Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Le déluge, a-t-il eu lieu ?
L
e
déluge n'est pas seulement mentionné par la Bible, mais
également par pas moins de quarante-huit autres religions et
cultes. Il y a, sans compter l'histoire de Noé dans la
Bible, beaucoup d'autres mythes et contes au sujet des déluges
et inondations et il semble que chaque culture a eu sa propre version
d'une grande inondation. Plusieurs de ces contes contiennent
d'étranges similitudes; Les humains sont coupables de la
transgression. Dieu envoie une inondation comme punition. Des
instructions sont envoyées à un individu pour
construire un navire. Les instructions incluent d'assurer la survie
de toutes les espèces. L'inondation détruit la
vieille race. Après l'inondation, une nouvelle race, moins
pêcheuse émerge pour repeupler la Terre. Une
remarque particulièrement intéressante est celle de
Platon ; il n'avait pas seulement mentionné un déluge,
mais il avait parlé au pluriel, c'est à dire de
déluges. Platon avait aussi noté que les gens en
général ne se rappellent que du dernier événement
et oublient qu'il y en avait eu d'autres auparavant. Une autre
remarque de Platon, qui mérite d'être citée,
c'est l'ampleur du désastre. Platon avait en fait bien écrit
que seuls des bergers illettrés vivant dans les montagnes
avaient survécu. Il avait d'ailleurs écrit que ces
faits expliquent pourquoi on à aussi peu d'informations au
sujet des déluges et inondations. Une indication
intéressante est, qu'aussi bien Platon que la Bible nous
informent, que ce déluge était provoqué par des
pluies excessives, même si ce fait n'exclut pas un tsunami pour
autant. Le fait qu'un tsunami n'avait pas été
mentionné, nous indique probablement qu'il n'y avait pas eu de
tsunami dans le bassin méditerranéen. Il reste par
contre une différence entre les textes de Platon et ceux de la
Bible. La Bible dit que toute la Terre avait été
inondée ; Platon par contre avait bien noté d'une façon
indirecte, que les montagnes n'avaient pas été
inondées. La seule chose que Platon avait mentionné,
c'est que les terres molles et meubles avaient été
emportées par la pluie, ne laissant que la roche nue comme les
os d'un corps perdu. Nous pouvons d'ailleurs nous demander ce que
la Bible veut dire quand elle mentionne la Terre entière.
Car il ne faut pas oublier qu'à l'époque où la
Bible avait été écrite, la Terre était
représentée comme un disque plat de 10 000
kilomètres, centré sur le bassin méditerranéen.
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Simulation sur ordinateur d'un
déluge provoquée par l'impact d'un corp céleste dans
l'océan Atlantique au triangle des Bermudes.
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Cette zone aurait effectivement pu être inondée.
Surtout quand on s'imagine les survivants, c'est à dire ceux
qui avaient eu la chance d'avoir un bateau, quand ils se virent
entourés d'eau. Ces survivants doivent forcément en
tirer la conclusion que c'était toute la Terre qui avait été
inondée. En plus des textes religieux et ceux de Platon, il
nous reste également les résultats de certaines
fouilles. C'est dans plusieurs endroits de l'Irak d'aujourd'hui,
que les archéologies ont trouvé des traces d'une très
grande inondation. Nous pouvons donc admettre qu'une très
grande inondation de type diluvien, provoquée par des pluies
excessives, a effectivement eu lieu.
D'où
venait l'eau de pluie du déluge ?
Mises à part des histoires mythiques et religieuses, ça
devrait être une évidence que l'eau de pluie, qu'elle
soit diluvienne ou non, ne peut pas venir de nulle part et ne peut
également pas disparaître dans le néant. L'eau
de la pluie, telle que nous la connaissons, c'est de l'eau évaporée
qui se condense dans des régions et altitudes plus froides et
devient ainsi de la pluie ou de la neige. Le fait, que le déluge
ait existé, ne change rien au fait que l'eau de pluie devrait
s'être évaporée auparavant. La quantité
de pluie qui était tombée lors du déluge exclut
la provenance des lacs et des forêts et ne laisse ensuite que
l'océan atlantique pour avoir pu fournir une telle quantité
d'eau. Nous ne devrions cependant pas exclure la possibilité
que l'eau de pluie du déluge ne s'était pas évaporée,
mais que cette eau aurait été projetée
directement dans la stratosphère par l'impact lui même.
Des modélisations sur ordinateur montrent, qu'un objet
tombant dans l'eau avec une grande vitesse ne crée pas en
première instance une vague, mais qu'il fait monter l'eau
d'abord verticalement et c'est cette eau qui crée la vague en
retombant. Ainsi, ce n'est pas exclu qu'une très violente
collision ait propulsé l'eau jusqu'en stratosphère et
que cette eau soit ensuite retombée comme pluie diluvienne.
