Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
L'Atlantide, sa disparition ; comment, quand et pourquoi ?
I
l
ne faut pas exclure qu'il y ait parmi les hypothèses, celle où
l'Atlantide n'ait jamais disparu, pour la simple raison qu'il se
pourrait que Platon avait tout simplement inventé un état
idéal pour montrer aux Athéniens, soit un état
modèle, soit les avertir d'un danger imminent.
Il
convient, par contre, d'envisager le pire pour tout autre hypothèse.
Il faut déjà envisager comment une île aurait
pu disparaître. A-t-elle disparu à cause d'une
explosion volcanique ? Comme c'est le cas avec l'île de
Théra, ou comme l'explosion plus récente de l'île
de Krakatoa, qui se trouve sur la côte ouest de Java. L'île
de Krakatoa est devenue célèbre, en 1883, après
l'éruption du volcan, le Perbuatan, d'une exceptionnelle
violence. Parmi les autres possibilités, il y a celle où
l'île, constituée de matières volcaniques plus
lourdes que le magma qui se trouvait sous elle, s'était
enfoncée dans le sol après avoir perdu l'appui des
plaques tectoniques, qui la tenaient en surface. Une autre
possibilité était, que le plancher océanique
avait été enfoncé de quelques milliers de
mètres, faisant ainsi disparaître l'île à
jamais au-dessous des flots.
Si
nous admettons que l'Atlantide se trouvait réellement au zone
des Açores et qu'elle avait vraiment la taille avancée
par Platon, c'est à dire au moins trois millions de
kilomètres-carrés, nous devrions dans ce cas nous poser
la question de savoir où étaient passés les six
millions de kilomètres cubes de magma. Dans l'hypothèse
d'un enfoncement du plancher océanique en son entier, nous
devrions chercher une place pour quelques dizaines de millions de
kilomètres-cubes de magma. Ce magma, ne se trouve pas et ne
se trouvait pas à la surface de la Terre et sûrement pas
en une telle quantité. La seule explication qu'il nous
reste, c'est qu'une ou plusieurs plaques continentales auraient été
déplacées. Il faut dans ce contexte prendre en
considération qu'on avait trouvé lors de sondages
effectués sur le sol maritime atlantique en prévision
de la pose de premier câble télégraphique
transatlantique, de la lave certes solidifiée, mais solidifié
à l'air libre. Cette lave se trouvait au moment de la pose
de ce câble télégraphique à plusieurs
milliers de mètres de profondeur au beau milieu de l'océan
Atlantique. De plus le fait que cette lave solidifiée à
l'air libre se décompose dans l'eau de mer après
vingt-mille ans, nous indique que la partie de l'océan où
on l'avait trouvée, avait forcément été
émergée à moins de vingt-mille ans.
Le
comment et le quand de la disparition de l'Atlantide avaient été
narrées par Critias, qui l'avait appris de Solon, qui lui même
l'avait appris à son tour d'un prêtre égyptien
lors d'un voyage en Égypte.
