Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Y a-t-il des continents qui auraient été soulevés ?
C
omme
nous avons pu le voir précédemment, les quantités
de magma, qui auraient été déplacées,
auraient été beaucoup trop importantes pour avoir été
projetées en l'air, ou avoir couvert le plancher de l'océan
Atlantique du nord. Nous pouvons donc supposer que la plus grande
quantité avait trouvé sa place ailleurs. Nous pouvons
facilement nous imaginer que la Terre, qui est principalement
composée de matières molles, ait été
enfoncée par une force extérieure quelque part dans
l'Atlantique, soit vers son bord. Cette force aurait été
de toute vraisemblance un impact d'astéroïde ou de
comète, passant au mauvais moment au mauvais endroit.
Il nous reste également la possibilité, comme nous l'avons
déjà vue précédemment, que la zone des
îles d'Açores aurait pu être une petite plaque,
coincée entre les plaques tectoniques américaine,
eurasienne et africaine, qui aurait pu perdre son appui. Cette
hypothèse cependant, rend nécessaire la présence
d'une faille tectonique de chaque côté de l'île.
Un examen détaillé du plancher de l'océan
Atlantique entre les îles des Açores et le socle
continental de l'Europe cependant, ne relève aucune faille
nord-sud longeant la côte européenne ou les îles
d'Açores. Il est, en conséquence, peu probable que
cette petite plaque aurait pu s'enfoncer de cette façon dans
l'océan.
Nous pouvons nous demander si ces quelques dizaines de millions de
kilomètres cubes de magma, disparus dessous le plancher de
l'océan Atlantique, n'auraient pas trouvé place sous
d'autres continents, qui auraient ainsi pu se trouver soulevés.
La plaque Australienne et la plaque Sud-Américaine sont
parmi les continents candidats.
La
plaque Australienne :
La plaque Australienne montre en effet une curiosité par le fait
qu'entre l'Australie et la Nouvelle Guinée, les eaux sont peu
profondes. Nous devrions, pour savoir pourquoi ceci est une
curiosité, nous rappeler que le niveau des océans et
mers étaient jadis entre 100 mètres et 130 mètres
plus bas et la Nouvelle Guinée et Australie auraient
normalement dû former un seul continent pendant au moins
quelques millions d'années. Nous savons par contre, que cela
ne fut probablement pas le cas à cause de la différence
de la flore et faune entre la Nouvelle Guinée et l'Australie.
Nous savons par exemple que la Nouvelle Guinée n'a pas et
n'avait jamais eu des kangourous ni des koalas. Cette absence des
kangourous et koalas sur l'île de la Nouvelle Guinée
devrait signifier qu'il n'y avait jamais eu un pont entre eux. Par
contre, selon des données d'aujourd'hui, un abaissement de
niveau des océans et mers de plus de vingt mètres, fait
apparaître un pont entre l'Australie et la Nouvelle Guinée.
C'est donc à partir de ces constatations, comme nous avons pu le
voir précédemment, qu'un tel pont n'avait de toute
probabilité jamais existé. Nous pouvons donc supposer
que la plaque tectonique, sur laquelle l'Australie et la Nouvelle
Guinée se trouvent, aurait été soulevée
d'une valeur égale à la montée des eaux
résultant de la fonte des glaces de l'ère glaciaire.
Ce qui est d'ailleurs intéressant à observer est le
fait que l'Australie se trouve aux antipodes du triangle des Bermudes
!
La
plaque Sud-Américaine :
Pourquoi le continent Sud Américain ? Y a-t-il quelque chose de
particulier avec le continent sud-Américain ? Ce sont les
questions que nous devons nous poser. Il y a en fait de nombreuses
sources d'information, parmi elles des livres de Mr Otto H Muck, de
Charles Berliz et d'Erich Von Däniken, qui font tous les trois
allusion, pour des raisons différentes, à la
possibilité, que le continent Sud-Américain aurait été
soulevé. Certains de ces écrivains et même
certains scientifiques, n'excluent pas un déplacement latéral
en même temps que ce continent aurait été
soulevé. Cette idée est encore renforcée par
l'allure de la forteresse Inca de Sacsayhuaman, que nous pouvons
facilement confondre avec d'anciennes constructions portuaires. Il
y a cependant d'autres indices ; la ligne côtière aurait
dû se trouver beaucoup plus haut, voire même à
deux mille mètres d'altitude. Nous pouvons également
classer parmi ces signes de déplacement du continent
Sud-Américain, ce fameux « Ovnidrome »,
formé par les lignes et dessins sur-dimensionnés de la
plaine de Nazca, dont nous ne connaissons pas, à ce jour, les
raisons d'être. Même si certains préfèrent
voir dans ces dessins et lignes une sorte d'aérodrome, ou même
un « Ovnidrome », nous devrions plutôt
considérer la qu'il s'agit ici d'une sorte de calendrier
astronomique. Le fait que personne, à ce jour, n'a pas pu
établir une relation entre ces lignes et une quelconque
constellation astronomique, n'exclut pas l'existence d'une telle
relation dans le passé. Étaient-elles des indicateurs
religieux, ont-elles servi de calendrier pour déterminer à
quel moment il fallait faire les travaux des champs, les meilleurs
moments de la pêche et de la chasse, nul ne le sait. Nous ne
pouvons cependant pas exclure, dans le cas d'un calendrier, que ces
dessins et lignes auraient perdu leurs raisons d'être, en
raison d'un déplacement de la plaque continentale.
Fort de ces constatations, nous pouvons admettre qu'il y a une forte
probabilité, pour que la Terre ait subi une forte modification
de ces paramètres de rotation et de l'emplacement des
continents.
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