Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Comment peut-on expliquer un déplacement de pôles ?
L
es
pôles ont été déplacés, comme nous
avons pu le voir précédemment, sur une distance non
négligeable avec une certaine probabilité. Est-ce que
les pôles se sont déplacés tout seuls ?
Ont-ils été déplacés par une force
extérieure ? Il sera tout à fait légitime de
se demander comment un tel déplacement aurait pu avoir lieu.
Les pôles cependant ne représentent rien de magique, ni
d'autres spécificités géographiques, car ils ne
représentent rien d'autre que l'axe autour duquel la Terre
fait sa rotation quotidienne. Puis le fait que les pôles
soient couverts d'un épaisse couche de glace n'est que le
résultat du faible taux d'ensoleillement, c'est à dire
six mois par année et aucun ensoleillement les autres six
mois. Nous pouvons donc, en tenant compte du fait que le
déplacement des pôles ne représente rien d'autre
que le déplacement de l'axe de la rotation de la Terre, se
demander : comment faut-il modifier l'axe de la rotation de la Terre ?
Faut-il un déséquilibre ?, Faut-il de la force
et si oui combien ? Où faut-il appliquer cette force et
comment faut-il l'appliquer. ?
Si
les pôles ont été déplacés, comment
l'ont-ils été, comment peut-on expliquer leur
déplacement ?
Nous avons déjà vu que les pôles Nord et Sud
représentent l'axe autour duquel la Terre fait sa rotation
quotidienne. Puis pour modifier l'emplacement des pôles et
l'axe de la rotation, il sera suffisant de modifier les paramètres
de rotation de la Terre. La Terre cependant est une masse en
mouvement rotatif et elle va comme toute masse en mouvement,
s'opposer à toute modification de ce mouvement. La
modification de la rotation, ou la modification de tout mouvement de
masse en général, va demander une quantité
d'énergie pour compenser la paire Action-Réaction. La
modification sera donc proportionnelle à la quantité
d'énergie appliquée et la quantité d'énergie
nécessaire sera proportionnelle à la modification.
Une telle application de force sont par exemple les forces de gravité
du Soleil et de la Lune. Ces deux forces ont comme résultat
que l'axe de la rotation actuelle et avec lui celui des pôles,
se déplace lentement sur une période d'à peu
près vingt-six-mille ans, soit un degré tous les
soixante-douze ans.
Est-ce
que la masse de la calotte glaciaire a été suffisamment
élevée pour avoir eu une influence sur la rotation de
la Terre ?
Bonne question n'est-ce pas ? Mais considérons la possibilité
d'une modification rapide. Est-ce que la masse de la calotte
glaciaire aurait été suffisamment élevée
pour avoir eu ce résultat ? Il y a en effet certains
scientifiques et aussi certains non scientifiques qui prétendent
que cela serait le cas. En comparant la masse de la calotte
glaciaire avec la masse de la Terre, nous pouvons constater que la
masse de la calotte glaciaire, certes impressionnante, ne représente
qu'un cent-millième de la masse terrestre. C'est avec une
aussi grande différence que nous pouvons admettre que, s'il y
a un mouvement, il sera lent, très lent même. Ce
mouvement sera tellement lent, qu'il sera imperceptible et les glaces
auraient largement le temps de fondre d'un côté, puis de
se reconstituer de l'autre. Cette hypothèse est donc peu
probable et peut être exclue d'être à l'origine
d'un désastre tel que la disparition de l'Atlantide.
Est-ce
que la Terre a toujours tourné à la même vitesse
autour de son axe, a-t-elle été accélérée,
ou ralentiee ?
Qu'est-ce que c'est ? Une question piège ? Comme tout le
monde, nous, les gens ordinaires et même certains
scientifiques, pouvons difficilement nous imaginer que la situation
d'aujourd'hui n'a pas toujours été la même. La
raison de cette question se trouve dans le fait, que toute
modification de paramètre de rotation de la Terre entraîne
d'une façon indirecte une modification de la vitesse avec
laquelle la Terre tourne quotidiennement autour de son axe, puis avec
elle la longueur de la journée. Il est donc légitime
de se demander si un déplacement de pôles n'avait pas eu
comme effet secondaire la modification de la longueur de la journée.
