Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.
Les alignements planétaires.
L
es
alignements de planètes, sont le fait que les planètes
se trouvent toutes alignées par rapport au Soleil. Il ne
faut, par contre, pas confondre ce phénomène avec ce
que les astrologues appellent une conjonction de planètes.
Une conjonction de planètes est un phénomène,
que nous trouvons très fréquemment dans l'astrologie,
où deux ou plusieurs planètes ont l'air d'occuper la
même place dans le ciel. C'est en fait un phénomène
trompeur, car les planètes sont en réalité à
des millions de kilomètres de distance les unes les autres.
Un alignement par contre, est un phénomène assez rare.
Car il arrive parfois, que certaines planètes se trouvent
dans le même secteur vis à vis du Soleil. L'alignement
qui nous intéresse, est celui où les grandes planètes
se trouvaient toutes dans le même secteur et les planètes
Vénus et Terre dans le secteur opposé du Soleil. Les
alignements, où les trois grandes, Uranus, Saturne et Jupiter,
se trouvent d'un côté du Soleil et les planètes
Vénus et la Terre de l'autre, se font assez irrégulièrement.
Ce devrait être clair qu'avec des durées d'orbites
aussi différentes, puisqu'aucune de ces planètes n'a
une orbite avec des chiffres ronds, que les moments d'alignements
devraient être assez rares, mais aussi très irréguliers.
Nous savons que le système solaire n'est pas seulement rempli de
planètes et mini-planètes, mais également d'un
grand nombre de supposés astéroïdes. Les
astronomes ont, à ce jour, répertorié plusieurs
dizaines de milliers de ces cailloux, dont la taille varie entre
celle d'une maison jusqu'à plusieurs fois la taille d'une
grande ville telle que Paris. La plupart d'entre eux ne sont que
numérotés, par contre les plus anciens ont reçu
un nom. Un de ces noms est par exemple celui d'Adonis, un astéroïde
qui vient régulièrement frôler l'orbite
Terrestre. Ces cailloux, que nous appelons donc astéroïdes,
ont pour la plupart des orbites très asymétriques et
elliptiques. Ces types d'orbites, amènent les astéroïdes
parfois assez dangereusement près de la Terre, comme ce fut le
cas, très récemment. Certaines orbites croisent même
l'orbite Terrestre, il n'est donc qu'une question de temps pour que
ceux là s'écrasent un beau jour sur la Terre. Ces
orbites de ces astéroïdes ne sont pas seulement très
asymétriques et elliptiques, mais également très
instables et il ne suffit pas grand chose pour leur faire changer de
route avec toutes les conséquences qui pourrait se produire !
Il ne faut donc pas beaucoup de fantaisie pour imaginer, dans une
condition assez rare telle qu'un alignement de planètes, qu'un
astéroïde qui s'approcherait déjà beaucoup
trop près de la Terre, finirait bien par tomber à cause
d'un tel alignement. Nous pouvons ainsi prendre l'exemple d'un
alignement tel qu'il avait eu lieu en Février de l'an 9716
avant Jésus-Christ. Là, les trois grandes planètes
Uranus, Saturne et Jupiter se trouvaient toutes les trois dans le
secteur Août, pendant que la planète Vénus et la
Terre se trouvaient dans le secteur Février. Le cumul de
gravité aurait été suffisant pour dévier
un astéroïde de son orbite habituelle, pour le faire
s'écraser sur Terre, comme sur l'illustration. Cette
illustration montre deux exemples d'orbites et comment ces orbites
auraient pu être modifiées de sorte que l'astéroïde
ou la comète seraient allés s'écraser sur la
Terre.
Monsieur Otto H Muck avait évoqué dans son livre que l'astéroïde
qui serait tombé sur la Terre, aurait appartenu à un
groupe d'astéroïdes auquel appartient également
l'astéroïde Adonis. Adonis est l'un des premiers
astéroïdes, frôlant la Terre, à avoir été
observé. Il a été découvert par Eugène
Delporte en 1936 et il a été baptisé du nom
d'Adonis, jeune et beau chasseur et aimé de la déesse
Aphrodite dans la mythologie grecque. L'astéroïde fait,
selon les spécialistes, 1 kilomètre de diamètre
et il a une orbite d'une durée approximative de deux ans et
demi. Cet astéroïde passe en fait régulièrement
assez près de la Terre et il passera pendant ce siècle
pas moins de six fois à moins de trente millions de kilomètres
de la Terre. Le nombre d'astéroïdes connus à
l'heure actuelle dépasse largement les cent mille, mais ils
sont pour la plupart de petits objets.
