Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Références au déluge.
D
epuis longtemps, certains classifient l'histoire du déluge dans le
domaine de contes pour enfants. Ils se basent, là, sur le
fait que l'eau nécessaire pour inonder la Terre devrait
forcément venir et repartir quelque part. Mais nous
n'oublions peut-être pas qu'il y en a un peu trop de ce genre
de mythes parlant d'un déluge, voire d'une inondation
gigantesque. Puis certains peuples, qui n'avaient jamais pu avoir
de contact entre eux, ont tous des mythes similaires, avec de
nombreux points en communs :
- Les humains sont coupables de la transgression.
- Dieu envoie une inondation comme punition.
- Des instructions sont envoyées à un individu pour construire un navire.
- Les instructions incluent d'assurer la survie de toutes les espèces.
- L'inondation détruit la vieille race.
- Après l'inondation, une nouvelle race, moins pêcheuse émerge pour repeupler la Terre.
L'histoire de Noah avec son arc, si chère à la religion
chrétienne, vient en fait d'une façon plus ou moins
directement des Babyloniens. L'histoire du déluge était
racontée là sur la onzième tablette en argile de
Gilagamesh. Depuis, le mythe du déluge avait été
repris par les Juifs, les Grecs, les Romains et d'autres, sous une
forme ou une autre. Il y en a une cinquantaine de ce genre de
mythes faisant tous allusion à une inondation catastrophique,
ou un déluge.
En voici quelques uns :
On raconte sur la onzième tablette en argile de Gilagamesh,
l'époque Sémitique Babylonienne, une histoire d'une
inondation, qui est la source de l'histoire de Noah racontée
par la Bible. Les dieux se résoudraient à nettoyer
la Terre d'une population humaine venue trop nombreuse, mais
Utnapishtim avait été averti dans ses rêves par
le dieu Ea. Lui et d'autres ouvriers construisaient un énorme
vaisseau avec sept ponts. Utnapishtim embarquait, avec sa famille,
les ouvriers et les semences de toutes les créatures
vivantes. Les eaux montaient et une tempête continuait
pendant six jours et six nuits. Les dieux repentaient et
pleuraient en voyant autant de destruction globale d'êtres
vivants et stoppaient l'inondation le septième jour. Les
eaux couvraient tout, sauf le sommet de la montagne Nisur, où
le vaisseau atterrit. Un pigeon avait été lâché,
mais retournait faute d'avoir trouvé la place pour rester.
Une hirondelle avait été lâchée elle
aussi, mais retournait également. Sept jours plus tard, un
corbeau avait été lâché, mais lui ne
retournait pas et les gens commençaient àse relever.
Utnapishtim faisait un sacrifice en l'honneur des dieux, et, lui et
sa femme obtenaient l'immortalité, puis vivaient au bout du
monde.
Trois fois, chaque mille deux cents an, les dieux étaient peinés
par la perturbation de la surpopulation humaine. Les dieux
s'occupaient du problème, en envoyant d'abord un fléau,
ensuite de la famine. Deux fois, le dieu Enki suggérait aux
humains de soudoyer le dieu à l'origine du problème.
La troisième fois, le dieu Enil suggérait aux autres
dieux de détruire les humains au moyen d'un déluge,
mais le dieu Enki avisait Atrahasis de construire un vaisseau et de
s'échapper. Bétail, animaux sauvages et oiseaux
avaient également embarqué avec la famille de
Artrahasis. Après avoir vu les souffrances causées
par le déluge, les dieux regrettaient leur action et le dieu
instaurait des femmes stériles et des mort-nés, pour
éviter le problème dans l'avenir.
Deux fois, une grande inondation vint. Craignant qu'une autre puisse
venir, les gens construisaient un canoë géant à
partir d'un grand cèdre. Quand ils voyaient venir la
troisième grande inondation, ils mettaient le jeune homme et
la jeune femme les plus courageux avec plein de nourriture dans le
canoë. Après le déluge, plus grand et plus
profond que les précédents, avalait les terres. Il a
plu pendant plusieurs jours et nuits, mais quand les nuages
disparaissaient pour la troisième fois, les gens voyaient de
la Terre, le Mont Jefferson et ils accostaient. Quand les eaux se
retiraient, les gens faisaient leur terre au pied de cette montagne.