Il ne nous reste qu'à déterminer si une modification
a eu lieu et si oui, quelle modification ? Reste à
savoir si la journée était devenue plus longue, ou au
contraire plus courte.
Est-ce
que les pôles magnétiques et géographiques ont
été identiques dans le passé ?
C'est en effet Mr Otto H Muck qui avait avancé dans son livre la
théorie que les pôles géographiques et
magnétiques devraient être au même endroit.
C'est sur ces faits qu'il avait bâti sa théorie. Nous
savons par contre, qu'à ce jour aucun lien entre les deux
n'existe et que les pôles magnétiques se déplacent
sans cesse. Il n'est effectivement pas exclu que les pôles
géographiques et magnétiques étaient au même
endroit dans le passé, mais cela reste peu probable. Surtout
que l'angle et la distance du déplacement ne collent pas tout
à fait avec ce qu'on attend.
Est-ce
que les pôles auraient pu se déplacer tout seuls ?
Nous pouvons sans risque classifier cette question dans un domaine allant
d'impossible à improbable. Comme nous avons pu le voir, la
Terre est une très grande masse en rotation sur elle même
et chaque modification de ses paramètres de rotation demande
une force quelconque. Cette force peut être par exemple la
force gravitationnelle du Soleil et de la Lune, ou tout autre force
appliquée depuis l'extérieur. Mais il manque, pour
une modification du paramètre de la rotation venue de la Terre
elle même, tout simplement le point d'appui pour le levier si
cher à notre Archimède.
Conclusion
:
Nous connaissons donc deux situations, l'une où la Terre fait sa
rotation quotidienne autour d'un axe incliné de 23,45° et
l'autre où elle tourne autour d'un axe incliné de ±6°.
Ces deux axes correspondent à un Pôle Nord sur deux
endroits différents. Le premier endroit, appelons le 'A',
est le Pôle Nord actuel. Le deuxième endroit, appelons
le 'B', est l'endroit du Groenland, où le Pôle Nord
aurait pu se trouver il y a 12 000 ans. La situation actuelle
est telle que le point 'A' est immobile et que le point 'B' décrit
un cercle autour du point 'A' avec une vitesse de 135 mètres à
la seconde. La situation il y a 12 000 ans était
cependant le contraire, c'était le point 'B' qui était
immobile et c'était le point 'A' qui décrivait un
cercle autour du point 'B'. En comparant la Terre, par exemple,
avec une boule de billard, cette petite rotation pourrait s'appeler
un effet. Ce genre de technique est en fait très utilisé
dans le sport, mise à part des joueurs de billard, les joueurs
de football et tennis le font aussi. Mais observons un joueur de
billard, s'il veut donner un effet à une boule de billard, il
ne la touche pas au milieu avec la queue de billard, mais à un
endroit décalé par rapport au centre. Maintenant nous
pouvons admettre que cette force qui avait changé la rotation
de la Terre, aurait dû faire de même. La Terre aurait
dû être frappée de telle sorte que notre point 'B'
à été accéléré par rapport
au point 'A' de 135 mètres à la seconde. La Terre
avait certainement été touchée, comme notre
boule de billard avec “effet”,
avec un certain angle et décalée par rapport à
son centre. Il faudra en effet que le total de l'angle d'impact
plus la différence avec le méridien sur lequel le pôle
se trouvait jadis, compose un angle de 90° avec ce méridien.
Nous pouvons, en considérant que l'impact, comme notre
joueur de billard, avait eu lieu à un tiers par rapport au
centre, déterminer à quels endroits chercher des traces
d'impact d'astéroïde. Il nous reste maintenant le cas
contraire, la situation où le point 'A' était ralenti
par rapport au point 'B', mais cela ne change pas grand chose, sauf
que l'endroit de l'impact aurait dû se trouver de l'autre coté
de la Terre. Nous pouvons également voir que le résultat
d'un tel impact nous donne, mis à part un angle de rotation
différent, aussi une longueur de la journée différente.
Dans le cas d'une accélération, la Terre tournerait
plus vite après, avec des journées plus courtes comme
conséquence. Puis en cas d'un ralenti, la Terre tournerait
plus lentement, avec des journées plus longues à la
suite de l'impact.
|