Il y a peu de chance qu'il existe encore aujourd'hui parmi les
astéroïdes un objet assez grand, pour causer les mêmes
dégâts que celui qui avait fait couler l'Atlantide.
Cela n'exclut cependant pas qu'un tel objet ait existé dans le
passé. Premièrement, même si nous disons qu'un
astéroïde d'une telle taille n'existe pas, il faudra
peut-être aussi se dire qu'il n'existe plus. Car il devrait
être clair qu'une fois tombé, il n'existera plus. Une
autre chose que nous ne devrions pas perdre de vue, est le fait que
dans la zone à l'extérieur de Pluton, qui s'appelle le
« Kuiper Belt », se trouvent des millions de
cailloux de toute taille. La plupart d'entre eux nous les voyons en
tant que comètes, qui décrivent, comme les astéroïdes
une orbite elliptique et très instable. C'est justement
cette instabilité et le fait que nous ne connaissons pas la
plupart d'entre eux, qui rendent ces objets aussi dangereux. Ces
objets, que nous appelons donc comètes, peuvent surgir de
nulle part en très peu de temps, comme nous avons pu le voir
avec la comète Shoemacher-Levy, qui s'était écrasée
sur Jupiter. C'est justement dans cette zone où nous
trouvons ces objets susceptibles d'avoir eu la taille et vitesse
nécessaires pour avoir causé la disparition de
l'Atlantide.
Même si nous parlons dans ce livre des astéroïdes, l'objet
aurait bien pu être une comète. Surtout si nous tenons
compte que les comètes approchent la zone où se trouve
la Terre avec une vitesse bien supérieure à celle des
astéroïdes et augmentent ainsi considérablement le
degré de danger. La plus connue des comètes est celle
de Halley, qui revient tous les soixante-dix-neuf ans, mais il y en a
d'autres qui ont des orbites beaucoup plus longues, dont certaines
pouvaient même dépasser les milliers d'années.
Puis le plus grand danger de ces comètes est le fait qu'il
reste très peu de temps entre le moment de leur détection
et le calcul de l'orbite. Si nous découvrons donc un beau
jour une autre comète, dont la trajectoire est telle qu'elle
irait s'écraser sur Terre, le délai entre la détection
de cette comète et le calcul de son orbite, ne laissera plus
assez de temps pour faire quelque chose. Nous pouvons à ce
sujet nous rappeler de cette comète de Shoemacher-Levy, là
aussi il y avait très peu de temps entre le moment où
elle a été découverte et le moment où
elle est allée s'écraser sur Jupiter. Bon, cette fois
c'était Jupiter qui a vu ces cailloux
s'écraser sur elle, mais ça aurait pu être la
Terre. C'est fort probable, qu'un tel scénario soit à
l'origine de la disparition de l'Atlantide.
Pour revenir sur l'éventuelle importance d'un alignement des
planètes, c'est que ce phénomène change d'une
façon significative l'endroit à partir duquel un objet
céleste sera capturé par la gravité terrestre.
Il suffit donc qu'un alignement place toutes les planètes et
le Soleil d'un côté de la Terre, que le cumul de gravité
de toutes les planètes et le Soleil, fasse augmenter la
distance à partir de laquelle d'autres objets célestes
se feront capturer, s'ils se baladent un peu trop près de la
Terre.
Un scénario, c'est qu'un tel objet qui venait à l'époque
de l'Atlantide régulièrement très près de
la Terre, comme l'astéroïde « Adonis »
le fait encore, avait vu son orbite perturbée par un
alignement de planètes. Une telle condition aurait pu
modifier l'orbite telle, qu'une collision avec la Terre serait
devenue inévitable.