Nous ne pouvons non plus exclure une combinaison de ces deux
hypothèses mentionnées ci-dessus. Mais aucun mythe ou
légende ne fait par contre allusion à de l'eau salée,
comme nous devrions l'avoir eue dans ce cas. Nous pouvons donc
supposer que cette eau de pluie aurait dû être pour la
plus grande partie de l'eau douce, de provenance de l'évaporation.
Mais l'absence de mention de pluie salée dans les mythes et
légendes ne veut pas dire qu'aucune partie de cette eau de
pluie n'aurait pas pu venir de l'impact lui même. La quantité
aurait pu être trop faible pour être remarquée.
Quelle
source de chaleur était à l'origine de l'évaporation
de cette eau de pluie ?
Ça doit être une évidence pour tout le monde, que l'eau de
la pluie doit monter avant de tomber en forme de pluie ou neige.
C'est clair que l'eau ne monte pas tout seul dans le ciel, mais que
l'eau doit d'abord s'évaporer et c'est la vapeur d'eau qui
monte. Cette vapeur est ensuite emportée par les vents sous
forme de nuages. C'est quand ces nuages passent sur le continent et
rencontrent des zones plus fraîches, que la vapeur d'eau se met
à condenser. Cet effet de condensation, c'est à dire
la transformation d'eau à l'état de vapeur en liquide,
voire solide, est perçu par nous comme pluie, neige ou grêle.
Normalement l'énergie fournie par le Soleil suffit comme
source de chaleur nécessaire pour l'évaporation, mais
dans le cas d'un déluge, cette source n'est pas suffisante
pour avoir évaporé une aussi énorme quantité
d'eau. D'où pouvait-elle donc venir ? Les deux autres
sources de chaleur possibles, voire sources d'énergie, qui
nous restent sont : le ralentissement que l'objet céleste
avait subi quand il traversait la couche d'eau et les premières
couches de terre, puis l''autre source est le fait que l'eau de mer
avait été exposée au magma d'un bon millier de
degrés. Nous pouvons, en comptabilisant le total de
l'énergie apportée par l'impact lui même et la
chaleur fournie par le magma, jusqu'à ce qu'il ait
suffisamment refroidi pour former de nouveau une croûte
terrestre, calculer que le total de l'énergie aurait été
suffisant pour faire évaporer deux-cents millions de
kilomètre-cubes d'eau. Une telle quantité d'eau de
pluie aurait été suffisante pour couvrir la Terre
entière d'une couche d'eau de soixante mètres à
cinq-cents mètres pendant une bonne semaine ou plus.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que les prêtres
égyptiens avaient raconté à Solon qu'il n'y
avait pas un, mais des déluges. Ils avaient même
insisté sur le fait que certains peuples et spécialement
ceux des régions montagneuses, se trouvaient à
répétition avec un pays détruit. Selon eux,
les eaux descendant de la montagne détruisaient tout sur leur
passage et ne laissaient comme mémoire que celle des
montagnards et bergers illettrés. Ils prétendaient
que le peuple égyptien aurait été moins touché
par ces événements, car habitué à des
inondations du Nil, et au fait que le pays est assez plat, en tout
cas en ce qui concerne la région de Guizeh.
Nous devrions, même si les faits d'un déluge couvrant
entièrement la Terre restent scientifiquement peu crédibles,
nous rendre compte que ces genres d'incidents restent tout à
fait parmi les possibilités. Et ceci en tenant compte du
grand nombre de mythes et religions, qui font d'une façon
indépendante allusion aux mêmes faits. Nous pouvons
donc estimer que l'existence d'au moins un déluge devrait être
une certitude.
NOTE :
Une petite note concernant la transformation de l'énergie :
l'inertie d' une voiture de ville, d'un poids de 660 kilogrammes,
lancée à soixante-douze kilomètres à
l'heure, correspond à l'évaporation totale d'un litre
d'eau. C'est lors de l'accélération que le moteur du
véhicule transforme l'énergie chimique en mouvement.
Ensuite, lors du freinage, ce sont les freins qui transforment le
mouvement en chaleur. En plus ce phénomène n'est pas
linéaire, mais au carré de la vitesse. Donc, en
doublant la vitesse, on multiplie la quantité d'énergie
dépensée dans les freins par quatre ! La prochaine
fois que vous allez chercher vos courses au supermarché le
samedi, pensez donc qu'avec toutes vos accélérations et
freinages effectués lors du trajet aller-retour, vous auriez
aisément fait griller assez d'énergie pour faire
bouillir et évaporer un seau d'eau !
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