Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
Les dieux partis ches eux.
Nos religions.
Évidences archéologiques.
La trouvaille de Dr Brown.
Évidences dans les mythes.
Était-elle l'Atlantide ?
Remerciments.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

Similitudes culturelles de l'Atlantide, le nouveau et l'ancien monde.


N

ous connaissons tous les pyramides de l'Égypte ancienne, qui ne servaient avant tout que de tombeaux aux pharaons, mais certaines semblent avoir eu en plus d'autres fonctions plus indirectes. Même si ces monuments servaient de mémoire pour raconter les exploits, surtout militaires, de leurs chefs, certains avaient des informations plus globales. Ces informations vont de la vie quotidienne jusqu'à des histoires religieuses. Mais d'où vient cette manie de construire des pyramides ? Ils auraient bien pu construire un tétraèdre, comme pyramide donc, mais avec une base triangulaire. Ils auraient aussi pu enterrer les rois et autres gens debout dans un dôme de Terre, comme c'était le cas dans certains endroits dans le nord de l'Europe. Il y a d'autres formes de tombeaux, mais pas forcement une pyramide. Ces pyramides, on les trouve également chez des indiens d'Amérique Latine, surtout chez des Mayas, même si ces dernières avaient été construites bien plus tard que ceux de l'Égypte ancienne, ça reste une similitude. Là aussi, les pyramides avaient aussi bien une fonction religieuse, que celle de tombeau. Ce qui est le plus déconcertant aussi bien dans l'ancien monde, que dans le nouveau monde, c'est que les pyramides servaient également de repère astronomique. De plus les deux côtés de l'océan Atlantique semblent avoir eu une très bonne connaissance astronomique.

Les atlantes avaient en plus, d'après Cayce, la notion de « Montagne Sacrée ». Une montagne où brûlait un feu éternel, qui était réservé aux sacrifices. Nous trouvons donc dans la forme d'une pyramide un peu cette notion de « Montagne Sacrée », d'où peut-être l'importance pour les rois et les nantis de se faire enterrer dans une « Montagne Sacrée ». Ce qui est étonnant, c'est que chez les Mayas une pyramide aurait été utilisée dans certains cas comme lieu de sacrifice. Ce qui est sûr, aussi bien les Égyptiens, les Incas, les Mayas, que les Atlantes, connaissaient les sacrifices d'animaux. Platon raconte, par Critias interposé, comment ces cérémonies se déroulaient.

« ...Il y avait dans l’enceinte du temple de Poséidon des taureaux en liberté. Les dix rois, laissés seuls, priaient le dieu de leur faire capturer la victime qui lui serait agréable, après quoi ils se mettaient en chasse avec des bâtons et des noeuds coulants, sans fer. Ils amenaient alors à la colonne le taureau qu’ils avaient pris, l’égorgeaient à son sommet et faisaient couler le sang sur l’inscription. Sur la colonne, outre les lois, un serment était gravé, qui proférait de terribles imprécations contre ceux qui désobéiraient. Lors donc qu’ils avaient sacrifié suivant leurs lois, ils consacraient tout le corps du taureau, puis, remplissant de vin un cratère, ils y jetaient au nom de chacun d’eux un caillot de sang et portaient le reste dans le feu, après avoir purifié le pourtour de la colonne. Puisant ensuite dans le cratère avec des coupes d’or, ils faisaient une libation sur le feu en jurant qu’ils jugeraient conformément aux lois inscrites sur la colonne et puniraient quiconque les aurait violées antérieurement, qu’à l’avenir ils n’enfreindraient volontairement aucune des prescriptions écrites et ne commanderaient et n’obéiraient à un commandement que conformément aux lois de leur père. Lorsque chacun d’eux avait pris cet engagement pour lui-même et sa descendance, il buvait et consacrait sa coupe dans le temple du dieu ; puis il s’occupait du dîner et des cérémonies nécessaires. Quand l’obscurité était venue et que le feu des sacrifices était refroidi, chacun d’eux revêtait une robe d’un bleu sombre de toute beauté, puis ils s’asseyaient à Terre dans les cendres du sacrifice où ils avaient prêté serment et, pendant la nuit, après avoir éteint tout le feu dans le temple, ils étaient jugés ou jugeaient, si quelqu’un en accusait un autre d’avoir enfreint quelque prescription.... »

