
de la rotation
|
Ralentissement de la
rotation
|
Triangle des Bermudes
|
Nord-Ouest océan Pacifique
|
20° à 40° Nord et 60° à 100° Ouest
|
40° à 70° Nord et 140° à 180° Est
|
Le continent Australien
|
Au sud du Cap de Bonne espérance
|
20° à 40° Sud et 80° à 120° Est
|
40° à 70° Sud et 0° à 40° Ouest
|
C'est une curieuse coïncidence que la côte située devant
la ville de Charleston, le triangle des Bermudes donc, démontre
une structure ressemblant à un cratère ovale de sept
cents sur cinq cents kilomètres. Ce qui nous laisse supposer
qu'il s'agit ici d'un impact provoqué par un objet céleste
d'une cinquantaine de kilomètres, heurtant la Terre en angle.
En plus ce que nous pouvons voir dans les tableaux, c'est que la
taille, ainsi que l'endroit correspondent à peu près à
ce que nous attendons.
Un petit rappel, l'opération de déplacement de pôles
est en fait le même procédé que le changement
d'orientation des satellites, une petite impulsion au bon endroit
suffit de lui faire changer la position. La seule différence
avec les satellites est, que la Terre n'a eu aucune impulsion dans la
direction opposée pour arrêter la rotation
additionnelle. En fait, le résultat de l'addition de la
rotation originelle et de la rotation additionnelle avait comme
conséquence, que la Terre commençait à faire une
rotation sur un axe différent avec une vitesse différente.
Il suffirait en fait d'ajouter un composant Nord-Sud pour obtenir
une rotation de la Terre sur autre un angle. Il nous reste par
contre deux possibilités, une où un composant Sud-Nord
aurait été ajouté en contre-sens de la rotation,
puis un deuxième, où un composant Nord-Sud aurait été
ajouté dans le même sens. Pourquoi Nord-Sud dans un
des deux cas et Sud-Nord dans l'autre ? Il faut se rappeler, comme
nous avons pu voir précédemment, qu'on avait le choix
entre un ralentissement du Pôle Nord actuel, ou une
accélération de l'ancien Pôle Nord, situé
sur le continent du Groenland. Il y a 12 000 ans, nous avons
vu, que c'était le Pôle Nord actuel qui décrivait
un cercle autour d'un point qui se situe sur l'actuel Groenland.
Tandis qu'aujourd'hui c'est ce point sur le continent
du Groenland qui décrit un cercle autour du pôle actuel.
Il fallait donc pour avoir inversé la situation, que le pôle
actuel ait été ralenti, ou que l'ancien Pôle Nord
de jadis, situé sur le continent du
Groenland, ait été accéléré.
Pour savoir la vitesse de la modification, il suffit de multiplier la
vitesse de la rotation à l'équateur (463 mètres / sec.)
avec le cosinus du déplacement. Mais comme on a pu le voir,
ajouter cette vitesse de déplacement demande beaucoup
d'énergie, qui se calcule en multipliant la masse avec la
vitesse au carré.
Nous devrions nous rendre compte que les quantités d'énergie
sont tellement élevées, qu'il est nécessaire de
faire appel à une unité de mesure suffisamment grande.
Il convient à ce stade de prendre comme référence
la bombe thermonucléaire à hydrogène la plus
puissante de l'histoire, la « Tsar Bomba », testée
par l'Union Soviétique, qui faisait 57 mégatonnes de
TNT.
Comme mentionné ci-dessus, nous devrions multiplier la masse par la
vitesse au carré pour savoir combien d'énergie nous
avons besoin pour le déplacement des pôles. La vitesse
est le cosinus du déplacement multiplié par la vitesse
de la rotation à l'équateur. Puis la masse est, à
cause de la forme sphérique de la Terre, à peu près
deux tiers de la masse terrestre. Le tableau suivant résume
donc des angles différents avec les vitesses additionnelles et
la quantité d'énergie nécessaire exprimée
en nombre de « Tsar Bomba » de 57
mégatonnes de TNT chacune.
Tableau
d'angles de déplacement avec vitesse et force nécessaire
:
-
Angle.
|
Vitesse
de rotation.
|
Nombre
de bombes 'Tsar Bomba'
|
13°
|
104
m/sec.
|
7 435 000
|
14°
|
112
m/sec.
|
8 004 000
|
15°
|
120
m/sec.
|
8 570 000
|
16°
|
127
m/sec.
|
9 078 000
|
17°
|
135
m/sec.
|
9 650 000
|
Ce tableau ci-dessus ne veut pas dire qu'il suffit de faire exploser
près de dix millions de bombes type « Tsar
Bomba » au bon endroit pour faire un déplacement
de pôles. Ça veut plutôt dire quelle quantité
d'énergie serait nécessaire pour effectuer une telle
opération. Ce qui était arrivé est, qu'une
relative petite masse avait heurté la Terre avec une vitesse
considérable. Au moment de l'impact, le résultat
masse multiplié par la vitesse au carré était
transformé en énergie. C'est cette énergie qui
se trouvait à son tour partiellement convertie en mouvement de
la Terre. Lors de cette conversion il faut probablement compter que
vingt pour-cent avait été perdu sous forme de
réchauffement d'eau de mer. Cette petite perte en énergie
correspondait quand même à une explosion de 1 929 000
bombes de type « Tsar Bomba » .