La plupart des astéroïdes ont une orbite très
excentrique et elliptique, comme l'illustration le montre,
contrairement à la plupart des planètes, qui ont de
leur côté des orbites plutôt circulaires, ou
presque circulaires. Nous pouvons voir, que certains d'entre eux,
croisent régulièrement les orbites de la Terre, celui
de Mars et même l'orbite de Vénus. Mr Otto H Muck
était d'avis, que la disparition de l'Atlantide a été
causée par un compagnon d'un des astéroïdes les
plus connus à ce jour ; « Eros »
(découvert en 1898), « Alinda »
(1918), « Ganymède » (1924),
« Amor » (1932), « Apollo »
(1934), « Adonis » (1936), « Hermès »
(1937). Ça ne veut absolument
pas dire que c'était un compagnon d'un de ces astéroïdes
et nous ne pourrons pas exclure l'existence dans le passé d'un
astéroïde assez grand pour avoir été à
l'origine de la disparition de l'Atlantide. Ce qui ne plaide pas en
faveur de cette théorie, est le fait que la plupart des
astéroïdes du groupe « Apollo »,
dans lequel se trouve également notre « Adonis »,
ont des tailles certes assez grandes pour provoquer un désastre
majeur, mais pas suffisantes pour avoir déplacé des
pôles d'une dizaine de degrés. Ce qui est sûr,
même si cet astéroïde avait existé, il
n'existerait plus maintenant. Puis c'est aussi certain, qu'il n'y a
pas eu de compagnon de même taille, qui pourrait faire office
de témoin silencieux.
Le tableau suivant représente les dates, allant de
5 228 ans avant Jésus Christ jusqu'à 15 891
ans avant Jésus Christ, représentant les alignement de
planètes. Les angles ont été calculés
par rapport au premier Janvier 2000 à 00
heures 00.
Quelques
dates d'alignement :
(Angles, degrés par rapport au 1ère Janvier)
Mercure Terre Jupiter Uranus Lune
Année Vénus Mars Saturne Neptune
-5228 - 230 - 326 - 314 - 48 - 156 - 134 - 124 - 123 N
-5228 - 292 - 350 - 329 - 56 - 157 - 134 - 124 - 123 N
-5407 - 83 - 7 - 345 - 126 - 191 - 162 - 171 - 155 N
-6776 - 283 - 114 - 109 - 312 - 317 - 317 - 272 - 272 N
-6776 - 326 - 131 - 120 - 318 - 318 - 317 - 272 - 272 N
-6955 - 181 - 172 - 151 - 36 - 352 - 345 - 319 - 304 N
-7989 - 217 - 214 - 220 - 344 - 58 - 19 - 68 - 49 N
-9178 - 242 - 296 - 323 - 97 - 150 - 147 - 122 - 133 N
-9357 - 34 - 312 - 339 - 167 - 184 - 174 - 169 - 165 N
-9357 - 95 - 336 - 354 - 175 - 185 - 174 - 169 - 165 N
-9537 - 253 - 355 - 12 - 246 - 218 - 202 - 216 - 197 N
-9537 - 308 - 16 - 25 - 253 - 220 - 202 - 216 - 197 N
-9537 - 70 - 40 - 40 - 261 - 221 - 203 - 216 - 197 N
-9716 - 165 - 58 - 57 - 331 - 255 - 230 - 263 - 229 N
-9716 - 222 - 81 - 71 - 339 - 256 - 230 - 263 - 229 N
-15392 - 144 - 239 - 268 - 11 - 86 - 94 - 95 - 60 N
-15571 - 349 - 276 - 297 - 88 - 121 - 122 - 142 - 92 N
-15709 - 248 - 214 - 187 - 163 - 339 - 4 - 12 - 33 N
-15712 - 220 - 235 - 227 - 38 - 74 - 42 - 26 - 40 N
-15891 - 83 - 279 - 260 - 117 - 109 - 69 - 73 - 72 N
-15891 - 130 - 297 - 272 - 123 - 110 - 70 - 73 - 73 N
Les dates
présentées ci-dessus ne représentent qu'un petit
échantillon : il y a d'autres dates antérieures et
postérieures. Cette liste sert surtout à démontrer
que ces alignements de planètes se font d'une façon
très irrégulière. Les nombres représentent
l'angle en degrés vis à vis
de la position de la Terre au premier Janvier à 00 heures 00.