Citation
de Critias par rapport aux disparition de l'Atlantide :
« ...Je
n’ai aucune raison de te refuser, Solon, et je vais t’en
faire un récit par égard pour toi et pour ta patrie, et
surtout pour honorer la déesse qui protège votre cité
et la nôtre et qui les a élevées et instruites,
la vôtre, qu’elle a formée la première,
mille ans avant la nôtre, d’un germe pris à la
terre et à Héphaïstos, et la nôtre par la
suite. Depuis l’établissement de la nôtre, il
s’est écoulé huit mille années : c’est
le chiffre que portent nos livres sacrés. C’est donc
de tes concitoyens qui vivaient il y a neuf mille ans que je vais
t’exposer brièvement les institutions et le plus
glorieux de leurs exploits... »
« ...Par
exemple, ce qu’on raconte aussi chez vous de Phaéton,
fils du Soleil, qui, ayant un jour attelé le char de son père
et ne pouvant le maintenir dans la voie paternelle, embrasa tout ce
qui était sur la terre et périt lui-même frappé
par la foudre, a, il est vrai, l’apparence d’une fable ;
mais la vérité qui s’y revèle, c’est
que les corps qui circulent dans le ciel autour de la terre dévient
de leur course et qu’une grande conflagration qui se produit à
de grands intervalles détruit ce qui est sur la surface de la
terre... »
« ...Mais
dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des
inondations extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul
jour et d’une seule nuit néfastes, tout ce que vous
aviez de combattants fut englouti d’un seul coup dans la terre,
et l’île Atlantide, s’étant abîmée
dans la mer, disparut de même. Voilà pourquoi,
aujourd’hui encore, cette mer-là est impraticable et
inexplorable, la navigation étant gênée par les
bas fonds vaseux que l’île a formés en
s’affaissant. ... »
Nous
pouvons donc constater que les prêtres égyptiens ne font
pas seulement allusion à l'impact d'un corps céleste,
mais ils décrivent aussi les effets qu'un tel impact a eu sur
la vie sur terre. Il est intéressant d'observer que ces deux
courts extraits démontrent presque à eux tout seuls ce
qui a dû se produire et ils donnent également une
datation ; il s'agit de huit mille ans avant la fondation de leur
ville, faisant un total de neuf mille ans avant que cette histoire
fût narré à Solon par le prêtre égyptien.
Le temps, qui s'était écoulé entre le moment
où Solon avait appris l'histoire de l'Atlantide et le moment
où ce récit avait été consigné par
Platon en forme de dialogue, ne peut pas être estimé
avec certitude, mais devrait se situer entre 400 et 600 ans avant
Jésus Christ. Une analyse globale des récits de
Platon nous permet de constater qu'il faut vraisemblablement chercher
une collision avec un corps céleste, datant de neuf à
dix mille ans avant Jésus Christ.
Cayce,
lui, avait situé les trois destructions de l'Atlantide à
cinquante mille, vingt-huit mille et dix mille ans avant Jésus
Christ. Selon Cayce, ce sont les Atlantes eux-mêmes qui
auraient détruit leur propre continent. Les Atlantes qui
étaient plus développés que nous matériellement
et maîtrisaient entre autres une source d'énergie que
nous ne connaissons pas à ce jour, se seraient détruits
avec elle en abusant de son utilisation. Il s'ensuivait vers la
fin de la société atlante, devenu décadente, des
sacrifices humains. Selon Cayce, une partie de l'Atlantide aurait
été immergée sous la mer des Sargasses, mieux
connue parmi le public sous le nom de « Triangle
des Bermudes ». La
deuxième destruction de l'Atlantide serait due à de
mauvais réglages, tensions trop fortes, de leur source
d'énergie et aurait causé la fracture de l'île en
plusieurs îles plus petites.
Les
atlantes auraient, selon Cayce, sauvegardé une partie de leur
culture, ainsi qu'une description de leur technologie dans divers
endroits sur la Terre, dont :
- Dans
la zone engloutie de la ville principale Poséidia de
l'Atlantide, où les restes d'un temple pourraient être
découverts sous les sédiments, accumulés au
fond de la mer.
- Dans
les archives d'un temple en Égypte,
dans un endroit que Cayce appelait : « salle
d'enregistrements ».
- Dans
les documents atlantes transportés au Yucatan, actuel
province de Mexique.
Dans
un autre ouvrage, les trois destructions sont commentées par
Cayce :
Cinquante
mille sept cents vingt-deux ans avant Jésus Christ une
première destruction aurait eu lieu. Une grande réunion
s'était déroulée entre les nations pour se
débarrasser de ces gros animaux et de façon de le
réaliser. C'était le début de l'utilisation
des gros explosifs dont ils se servaient contre ces animaux. Une
première émigration avait eu lieu, vers les Pyrénées
du Nord et beaucoup plus tard une autre vers ce pays qui devenait
plus tard l'Égypte. L'axe de la rotation de la Terre et donc
l'emplacement des pôles, aurait subi un changement vers
cinquante mille ans avant Jésus Christ.
