Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Était-elle l'Atlantide ?
A
vant de répondre à
la question « Était-elle l'Atlantide »,
il convient de se rendre compte que beaucoup de gens diront NON !
Il y aura beaucoup de personnes qui auront vu une émission de
télévision, lu un livre, consulté un document,
qui prétend avoir trouvé l'Atlantide, comme beaucoup de
scientifiques avant eux et d'autres qui suivront en déclarant
avoir trouvé l'Atlantide à leur tour, çà
et là. Car l'estime, que beaucoup de gens portent à
un professeur, un archéologue ou un scientifique, est en
général proportionnelle au statut social que cette
personne occupe dans la société. Moi même, en
tant qu'auteur de ce livre, j'ai passé pas mal de temps à
examiner les différentes trouvailles, mais il y en a
tellement, qu'on ne peut pas les énumérer dans ce livre
sans le rendre ennuyeux. Je n'ai pas envie d'offenser des personnes
de bonne réputation, mais je pense qu'il convient de suivre un
raisonnement, comme cet industriel Heinrich Schliemann l'avait fait
lorsqu'il cherchait la ville de Troie. Si nous prenons en
considération ces trois indices trouvés jusqu'alors,
les propos de Platon, puis en procédant à une
adaptation du niveau du plancher océanique de l'Atlantique du
Nord, nous obtenons une grande île au beau milieu de l'océan
Atlantique, comme l'image de la page précédente en
témoigne. Il ne sera, par contre, pas facile d'y trouver
quelque chose. Cette zone, a maintenant une très grande
profondeur et aller faire des fouilles archéologiques pour
chercher une sorte de Pompéi sous-marin, ne sera pas une
partie de plaisir et risque de devenir très coûteux.
C'est pour cette raison qu'on ne peut pas envisager un ratissage complet et
systématique de la Dorsale Médio-Atlantique. Pour se
rendre compte des difficultés, il faut se rappeler que la zone
à rechercher, comme l'image de la page précédente
en témoigne, est de 1 500 kilomètres sur 3 000
kilomètres, soit 450 millions d'hectares. Si nous comptons
quatre plongées au moins par hectare à chercher, nous
obtenons un milliard huit cents millions plongées, coûtant
chacune jusqu'à cent mille Euro ! Nous pouvons nous rappeler
à ce sujet le mal qu'on a eu pour retrouver le Titanic,
dont on connaissait parfaitement l'endroit où il avait sombré.
Il faut en plus s'imaginer la visibilité d'un tel engin de
plongée de grande profondeur. Il n'y a aucune lumière
du jour en cet endroit là et la visibilité elle même
est celle d'un jour de brouillard : vingt mètres tout au plus.
Ceci contraste avec une zone comme le Grand Banc de Bahamas, pour citer un
exemple, où l'accès reste très facile aux
plongeurs amateurs et professionnels. Cette zone est très
populaire pour la plongée sous-marine, à cause de ces
eaux claires et sa faible profondeur. C'est pour cette raison
qu'une grande quantité de trouvailles a été
faite à cet endroit. C'est d'ailleurs normal, plus on
cherche, plus on trouve.
La raison pour laquelle on n'a pas encore trouvé quelque chose au
milieu de l'océan Atlantique, est simplement dû au fait
que cette zone n'est pas très accessible aux professionnels,
puis totalement inaccessible aux amateurs. Nous pouvons donc
constater que les trouvailles faites dans cette zone restent
hasardeuses. Ces trouvailles ne sont découvertes que par
ceux qui tombent dessus par hasard en faisant des recherches pour
d'autres choses et d'autres raisons.
Mais prétendre, que l'Atlantide ne pourrait jamais s'y trouver
parce qu'on n'a simplement pas cherché quoi se soit à
cet endroit, c'est aller trop loin. L'Atlantide s'y trouve
certainement, il suffit de chercher. Il suffit de mettre tous les
indices bout à bout pour se faire une image de l'Atlantide.
