Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Les pôles Nord et Sud, étaient-ils jadis à
leurs places actuelles ?
L
a
plupart d'entre nous n'arrivent peut-être pas à
s'imaginer, que l'organisation, voire le visage, de la Terre aurait
pu être diffèrent. Comment pouvons-nous en fait
s'imaginer, que les pôles Nord et Sud n'auraient pas été
au même endroit que maintenant ? Mais si les pôles ne
se trouvaient pas à l'endroit actuel, où auraient-ils
dû se trouver ? Y a-t-il, resterait-il des traces et d'autres
indications de l'emplacement, que les pôles auraient dû
occuper à l'époque ? Parmi ces traces et indices il
n'y aurait certainement plus d'anciennes cartes de navigation. Il y
a par contre d'autres indices indirects, qui pourraient
éventuellement nous dire si les pôles Nord et Sud ont
été déplacés, et en plus ces indices
pouvaient également nous donner une idée de la
direction et de la distance de ce déplacement. Il sera
peut-être également possible de déterminer à
quelle époque ce déplacement de pôles aurait dû
avoir lieu.
Les
mammouths ont été congelés avec leurs corps
laissés intacts.
C'est
en Sibérie en 1799, que le célèbre mammouth
d'Adam, que nous pouvons admirer aujourd'hui au musée
zoologique de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg,
avait été trouvé dans le delta de la rivière
Lena. Plus tard, en 1864, un autre cadavre bien conservé
avait été découvert sur la rivière
Indigirka en Sibérie. Ce cadavre congelé de mammouth
portait encore ces restes de fourrure et le contenu de son estomac.
Ensuite bien d'autres découvertes ont eu lieu, en 1900, sur la
rivière Kolyma le mammouth dit de Beresowka, ainsi qu'en 1977
sur la rivière Juribei en Sibérie, tous congelés
dans la glace depuis environ 10 000 ans. Bien d'autres
cadavres de mammouths ont été découverts jusqu'à
aujourd'hui dans le pergélisol
Sibérien et en Alaska, où la plupart des mammouths
semblent avoir vécu d'environ 40 000 ans jusqu'à
10 000 ans avant Jésus Christ. L'examen du contenu des
estomacs de ces cadavres conservés dans la glace, a montré
que les mammouths laineux se nourrissaient principalement d'herbes
ainsi que, dans une moindre mesure, de branches de saules et de
mélèzes. Dans l'estomac du mammouth d'Indigirka, des
branches de pins avaient été trouvées à
côté des herbes. Il parait que des chiens et des loups
auraient mangé leur viande congelée sans effets
néfastes ou secondaires, mais nous ne pouvons pas faire la
preuve que la rumeur, faisant état d'habitants de Sibérie,
de chercheurs et d'explorateurs qui auraient consommé de la
viande congelée de mammouths, soit véridique. De
toute évidence, les mammouths auraient été
congelés d'une façon rapide, sans que la viande ait eu
le temps de se détériorer et même le contenu de
l'estomac n'avait pas été digéré dans
beaucoup de cas. C'est tout comme si on avait posé ces
mammouths vivant dans une chambre froide d'aujourd'hui, la mort et la
congélation qui suivaient n'étaient qu'une question
d'heures. Ces congélations rapides n'étaient pas des
cas isolés, mais elles semblent bien avoir été
liées à un événement global.
La
Sibérie et Alaska avaient un climat correspondant à une
latitude de 1 500 km plus au sud et l'Europe et le continent
Nord-Américain un climat correspondant à une latitude
de 1 500 km plus au Nord.
Il existe aujourd'hui, comme nous avons pu le voir précédemment,
une différence inexplicable entre la nourriture trouvée
dans les estomacs des mammouths et le climat Sibérien actuel.
Nous pouvons constater que les mammouths ont été
congelés vivants d'une part et que la nourriture trouvée
dans leurs estomacs ne correspondait absolument pas au climat
d'aujourd'hui. La nourriture des mammouths correspondait certes à
une végétation de toundra et steppe, avec des herbes,
des saules, des mélèzes et des pins. Cette végétation
cependant, ne pourrait pas aujourd'hui exister à cet endroit.
Pour trouver la région, où cette végétation
pourrait actuellement exister, il faudrait descendre d'au moins un
bon millier de kilomètres plus au sud. Si nous examinons la
carte de cette région, nous constatons que la zone de 90°
Est à 170° Est se trouve actuellement au-delà du
cercle polaire et avec un climat où le pergélisol, gelé
jusqu'à une profondeur de plusieurs centaines de mètres,
règne en maître. Il est donc aussi peu probable
d'avoir des saules là bas que des palmiers sur la Lune, les
mammouths ne pouvaient en conséquence pas avoir mangé
ce qu'on avait trouvé dans leurs estomacs. C'est aujourd'hui
un fait qu'il faudrait chercher un tel climat, correspondant à
cette végétation, plutôt entre le 55ème
et 60ème parallèle et de ce fait à
peu près à 1 500 kilomètres au sud.