Lors
de sa deuxième destruction, qui aurait eu lieu vingt-huit
mille ans avant Jésus Christ, l'Atlantide était
fracturé en plusieurs îles plus petites. Lors de cette
deuxième destruction, la plupart des îles constituant
l'Atlantide avaient été impliquées et elles
auraient été englouties sauf Poséidéa,
Aryan et Og.
Pendant
la troisième et dernière destruction, qui aurait eu
lieu dix mille ans avant Jésus Christ, les trois îles
restante avaient été englouties elles aussi. Les
atlantes survivants seraient allés se réfugier dans les
Pyrénées, au Yucatan et en Égypte.
| Courbe
de température moyenne terrestre de 70 000 à 0
ans Avant Jésus Christ |
Ce qui est intéressant à observer, c'est la courbe de la
température moyenne durant les dernières cent mille
années. Le fait que la température moyenne chute aux
alentours de cinquante mille ans avant Jésus Christ et qu'elle
remonte d'autant à dix mille ans avant Jésus Christ,
pourrait nous indiquer qu'il y ait effectivement eu de grands
bouleversements à ces dates. Les dates avancées par
Cayce correspondent tout à fait avec celles de la courbe des
températures. En plus, la dernière date avancée
par Cayce concorde assez bien avec la date fournie par Platon, tout
en prenant une marge. Un autre fait qui a eu lieu dix mille ans
avant Jésus Christ, c'est le début des fontes des
glaciers de l'ère glaciaire.
Une
autre indication de date pourrait être fournie par le zodiaque
de Dendérah, qui se trouve de nos jours au Louvre, et qui
montre un signe assez spécial parmi ensemble. Ce signe
ressemble à un lion dans un bateau et sur l'arrière de
ce bateau, en trouve à la queue du lion, un adolescent.
Parmi les nombreux symboles de la culture égyptienne, la
barque sacrée était celui de l'écoulement du
temps et de la navigation des vivants et desmorts. La présence
d'un lion dans une barque pourrait donc signifier qu'il y avait eu
une grande inondation dans le signe de lion. La date de ce signe se
situe, selon les spécialistes, à neuf mille sept cents
quatre-vingt-douze années avant Jésus Christ. C'est à
cette date que les égyptiens, héritiers prétendus
des Atlantes, auraient situé un événement
majeur, qu'ils ont appelé : Le Grand Cataclysme. Ce
cataclysme leur semblait très important, et pour que nul ne
l'ignore, ils avaient pris la peine de le graver, de le peindre et de
le sculpter dans les temples, à Dendérah tout
particulièrement. Il paraît, contrairement à ce
qu'on croit aujourd'hui, que le zodiaque de Dendérah serait
beaucoup plus ancien. Celui qui est actuellement au Louvre,
daterait d'environ 150 ans avant Jésus Christ et serait en
fait la sixième reproduction.
La
particularité du zodiaque de Dendérah est, c'est d'être
un calendrier cosmique. Le point vernal, soit zéro degré
dans le signe du Bélier, l' équinoxe
du printemps, se déplace dans le sens des aiguilles d'une
montre à raison d'un degré tous les soixante-douze ans.
Un tour complet durait donc trois cent soixante fois soixante-douze
ans, soit vingt-cinq mille neuf cent vingts ans. Nous pouvons ainsi
en déduire que chaque signe du zodiaque vaut un douzième
de cette valeur, soit deux mille soixante ans. Si nous partons du
point zéro du Bélier, nous pouvons remonter le signe du
Taureau, le signe des Gémeaux, le signe du Cancer, faisant de
cette façon un total de huit mille six cent quarante ans.
C'est donc en mille cinquante-deux ans dans le signe du Lion, que
nous trouvons ce signe d'un lion dans une barque.
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