Si nous enlevons l'influence de la planète Mars, car sa masse
n'est que de onze pour-cent celle de la Terre, nous trouverons deux
fois plus de dates. Mais ce qui est frappant, c'est qu'il y a eu
autant d'alignements aux alentours de la date mentionnée par
Platon que dans celle du zodiaque de Dendérah. D'avoir
autant d'indices vers la même période, est quand même
assez frappant, même un peu trop, pour être une pure
coïncidence.
Il faut, avant de répondre à la question ; « Pourquoi
un tel alignement est-il important ? », se rendre compte
que l'espace n'est pas vide et que l'apesanteur n'existe pas. Ce
que nous appelons l'apesanteur de ceux qui sont dans l'espace, est en
fait une chute libre perpétuelle, car on ne chute pas vers la
Terre, mais autour d'elle. Il faut savoir que la gravité
décroît certes au carré de la distance, mais elle
ne sera jamais nulle. Ce qu'il se passe avec les objets et gens qui
tournent autour de la Terre, c'est que la gravité de la Terre
et la force centrifuge s'annulent. Dans l'espace règnent
donc les mêmes lois que sur la Terre, les lois du plus fort.
Nous trouverons donc autour de la Terre des zones où, les
objets, seront attirés par la force gravitationnelle
dans la direction du cumul de cette force. C'est évident,
que tout près de la Terre, c'est la force gravitationnelle
terrestre qui restera dominante. Par contre, en s'éloignant
de la Terre, sa force gravitationnelle décroît et les
autres planètes, puis le Soleil commencent à avoir
leurs mots à dire aussi. Il existe de cette façon une
zone autour de la Terre où tout objet qui s'y trouve restera
prisonnier de la force gravitationnelle terrestre. Un tel objet,
qui viendra donc trop près de la Terre, pourrait donc être
capturé si sa vitesse s'avère insuffisante pour
échapper à la force gravitationnelle terrestre. Un
objet ainsi capturé par la force gravitationnelle terrestre
commencera donc à décrire une orbite autour de la
Terre. Mais il se pourrait qu'une telle orbite ne pourrait pas se
faire et que la trajectoire l'amène vers une course de
collision avec la Terre, avec toutes ses conséquences.
Une alignement des planètes est donc beaucoup plus important que
nous ne pouvions l'imaginer initialement. Même si ces
planètes ne sont que de toutes petites pointes dans le ciel
nocturne, leur influence est tout autre. Puis au contraire de ce
que nous pouvions croire, la planète Mars n'a qu'une toute
petite influence sur le tout. La masse de la planète Mars
n'est en effet que de onze pour-cent celle de la Terre. C'est
évident, qu'une planète avec une aussi petite masse
aussi éloignée de la Terre ne pouvait pas avoir une
très grande influence. Les quatre grandes et surtout la
Planète Jupiter, cumulent ensemble une masse qui est de quatre
cents fois celle de la Terre. Même si leur influence décroît
au carré de la distance et même si ces planètes
se trouvent à l'opposé du système solaire, leur
influence sur des objets en orbite est de loin supérieuree à
celle de la Terre. Pendant cet alignement, la force
gravitationnelle que la Terre exerce sur les objets orbitant à
sa proximité, se trouverait ainsi multipliée par neuf.
Cette force est, à des distances de un à dix millions
de kilomètres, certes très petite vis à vis de
celle du Soleil, mais pas négligeable. Elle est sans doute
assez grande pour dérouter, ou avoir dérouté un
astéroïde ou une comète de son orbite habituelle,
rendant une collision avec la Terre inévitable.
Ces événements ne sont, si nous regardons la courbe de la
température moyenne terrestre, pas aussi rares qu'on veut nous
le faire croire. D'après ces courbes et surtout celles de la
période d'entre dix mille ans et cinquante mille ans avant
Jésus Christ, un tel événement risque de nous
arriver à peu près chaque dix à vingt mille
ans.
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