Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Y a-t-il la place pour une
île au milieu de l'océan Atlantique ?
S
i
nous nous posons la question; « Y a-t-il la place pour une
île au milieu de l'océan Atlantique ? »,
beaucoup de scientifiques contemporains vont nous répondre
négativement, car une telle île n'est pas censée
avoir existé. Nos chers scientifiques se basent là sur
des connaissances connues à ce jour, sans même les
remettre en question. Pourquoi devrions nous les remettre, dans une
certaine mesure, en question ? D'une part la science d'aujourd'hui
pourrait avoir raison, quand elle prétend que les plaques
tectoniques, celles de l'Amérique du Nord et Eurasienne,
s'ajustent parfaitement. Mais d'autre part, cette même science
oublie qu'il ne faudra pas aligner les côtes visibles sur une
carte géographique, qui ne représentent que les bords
de l'océan Atlantique, mais plutôt les socles
continentaux, c'est à dire les lignes côtières à
une profondeur de deux à quatre mille mètres. Si nous
procédons à un examen de l'alignement de ces lignes
côtières, et de celui des socles continentaux, nous
pouvons constater que l'ensemble n'est pas tout à fait
complet. Si nous alignons les socles continentaux d'aujourd'hui, nous
pouvons trouver de petits trous entre ces lignes d'alignement. Ces
petits trous ont cependant quand même une taille de plusieurs
milliers de kilomètres et laissent ainsi largement la place
pour une île, voire un petit continent, aux dimensions avancées
par Platon. Nous pouvons expliquer la théorie de tectonique
des plaques aussi bien avec une île au milieu de l'océan
Atlantique, que sans cette île. Les deux plaques tectoniques
sont en fait tellement grandes qu'une légère
déformation lors de la dérive pourrait très bien
expliquer la présence d'une île au milieu, même si
cette île n'est visible aujourd'hui que sous forme de montagnes
sous-marines.
Avant que les continents aient commencé à dériver, la
Terre était construite d'un grand super-continent, qui avait
commencé à se casser en plusieurs continents et à
dériver dans les directions diverses depuis les derniers
millions d'années. C'est en ré-ajustant tous les
continents en un super-continent, que nous nous apercevons qu'il
manque un petit bout de plaque continentale qui va depuis la ligne
Terre Neuve - Irlande, jusqu'à la ligne
Libéria - Guyane Française. Ce bout de
continent qui manquerait à cet endroit n'était
certainement pas grand, mais mesurait quand même un bon millier
de kilomètres de large sur quelques milliers de kilomètres
de long. Cette taille n'est certainement pas grande par rapport au
reste des continents, mais elle reste quand même suffisante
pour couvrir entièrement le Moyen Orient d'aujourd'hui et
pourrait pour cette raison très bien correspondre à la
taille que Platon avait avancée quand il parlait de
l'Atlantide.
C'est
quoi, la dérive des continents ?
Nous devrions regarder la dérive des continents d'un peu plus près,
car la raison de cette dérive doit rester encore un peu dans
le flou pour la plupart d'entre nous. Même si l'existence de
cette dérive des continents devrait être une évidence
pour la plupart des scientifiques et également pour ceux qui
étudient la géographie, ce ne devrait pas être
une évidence pour nous, les gens communs.
Nous devrions nous rendre compte que la Terre n'est pas, en dépit
de son apparence, quelque chose de solide. La Terre est en effet une
boule de roche en fusion avec en son centre un noyau composé
de fer et de nickel cristallisés. Sur cette boule en fusion
flotte une petite croûte bien mince de roche refroidie, que
nous appelons, ( entre nous, pour les parties les plus
épaisses ) des continents, tandis que les parties les
plus minces sont couvertes d'une couche d'eau salée, les mers
et océans. Maintenant à cause de la différence
de température entre le centre de la Terre et cette petite
croûte à l'extérieur, des courants de convection
se créent, comme dans une casserole remplie d'eau bouillante.