Nous pouvons, depuis que nous connaissons la quantité d'énergie
nécessaire, chercher la relation entre la taille et la vitesse
de l'objet céleste. Il convient par exemple de savoir, qu'en
règle générale, un impact de météorite
laisse un cratère de dix fois sa taille. En d'autres mots,
un objet de dix kilomètres laissera un cratère de cent
kilomètres. En dressant un tableau d'objets de différentes
tailles et de leurs vitesses, nous pouvons nous mettre à la
recherche d'une structure ressemblant à un cratère.
Puis en tenant compte, si l'objet avait heurté la Terre en
angle, que le cratère en question devrait avoir une forme
ovale, voire une forme elliptique.
Nous pouvons, en regardant le tableau ci-dessous, constater que les objets
de cent kilomètres et plus avaient peu de probabilité
d'avoir existé. En ce qui concerne les objets dont la
vitesse est supérieure à quarante-deux kilomètres
à la seconde, ils n'avaient guère dû exister.
Ce qui nous reste, ce sont les objets dont les tailles allaient de
quarante kilomètres à soixante kilomètres. Par
contre, cette constatation ne devrait pas exclure les objets de plus
de cent kilomètres ou de moins de trente-cinq kilomètres.
Même si ces tailles sont nettement moins probables que les
autres.
Correspondance
entre taille et vitesse pour une déplacement de 17° :
Vitesse en km / sec.
|
Taille en km.
|
Ce tableau tient compte du fait que la plupart des astéroïdes
ont une densité légèrement supérieure
à celle de la Terre.
Nous devrions également tenir compte, que la vitesse
d'échappement du système solaire est de 42 km / sec,
excluant ainsi des corps célestes plus rapides que
50 km / sec.
|
10
|
105
|
20
|
66
|
30
|
50
|
40
|
41
|
50
|
35
|
60
|
31
|
En inspectant les endroits de possibles impacts d'astéroïde,
nous ne pouvons trouver que quelques traces dans le triangle des
Bermudes. Tout d'abord que la mer de Saragosse, au sud des îles
de Bermudes, ressemble à un cratère de forme ovale d'un
bon millier de kilomètres. Une deuxième formation
géologique, qui ressemble fort à un cratère
ovale de cinq cents kilomètres sur sept cents kilomètres,
se situe juste devant le socle continental américain, dans la
région de la ville de Charleston.
La zone de la ville de Charleston montre en fait d'autres curiosités
géologiques. A part cette formation ressemblant à un
cratère devant la côte, cette zone ne démontre
pas seulement une très grande activité sismique, mais
nous y trouvons également grand nombre de petits cratères.
La zone avec ces petits cratères a curieusement aussi une
forme d'un ovale et prolonge le trou qui se trouve devant la côte.
Nous avons en fait deux autres conditions, que nous pouvons éventuellement
vérifier d'une façon indirecte. Nous avons vu que
l'impact aurait pu venir, soit à contresens de la rotation de
la Terre, soit dans le même sens. Il va de soi, que dans le
cas d'un ralentissement, la durée d'une journée aurait
dû devenir plus longue et dans le cas d'une accélération,
cette durée aurait dû devenir plus courte. Nous
pouvons ainsi estimer, que dans le cas d'un ralentissement, la
journée aurait dû être ±23 heures à
la place des vingt-quatre d'aujourd'hui. D'autre part, une
accélération aurait dû avoir un effet contraire,
une journée de ±25 heures à la place de
vingt-quatre d'aujourd'hui. Nous devrions nous mettre à la
recherche d'un calendrier mentionnent soit une année de 350
jours, soit une année de 380 jours. Un autre indice que nous
pouvons éventuellement vérifier est l'horloge
biologique des animaux et l'horloge biologique humaine. Il paraît
que suite à une expérience menée par des
scientifiques français, l'horloge biologique humaine est
toujours calée sur une durée de la journée plus
longue et effectivement plutôt vingt-cinq heures que
vingt-quatre. L'expérience que ces scientifiques avait menée
était en fait assez simple, ils ont enfermé un
volontaire dans une caverne pendant plusieurs jours, sans référence
avec l'extérieur. Cette personne avait ensuite un retard
dans son décompte des jours. C'était comme si son
horloge biologique marchait toujours avec une durée de la
journée de vingt-cinq heures.
La Terre fait son tour autour du Soleil en 8 765 heures et à
peu près quarante-neuf minutes. Une collision avec un objet
céleste n'aurait, à cause de la différence de
masse, peu d'effet sur cette durée d'orbite. Une collision
aurait par contre un effet sur la durée de la journée,
surtout qu'une collision est rarement au centre et va forcément
modifier la rotation de la Terre. La proportion de cette
modification dépend de l'endroit, de la vitesse et de l'angle
de l'impact. Concernant le nombre de jours par année et la
longueur de la journée, un simple calcul nous permet de
constater qu'un allongement de la durée de la journée
nous donne forcément moins de jours par année. Puis
une durée de la journée plus courte nous donne plus de
jours par année. L'importance de l'horloge biologique se
trouve dans le fait que l'homme, tout comme les autres animaux se
sont adaptés au fil des millénaires et milliers de
générations, à une certaine durée de la
journée. Et c'est justement cette durée qui se
trouvait changée brutalement, sans que l'adaptation génétique
ait pu avoir lieu. C'est comme cela qu'il-y encore beaucoup de gens
et d'animaux, comme ce chercheur, qui vivaient, et vivent encore avec
une horloge biologique de vingt-cinq heures.
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