Il faut peut-être arrêter de supposer des choses, mettre
de côté les prétentions nationales, et, comme cet
industriel allemand, Heinrich Schliemann, l'avait fait à la
fin du 19ème siècle en cherchant la ville de
Troie, commencer par chercher là où la légende
indique où l'Atlantide devrait se trouver.
Depuis le temps que j'étudie la question de l'Atlantide, on me
demande fréquemment pourquoi il n'y a pas plus de traces et
d'écrits sur l'Atlantide.
Commençons avec les traces, nous savons, d'après les dialogues de Platon,
que les événements recherchés remontent au moins
à 12 000 ans, puis, en considérant le peu de
traces qui nous restent à ce jour des Romains, il ne faut pas
s'attendre à trouver beaucoup de choses d'une époque
six fois plus ancienne. Les seuls endroits qui semblent avoir
conservé des traces d'anciennes civilisations, sont justement
ces zones qui ont été immergées par les fontes
des glaces de l'ère glaciaire, c'est à dire les eaux de
mer à moins de 130 mètres. Pour les traces de
l'Atlantide elle même, il faut se poser quand même la
question : avons-nous bien cherché au bon endroit ? Car il
est facile à comprendre qu'on ne risque pas de trouver quelque
chose là où elle n'est pas : il faudrait déjà
commencer à chercher au bon endroit. Pour comprendre la
deuxième raison d'aussi peu de traces, il suffit de lire
attentivement la description de la destruction elle même.
Selon Platon il ne reste de l'île de l'Atlantide, que de
petites îles comme les os d'un corps perdu. En tout cas, ce
genre de phrase veut tout dire. Nous ne risquons pas d'y trouver
grand chose.
Le deuxième point, ( les écrits ) va dans le
même sens que les trouvailles archéologiques : plus un
événement est éloigné dans le temps,
moins de traces écrites existeront. En ce qui concerne les
Atlantes, il semble y avoir eu une société déjà
très avancée aussi bien au niveau culturel, qu'au
niveau technique. Il ne faut donc pas exclure qu'il y en ait eu
certains qui savaient ce qui allait arriver. Mais où cacher
toutes ces connaissances ? Mettez-vous à leur place ! Il
semble bien évident que les dialogues de Platon soient
incomplets. Soit que Platon ne les avait jamais finis, soit, ce qui
est plus probable, qu'une partie avait été détruite.
Mais oui, chaque civilisation croit que sa culture est la meilleure
et détruit systématiquement les écrits qu'elle
juge hérétiques. En les remplaçant aussitôt
avec l'histoire et la culture forgées à leur
image. Nous avons ainsi pu assister d'une façon indirecte à
la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie par César
et les armées musulmanes, puis à la destruction des
archives des Mayas par les hommes de Hernán Cortès et
son évêque. Puis nous pouvons parier qu'une partie des
dialogues de Platon avait été détruite également
de la même façon. Car il est bien connu que Platon
était souvent en conflit avec ses contemporains, je crois même
qu'il faillit être condamné à mort. Il est de
ce fait tout à fait envisageable qu'une partie de ces
dialogues ait été détruite, car contraire aux
croyances culturelles et scientifiques de l'époque. C'est
déjà une chance que les dialogues que nous possédons
aujourd'hui ne l'avaient pas été par l'église
catholique du Moyen-Âge. Car à l'époque, il
suffisait de dire que la Terre était ronde et tournait autour
du Soleil et sur elle même, pour joindre un autre monde et voir
son âme purifiée par le feu.
Culture et population
Nous avons déjà vu qu'il existe deux visions différentes
de l'Atlantide, même trois si on compte les régressions
de Mr Bernard et Mr Duboy. Il y a la version officielle, “traduite”
par des prêtres égyptiens et narrée à
Solon, puis la version vue par le peuple, relatée par Mr Edgar
Cayce. La version de Platon nous laisse une vision d'une société
qui a beaucoup de ressemblances avec les sociétés de la
Grèce et l'Égypte ancienne. En mettant ces trois
visions à côté les unes des autres, on obtient
une image qui ressemble étrangement à l'Égypte
ancienne. Puis on peut supposer qu'on y trouve un peu de la société
indienne. Les dialogues de Platon, qui étaient visiblement
les versions officielles, témoignent d'une religion
polythéiste, comme celles des Grecs et des Égyptiens.