Il y a donc des endroits où ce courant monte, d'autres où
il se déplace latéralement, puis des endroits où
il descend. Quelques endroits où ce courant monte, c'est par
exemple l'océan Atlantique et l'océan Indien. Parmi les
endroits où ce courant descend, ce sont par exemple le Japon
et la Californie, tous les deux connus pour leurs tremblements de
Terre. Les déplacements latéraux de ces courants se
font principalement sous les plaques tectoniques, qui les suivent.
Nous voyons donc que les continents ne sont pas quelque chose de
solide, mais des plaques de roches solidifiées qui flottent
sur la surface d'un courant, comme des plaques de glace flottent sur
l'eau d'une rivière. En constatant cela, nous pouvons donc
bien nous imaginer que lesdites plaques vont entrer en collision à
l'endroit où les courants descendent. D'autre part, là
où les courants montent, les continents s'écartent les
uns des autres.
Nous voyons donc que le milieu de l'Atlantique est un de ces endroits où
les continents s'écartent. Cet écartement à pour
résultat que la croûte terrestre reste très mince
à cet endroit et qu'elle restera de ce fait là très
fragile. Ce qui reste cependant moins facile à expliquer,
c'est comment quelque chose, ou même le plancher océanique
en son entier aurait pu descendre à un endroit où les
courants de magma montent. Nous pouvons nous attendre à ce que
de petits bouts de roche, tels que des îles, se déplacent
latéralement avec ce courant de magma, mais jamais à ce
qu'ils se mettent à descendre à contre courant. Nous
pouvons donc admettre que le plancher de l'océan Atlantique
n'est pas descendu tout seul, mais bien à cause d'une force
extérieure.
C'est
quoi, une faille tectonique ?
Ce qui va de soit pour certains, ne serait pas une évidence pour
les autres. Comme nous avons pu le voir, la croûte terrestre
est composée de plaques, qui dérivent chacune dans une
direction différente. Il y a, à cause de cette dérive,
des endroits où les plaques rentrent en collision, et d'autres
endroits où ils s'écartent. Ces endroits, nous les
connaissons mieux comme failles tectoniques. Il y a un troisième
type de faille, les failles où le déplacement est
latéral. Une célèbre faille de ce type est celle
de Californie, le “ San Andreas Fault ”.
Une faille, où les plaques tectoniques s'écartent, est
celle du milieu de l'océan Atlantique. Un des endroits où
les plaques tectoniques rentrent en collision, est la région
méditerranéenne. Là, la plaque Africaine glisse
sous la plaque Européenne, donnant naissance aux Alpes et aux
Pyrénées. Un autre est la plaque Indienne, qui,
glissant sous la plaque Eurasienne, est à l'origine de
l'Himalaya. Un troisième exemple de ce type est l'Amérique
du Sud, là c'est une plaque de l'océan Pacifique qui
glisse sous la plaque Sud Américaine, donnant naissance aux
Andes.
La
dorsale Médio-Atlantique, a-t-elle toujours été
au-dessous de l'eau depuis les dernières trente millions
d'années ?
Certains scientifiques prétendent, résultats de sondages de sol
à l'appui, que la dorsale Médio-Atlantique aurait dû
se trouver au-dessous de l'eau de l'océan Atlantique depuis
les dernières trente millions d'années. Ces
scientifiques se basent là sur quelques prélèvements
de sol faits dans ces zones par les instituts tels que l'Institut
Français de la Mer, compétent dans ce genre de travaux.
Nous devrions cependant, bien nous rendre compte de la différence
entre les deux phrases : « depuis trente millions
d'années » et « il- y a trente
millions d'années » Cela va de soi que la
différence est énorme, la première suppose que
rien n'a bougé depuis trente millions d'années, tandis
que la deuxième phrase laisse ouverte toutes les possibilités,
y compris l'existence d'un petit continent. Nous pouvons d'ailleurs
nous livrer à un petit exemple ; admettons qu'une telle
catastrophe survienne en France. Un gros astéroïde
s'écrase dans l'océan Atlantique entre les îles
des Açores et la côte Française. Le premier
résultat direct serait un grand trou dans le sol de l'océan
Atlantique exposant l'eau à la roche en fusion, dont la
température dépasse largement les milliers de degrés.