La zone de 50° Ouest à 90° Ouest, qui se trouve par
rapport à la Sibérie au côté opposé
du Pôle Nord, est à ce jour parfaitement habitable et on
y cultive même des céréales et d'autres
nourritures. Tandis qu'à cette même période, où
la Sibérie était visiblement plus chaude, l'est de
l'Amérique ainsi que l'est du Canada étaient couvert
d'une couche de glace de plusieurs milliers de mètres. La
zone de 50° Ouest à 90° Ouest avait visiblement un
climat qui correspondrait aujourd'hui à celui qui se trouve
bien au-delà du cercle polaire et de ce fait à un
climat d'environ 1 500 kilomètres plus au nord.
Procédant à une inspection d'une carte de la Terre vue
depuis le Pôle Nord, nous pouvons constater que ces deux zones
mentionnées ci-dessus, se trouvent chacune du côté
opposé au Pôle Nord. C'est comme si, à
l'époque, le Pôle Nord s'était trouvé
quelque part sur le continent du Groenland.
L'inclinaison
de l'axe de rotation de la Terre n'est pas identique à
l'inclination orbitale de la Lune. (différence ±18°)
Nous savons tous que l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre est de
23,45°, mais combien d'entre nous savent à quoi cet angle
a été comparé ? L'orbite que la Terre parcourt
autour du Soleil est en fait légèrement elliptique et
c'est par rapport à ce plan d'orbite qu'on a spécifié
cet angle. C'est aussi pour cette raison que le Soleil chauffe le
nord un peu plus que le sud pendant une moitié de l'année,
puis à l'inverse l'autre moitié de l'année,
créant ainsi les saisons. Nous savons aussi que la Lune
tourne autour de la Terre, puis la Lune, elle aussi, a un plan
d'orbite. Le plan orbital de la Lune a cependant un angle de 5,14°
par rapport au plan de l'orbite de la Terre autour du Soleil. Nous
pouvons évidement nous interroger de l'intérêt de
ce fait, mais il suffit de faire une soustraction de ces deux valeurs
pour obtenir la différence de 18,31°. Nous verrons
ensuite que nous retrouvons cet angle ailleurs. Nous pouvons
également nous demander pourquoi l'inclinaison de l'axe de la
rotation de la Terre n'est pas plus proche de 5,14° au lieu des
23,45° maintenant. L'effet des marées provoquées
par la Lune tournant autour de la Terre devrait induire un effet de
synchronisation, qui a eu comme résultat qu'elle tourne
toujours la même face vers la Terre. Cet effet de
synchronisation aurait dû amener au fil des millions d'années,
par l'effet des marées interposées, l'axe de rotation
de la Terre très proche de celui du plan d'orbite de la Lune.
Nous pouvons, malgré les protestations de certains
scientifiques, considérer, que cet angle de rotation a été
modifié assez récemment en termes
géologiques, ne laissant pas assez de temps à
cette synchronisation pour se faire de nouveau.
Le
centre de la calotte glaciaire d'il y a 12 000 ans fait
ressortir une différence de 12° à 20° avec le
Pôle Nord.
Nous savons tous que la calotte glaciaire, d'il y a 12 000 ans,
n'était pas centrée sur le Pôle Nord actuel, mais
qu'elle avait montré un décalage vers un côté.
Nous savons également que les glaciers ont existé
jusqu'au 50eme parallèle en Europe et sur le
continent Américain. Cette même calotte glaciaire
n'était cependant pas descendue au-dessous d'une limite bien
supérieure au cercle polaire du côté opposé.
C'est à dire du côté de la Sibérie et du
côté ouest de l'Alaska. Ce qui est curieux avec cette
calotte glaciaire, c'est que son centre semble se situer quelque part
sur le continent du Groenland. Le centre de la calotte glaciaire
d'il y a 12 000 ans a l'air d'avoir eu un décalage
du même ordre de grandeur que le décalage climatique.
C'est sûr que la science d'aujourd'hui a trouvé une
explication, il existe en fait beaucoup de théories, sans que
personne n'ait jamais songé à envisager un déplacement
de pôles. Nous pouvons d'ailleurs nous demander comment
s'explique, en tenant compte de la situation géographique
actuelle, le fait que l'Europe et le continent Américain
avaient été plus froids, que dans le même temps
la Sibérie avait été plus chaude que maintenant.