Les témoignages de Mr Bernard et Mr Edgar Cayce nous décrivent
aussi qu'une partie de la société Atlante était
visiblement monothéiste : cette partie était selon Mr
Cayce composée des ancêtres du peuple Juif d'aujourd'hui
(Lecture 1007-3).
Si nous lisons bien certaines lectures de Mr Edgar Cayce, nous
pouvons constater qu'il parle parfois, de ce qu'il appelle, “des
choses”. Même si certains du milieu ésotérique
veulent voir dans ces choses des mi-animaux - mi-humains, comme dans
la mythologie Grecque, un examen attentif des lectures de Cayce, ne
permet cependant pas d'en conclure que ceci était le cas.
Car il semble que ces choses étaient bel et bien des humains
traités comme des animaux, une sorte de caste inférieure,
ou une caste d'intouchables comme dans l'Inde d'aujourd'hui. Il
suffit d'ailleurs de descendre dans le dix-neuvième siècle
ou avant pour constater que nos paysans et ouvriers de l'époque
n'étaient guère mieux traités.
Même si la race des Néanderthaliens a disparu 29 000 ans avant
Jésus Christ, les récits de Cayce prêtent à
croire que ces “choses” pourraient bien avoir été
de cette race. C'est évidemment très tentant de
conserver une race bonne travailleuse et obéissante, pour
faire le sale boulot, ce que nous laissons aujourd'hui volontairement
aux travailleurs immigrés. C'est en tout cas ce qui pouvait
justifier la classification “choses”, dûe à
l'aspect assez différent de cette race.
On a vu que l'île de l'Atlantide avait quand même eu une
taille d'au moins mille sur deux mille kilomètres. Puis que
l'Atlantide avait été divisée en dix parties,
avec une organisation étatique très proche d'une
confédération. En plus de cela, les récits de
Platon, les mythes Maya et les lectures de Cayce, nous permettent
d'estimer le dénombrement de la population. Ces récits
ne nous permettent malheureusement pas de savoir comment
l'organisation politique se faisait. Les dialogues de Platon nous
décrivent une autocratie monarchique héréditaire.
Mais si nous tenons compte des habitudes des Guanches, survivants
supposés de l'Atlantide, il se pourrait que certains états
de l'Atlantide avaient, comme eux, un système de dirigeants
élus.
Quelques
caractéristiques de l'Atlantide :
- 3 Millions de kilomètres carrés.
- Fédération
de dix états, dont une chapeautait les neuf autres états.
- Ils contrôlaient politiquement et militairement le bassin
Méditerranéen, le Yucatan, les îles du golfe du
Mexique et probablement d'autres régions.
- 64 Millions d'habitants. (Source Maya!)
- Ville principale, Poséidon, ±2 000 000 habitants.
- 92% Des habitants vivaient en campagne.
- 25 Millions d'habitants dans la plaine de l'état principal.
(60 000 districts de 138 hectares chacun.)
- Une armée de milice, comptant 1 260 000 hommes.
- Deux religions, une Polythéiste et une Monothéiste.
- Une culture très branchée sur le savoir et le culturel.
- Ils avaient vers la fin de leur existence un niveau technologique
supérieur au nôtre.
- Ils connaissaient une source d'énergie dont nous ne savons rien à
ce jour.
A quoi ressemblerait le paysage de l'Atlantide ? Nul ne le saurait, à
moins que l'Atlantide refasse surface, comme Cayce l'avait prédit.
Mais en inspectant la configuration du terrain, on peut quand même
chercher par ci et par là une configuration identique. La
région de la ville principale Poséidon (ou Poséida
selon Cayce), avec sa plaine de 350 sur 220 kilomètres et ses
montagnes au nord, fait penser à la plaine de la rivière
Pô, au nord de l'Italie. Sauf que le nord de l'Italie, sans
la botte, est deux fois plus petite. Mais cela donne quand même
une impression de la taille et configuration du terrain.