Le canoë géant devenait pierre et peut aujourd'hui
être observé sur le Mont Jefferson.
Avant que les Apaches aient apparu depuis le monde sousterrain, il y avait
d'autres habitants sur Terre. Dios avertissait un vieil homme et
une vieille femme qu'il allait pleuvoir pendant quarante jours et
quarante nuits. Les habitants étaient avertis qu'ils
devaient aller sur le sommet de quatre montagnes, la Tsinatcin, la
Tsabidzilhi, la Becdilhgai, puis une montagne dont le nom demeure
inconnu à ce jour et de ne pas regarder le ciel. Les
habitants ne croyaient pas le vieux couple. Quand la pluie venait,
seul quelques uns avaient pu rejoindre les sommets des montagnes et
fermer leurs yeux. Ceux qui avaient regardé les flots
avaient été transformés en poisson ou en
grenouille; ceux qui avaient regardé le ciel, avaient été
transformé en oiseau. Après huit jours, Dios disait
aux vingt-quatre restants d'ouvrir les yeux et de descendre. Ces
vingt-quatre restants allaient en montagne. Huit autres
survivaient à l'inondation en regardant où aller, où
ils voulaient aller et où ils étaient. Ces gens
racontaient les Apaches le déluge avant d'aller à la
montagne eux mêmes. La Terre sera, selon eux, de nouveau
détruite au millénaire, mais cette fois par le feu.
Dans une vallée du Mexique, il vivait un pieux homme nommé
Tapi. Le créateur lui disait de construire un bateau pour y
habiter, de prendre sa femme, puis une paire de chaque animal
existant. Les voisins de cet homme croyaient qu'il était
devenu fou. Mais aussitôt qu'il avait fini, la pluie
commençait. La vallée inonda, hommes et animaux se
réfugiaient, en vain, en montagne, mais cela était
également immergé. La pluie cessa et les eaux se
retiraient. Tapi réalisait que les eaux se retiraient et
envoyait un pigeon, qui ne revenait pas. Tapi se réjouit.
L'humanité se distançait rapidement du créateur, Sotuknag. Il
détruisait la Terre à deux reprises, une fois par le
feu et une autre fois par le froid, puis la recréait, pendant
que les quelques rares survivants, respectant les lois, avaient
trouvé refuge en souterrain avec les fourmis. Quand
l'humanité était devenue de nouveau corrompue et
belliqueuse pour la troisième fois, Sotuknag les guidait vers
la femme araignée, qui coupait des roseaux géants et
abritait le peuple dans le creux des tiges. Sotuknag créait
une grande inondation, puis le peuple flottait dans leurs tiges
pendant une longue période. Ils refaisaient surface, après
avoir accosté sur un petit bout de terre. Ils avaient
toujours autant de nourriture qu'au début. Guidé par
leur sagesse interne, venu de Sotuknag par la porte en haut de leurs
têtes, le peuple continuait de voyager, utilisant les tiges en
tant que canoës. Ils voyageaient en direction Nord-est,
trouvant des îles progressivement plus larges, jusqu'à
ce qu'ils joignaient le quatrième monde. A leur arrivée,
ils voyaient les îles disparaître dans l'océan.
Dans une bataille entre eau et feu, toute la Terre était débordée
par un océan sans limite, et, c'était la tâche
du dieu Tangaloa de recréer le Monde.
Il y avait pendant un hiver particulièrement rude, de grandes
inondations, des tremblements de terre et des éruptions
volcaniques. L'humanité avait dû passer l'hiver dans
les cavernes.
Il y a parmi ces récits, quelques uns qui sont très
intéressants. Nous voyons qu'il y a parmi ces mythes, ceux
qui font allusion à plusieurs catastrophes, tout comme notre
voyant-médium Cayce l'avait prétendu. De plus, il y a
un récit qui mentionne clairement la disparition des îles
dans les flots, c'est à dire une disparition rapide, comme
nous disent les dialogues de Platon et non pas une disparition par
une lente montée des eaux, comme la montée du niveau de
la mer.
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