Il ne faut d'ailleurs pas chercher très loin pour retrouver des traces de sacrifice de taureaux, il suffit d'aller dans le sud de la France, ou en Espagne. Même si les corridas ont changé de sens entre temps, il semble bien que les racines de ce genre de « sport » soient beaucoup plus anciennes que certains le croient. Il est presque sûr que les égyptiens avaient eux aussi des cérémonies de sacrifice de taureaux, qu'ils les faisaient d'abord combattre entre eux. Ils ont eu en tous cas des autels spécifiques à ces genres de cérémonies, qui risquent d'être assez proches de celles racontées par Platon dans les dialogues de Critias et Timée. Les Mayas et Incas, eux, avaient apparemment préféré le sacrifice humain et surtout le sacrifice de jeunes filles, qui étaient traitées ensuite comme des déesses, mais cela leur faisait une belle jambe. Les sacrifices humains ne sont pas tout à fait des reliques du passé, ils se font, à ce jour, très régulièrement sous forme d'attentats suicide, meurtres rituels et autres homicides volontaires. Même la France a connu ce genre de sacrifice, il suffit d'aller visiter Rouen un de ces jours et de lire une petite plaque commémorative sur la Place du Vieux Marché. Là aussi on avait sacrifié quelqu'un de très connu, c'était soit disant pour la purification de son âme par le feu, mais c'était et ça reste un sacrifice religieux. Puis il y en avait et il y en avait eu d'autres, surtout quand on cherchait un coupable pour la peste. On trouvait toujours une vieille femme, ou un vieux monsieur tout seul, qu'on pouvait accuser de sorcellerie et d'être à l'origine du fléau et de le, ou la, condamner au bûcher, là aussi soit disant pour la purification de son âme par le feu.

Une autre chose qui pourrait avoir ces racines en Atlantide, c'est le Tennis. Il semble que le Tennis trouve ses racines dans un même genre de sport chez les Basques, qui à leur tour auraient hérité ce sport des Atlantes. Mais il n'existe à ce moment aucun écrit de Platon, ni lecture de Cayce qui le confirme. Il ne faut, dans ce contexte, pas oublier qu'une partie des Atlantes avaient trouvé refuge dans les Pyrénées et qu'ils avaient pu amener ce sport avec eux. D'ailleurs, la langue Basque, qui fait bande à part, aurait pu trouver, elle aussi, sa racine en Atlantide, tout comme celles des Berbères et des Guanches, les habitants originaux des îles Canaries.

Les Guanches :

Les Guanches, premiers habitants des îles Canaries, découvertes par Lancelotto Malocello en 1312, ont comme les Berbères et les Européens, la même origine. Ils partageaient ainsi les yeux bleus ou gris, une chevelure blonde et la grande taille avec les Berbères et les Européens. Les Guanches connaissaient, selon l'île, un système politique basé sur une autocratie héréditaire, soit d'autorités élues. Ce qui est particulier, lors de leur découverte, c'est qu'ils croyaient d'être les seuls survivants d'une catastrophe planétaire : de plus ils avaient divisé leurs îles en dix parties avec dix rois. Une autre particularité est le traitement qu'ils réservaient aux morts : ils les embaumaient, tout comme les Égyptiens et les Mayas le faisaient, même si cette pratique ne semble pas avoir été systématiquement appliquée à tous les habitants. Le fait que sur certaines îles les habitants vénéraient le Soleil, la Lune et les étoiles, est un autre point commun qu'ils partageaient avec les Égyptiens, Mayas et d'autres régions dont on suppose qu'elles avaient accueilli les survivants de l'Atlantide.

Les Berbères :

La question de l'origine des Berbères, qui partagent avec les Guanches et les Européens, comme les analyses d'ADN mitochondrial l'attestent, les mêmes origines. Cette question d'origine est un sujet déjà très ancien, puisque même les historiens de l'antiquité se sont penchés sur la question. Les récits de l'antiquité et du Moyen Âge donnaient à ce peuple une origine Perse ou Égyptienne. Mais les analyses d'ADN, d'ossements et les écrits historiques semblent prouver le contraire. L'analyse de l'ADN côté mère, l'ADN mitochondrial donc, semble indiquer une origine qui remontait jusqu'à 30 000 ans avant notre ère. Ils avaient donc à l'origine une allure comme les Guanches et les Européens et avaient comme eux des yeux bleus ou gris, une chevelure blonde et une grande taille. Il y a, semble-t-il, un nombre de mythes qui attestent que les Atlantes, fuyant leur pays en perdition, n'auraient pas seulement, malgré les grandes pertes en cours de route, accosté dans les Pyrénées, le Yucatan et l'Égypte, mais également en grand nombre sur les côtes de l'actuel Maroc. Ce qui attesterait l'origine Atlante des Berbères.




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