En plus, nous devrions tenir compte que le climat de la Terre d'il
y a 12 000 ans était en moyenne trois à cinq
degrés plus froids, ce qui explique très mal une
Sibérie plus chaude.
Brutal
réchauffement du Groenland :
Un autre indice à été trouvé par des
chercheurs de l'université de Copenhagen. Ces chercheurs ont
effectué pendant des années des prélèvements
dans les glaces du continent de Groenland. Ils ont ensuite publié
en 1995 le résultat de leurs interprétations de ces
données de température sur la période des
113 000 dernières années. Ils ont, en analysant
ces données, constaté que la température de
Groenland avait connu une brusque montée en température
d'au moins vingt degrés aux alentours de 9 500 ans avant
Jésus Christ, sur une période relativement courte d'une
centaine d'années tout au plus. La température
moyenne mondiale, par contre, n'avait augmenté que de quelques
degrés pendant une période de 10 000 ans à
8 000 ans avant Jésus Christ, ce qui est beaucoup plus
long et moins brutal que cette montée d'une vingtaine de
degrés pendant une centaine d'années des glaces du
Groenland.
Cette dramatique élévation de la température peut être
retracée en utilisant différentes méthodes de
calcul, sans que cela change le résultat final. Il n'existe
aucune corrélation entre la température moyenne
terrestre de l'époque et la montée du niveau de la mer.
L'élévation du niveau des eaux de la mer semble avoir
une corrélation avec la montée de la température
du Groenland. Avant de chercher une solution complexe à ce
phénomène d'augmentation brutale de la température
du Groenland, nous pouvons nous demander si cette augmentation
n'était pas le résultat d'un déplacement des
pôles. Parce qu'un brutal déplacement du Groenland de
18° plus au sud explique mieux cette augmentation que tout autre
théorie.
Conclusion
:
Après avoir passé en revue ces précédents indices,
nous pouvons peut-être répondre à la question :
« Les pôles Nord et Sud, étaient-ils jadis
à leurs places actuelles ? » Cela n'était
certainement pas le cas. Nous avons vu que tous les indices
indiquent une différence d'environ dix-huit degrés en
direction du continent du Groenland. Il n'y a pas de doute que le
Pôle Nord aurait dû se trouver quelque part sur le
continent du Groenland, il y a 12 000 ans, sans qu'on puisse
déterminer un endroit exact à ce jour. Ce que nous
savons par contre, c'est qu'il y a parmi les indices la grande
différence climatique survenue rapidement du côté
de la Sibérie. Nous pouvons estimer que le déplacement
de dix-huit degrés depuis la direction opposée aurait
dû avoir lieu là, c'est à dire en provenance du
Groenland.
En prenant une carte de la Terre vue depuis le Pôle Nord, nous
pouvons voir qu'au côté opposé de la Sibérie
on trouve les longitudes 20° Ouest à 50° Ouest du côté
Groenland, correspondant ainsi aux longitudes 130° Est à
160° Est du côté de la Sibérie. Pour
trouver la possible latitude que le Pôle Nord aurait dû
occuper il y a 12 000 ans, il nous faut déduire la
différence de ces dix-huit degrés des 90° du Pôle
Nord actuel, faisant une latitude d'environ 72° nord par rapport
à la position actuelle. Avec un peu de marge nous pouvons
donc admettre, que le Pôle Nord aurait dû se trouver dans
un carré délimité par les latitudes 65° Nord
et 80° Nord et les longitudes 20° Ouest et
50° Ouest.
Il est curieux de constater, c'est que le centre de la calotte glaciaire
se trouvait effectivement dans ce carré des latitudes 65° Nord
et 80° Nord et les longitudes 20° Ouest et
50° Ouest.
Terre vue depuis le Pôle Nord actuel.
En inspectant la distance entre le centre de la calotte glaciaire du
Groenland et le Pôle Nord actuel, nous pouvons constater que la
distance entre le Pôle Nord et la Sibérie, là où
on avait trouvé la plupart des mammouths congelés,
avait été diminuée de moitié au moins.
Si nous nous rappelons l'augmentation brutale de la température,
une vingtaine de degrés, du Groenland il y a douze mille ans,
nous pouvons donc en tirer la conclusion que la Sibérie aurait
dû subir une chute brutale de température de vingt
degrés au moins. Une telle chute de température ne
s'expliquerait seulement, que si la Sibérie avait été
déplacée de 1 500 kilomètres plus au nord.
La différence de temps s'explique par la différence de
masse. Il suffit de quelques heures pour congeler un mammouth, mais
il faut, pour décongeler une couche de glace de plusieurs
kilomètres d'épaisseur, évidemment patienter un
petit peu, voire patienter une centaine d'années.
|