Le deuxième résultat direct serait un énorme
tremblement de Terre, certainement quelque chose de l'ordre neuf sur
l'échelle de Richter, voire même dix ou plus. Le
troisième résultat direct serait un tsunami, balayant
tout sur son passage. Ensuite viendraient les conséquences
indirectes, dont la première serait le résultat du
réchauffement de l'eau de l'océan, dont l'évaporation
génère de grosses pluies et orages sur ce qui resterait
du continent. La deuxième serait la descente d'une partie de
la plaque vers une profondeur d'un millier de mètres.
Admettons maintenant que dans quelques milliers d'années,
quelqu'un se mettrait à chercher Paris. Où le
chercherait-t-il ? Qu'est-ce qu'il pourrait
encore trouver ? La première chose qu'il ferait probablement ;
ce serait des carottages et sondages du sol, qui devraient se trouver
maintenant à plusieurs milliers de mètres au-dessous
des eaux de la mer. Ensuite il tirerait la conclusion, au vu de
l'analyse de ces carottes, qui ne contiendraient
que de la craie, que cette partie de la mer aurait toujours été
au-dessous des eaux de la mer depuis plusieurs millions d'années
et que Paris n'aurait jamais pu se trouver là.
L'histoire de l'Atlantide est pareille à l'exemple (un peu exagéré)
cité ci-dessus. Car l'absence des parties de Terre molles
n'exclut pas leurs présence dans le passé. Le fait que
cette zone se trouve maintenant au-dessous des eaux de l'océan
Atlantique, comme elle l'avait probablement fait il y a plusieurs
millions d'années, n'exclut pas la possibilité que ces
terres auraient pu se trouver un jour au-dessus des eaux de l'océan
Atlantique.
Nous ne devrions pas oublier la trouvaille faite lors de la pose du
premier câble télégraphique transatlantique.
C'est pendant les sondages préalables effectués en
route, qu'on avait trouvé, à la surprise de tout le
monde, pas seulement des montagnes sous-marines, mais également
de la lave. C'est justement cette lave qui avait une particularité,
c'était en fait un type de lave refroidi à l'air libre,
mais qui se trouvait maintenant à plusieurs milliers de mètres
de profondeur. De plus, le fait que ce type de lave se trouvait là,
au fond de la mer, ne pouvait pas remonter à plus de 20 000
ans. L'explication sur ces vingt mille ans, c'est que ce type de lave
se dissout petit à petit dans l'eau salée et qu'il ne
resterait plus rien après ces vingt mille ans. Cette
trouvaille nous prouve donc que l'endroit où cette lave a été
trouvée, se situait premièrement au-dessus du niveau de
la mer dans le passé et deuxièmement que cet événement,
qui a fait descendre ces montagnes au fond de la mer remonte
forcement à moins de vingt mille ans.
L'alignement
des continents :
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Le principal argument contre une importante île, dans l'ordre de
grandeur avancé par Platon, c'est à dire plusieurs
milliers de kilomètres carrés, c'est que les bords des
plaques continentales semblent s'emboîter parfaitement, comme
on peut voir sur des illustrations comme celle-ci. Si nous dressons
une carte des bords des plaques, en suivant non pas les lignes
côtières, mais les lignes des plaques elles mêmes,
c'est à dire une ligne fictive d'une profondeur variant entre
mille et trois mille mètres, nous voyons apparaître une
île au milieu de l'océan Atlantique, comme la deuxième
image nous le montre. Ce qui est étonnant, c'est que le côté
Est de cette île ressemble à une empreinte négative
d'une partie du côté Ouest de la plaque Eurasienne.
Cette île a l'air de remplir l'espace entre la côte ouest
de la plaque eurasienne et une ligne fictive nord-sud allant de la
plaque celtique au bord de l'Irlande, jusqu'au sud du Maroc. Nous
pouvons ainsi constater que les plaques tectoniques s'enboîtent
aussi bien avec une île au milieu que sans cette île.
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