Pour l'agriculture, les champs auraient probablement été
irrigués comme les indiens de L'Amérique du Sud le
faisaient et comme les hommes du désert le font toujours, avec
des champs entourés de petits canaux, dans lesquels coule
l'eau de l'irrigation. Il est intéressant de noter que les
Valaisans, c'est dire les habitants du Valais du Rhône en
Suisse, avaient un système similaire, qui fonctionnait
toujours à l'époque où j'y habitais. Ils
appelaient ces canaux des “Bisses”. Il y en a un qui
est maintenu en état à des fins touristiques et qui
vaut la peine d'être visité. Ce Bisse s'appelle “Bisse
de Savièse” et il est ouvert au public. Personnes
ressentant le vertige s'abstenir ! Un autre qu'on peut visiter en
randonnée, est le “Bisse de Nandaz”.
Le reste du pays était assez montagneux, avec un énorme
volcan de plus de 5 000 mètres au milieu du pays. Ce
qui fait penser un petit peu aux îles Japonaises, là
aussi on a ce genre de configuration de terrain, avec un grand volcan
au milieu du pays, qui est en plus considéré comme une
montagne sacrée. Les Atlantes, eux aussi, semblent avoir eu
la notion de montagne sacrée, ils faisaient en tout cas des
sacrifices en haut de cette montagne, où brûlait un feu
éternel.
La configuration de la ville principale, avec ces trois anneaux de
canaux, n'est pas très étonnante en soi. Il ne faut
pas oublier que toutes les villes avaient un système de
défense, dont certains construisaient des murs, d'autres un
plan d'eau où ils utilisaient la Terre pour le faire entre le
canal et la citadelle. Mais comme toutes les villes, elles
grandissaient et de ce fait il fallait déplacer les défenses
vers l'extérieur. La plupart ont dû combler les
anciens canaux, mais il y a des villes qui ont ensuite reconverti ces
canaux de défense en port maritime. La ville d'Amsterdam
l'avait fait dans le passé et il nous reste maintenant ces
fameux “Grachten”, qui étaient dans le seizième
et dix-septième siècle d'abord des défenses de
la ville, pour être devenus ensuite des ports maritimes. Il
serait probablement de même pour la ville principale de
l'Atlantide. D'abord une citadelle avec défenses pour les
rois et prêtres et ensuite au fur à mesure d'autres
défenses pour la population venue habiter dans les alentours.
Puis il semble que les Atlantes n'aient pas comblé les
anciens canaux, mais les aient, comme la ville d'Amsterdam le fera
après eux, utilisés comme port maritime.
La ville principale de l'Atlantide, qui s'appelait probablement comme
son mythique créateur, Poséidon, devrait, si nous
additionnons toutes les distances, avoir eu une taille de quatorze
kilomètres, avec la cité administrative, les rois, le
gouvernement au centre, ensuite les nantis et des gens importants,
puis le restant du peuple de la ville. Ce type d'image d'une ville
ne serait pas trop différent des villes Européennes
d'aujourd'hui. Nous pouvons d'ailleurs superposer la ville
principale de l'Atlantide, Poséidon et Paris, pour constater
que Poséidon déborde le boulevard périphérique
Parisien d'un kilomètre de chaque côté. Nous
pouvons nous faire ainsi une idée de l'importance de cette
ville, surtout si nous tenons compte du fait que la ville de Paris
comptait en 2004 à peu près deux millions d'habitants,
et donc à peu près la même surface.
Est-ce que les Atlantes étaient de la même race que nous, ou
pas ? Nous ne pouvons plus le vérifier de nos jours. Mais
en lisant tous les mythes et même la Bible, les Atlantes
risquent d'avoir été une race avec une espérance
de vie nettement supérieure à la nôtre. Une
espérance de vie allant jusqu'à 900, voire 1000 ans, ce
qui leur donne évidement un net avantage. Avec une telle
longévité, ils pouvaient mieux viser sur la formation
culturelle et professionnelle, puis, contrairement à nos
politiciens et hommes d'affaires, également planifier sur le
long terme. C'est peut-être cette vision qui leur valait
d'être considérés comme des dieux par d'autres
peuplades moins évoluées.
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