Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
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Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

Y a-t-il la place pour une île au milieu de l'océan Atlantique ?


S

i nous nous posons la question; « Y a-t-il la place pour une île au milieu de l'océan Atlantique ? », beaucoup de scientifiques contemporains vont nous répondre négativement, car une telle île n'est pas censée avoir existé. Nos chers scientifiques se basent là sur des connaissances connues à ce jour, sans même les remettre en question. Pourquoi devrions nous les remettre, dans une certaine mesure, en question ? D'une part la science d'aujourd'hui pourrait avoir raison, quand elle prétend que les plaques tectoniques, celles de l'Amérique du Nord et Eurasienne, s'ajustent parfaitement. Mais d'autre part, cette même science oublie qu'il ne faudra pas aligner les côtes visibles sur une carte géographique, qui ne représentent que les bords de l'océan Atlantique, mais plutôt les socles continentaux, c'est à dire les lignes côtières à une profondeur de deux à quatre mille mètres. Si nous procédons à un examen de l'alignement de ces lignes côtières, et de celui des socles continentaux, nous pouvons constater que l'ensemble n'est pas tout à fait complet. Si nous alignons les socles continentaux d'aujourd'hui, nous pouvons trouver de petits trous entre ces lignes d'alignement. Ces petits trous ont cependant quand même une taille de plusieurs milliers de kilomètres et laissent ainsi largement la place pour une île, voire un petit continent, aux dimensions avancées par Platon. Nous pouvons expliquer la théorie de tectonique des plaques aussi bien avec une île au milieu de l'océan Atlantique, que sans cette île. Les deux plaques tectoniques sont en fait tellement grandes qu'une légère déformation lors de la dérive pourrait très bien expliquer la présence d'une île au milieu, même si cette île n'est visible aujourd'hui que sous forme de montagnes sous-marines.

Avant que les continents aient commencé à dériver, la Terre était construite d'un grand super-continent, qui avait commencé à se casser en plusieurs continents et à dériver dans les directions diverses depuis les derniers millions d'années. C'est en ré-ajustant tous les continents en un super-continent, que nous nous apercevons qu'il manque un petit bout de plaque continentale qui va depuis la ligne Terre Neuve - Irlande, jusqu'à la ligne Libéria - Guyane Française. Ce bout de continent qui manquerait à cet endroit n'était certainement pas grand, mais mesurait quand même un bon millier de kilomètres de large sur quelques milliers de kilomètres de long. Cette taille n'est certainement pas grande par rapport au reste des continents, mais elle reste quand même suffisante pour couvrir entièrement le Moyen Orient d'aujourd'hui et pourrait pour cette raison très bien correspondre à la taille que Platon avait avancée quand il parlait de l'Atlantide.

C'est quoi, la dérive des continents ?

Nous devrions regarder la dérive des continents d'un peu plus près, car la raison de cette dérive doit rester encore un peu dans le flou pour la plupart d'entre nous. Même si l'existence de cette dérive des continents devrait être une évidence pour la plupart des scientifiques et également pour ceux qui étudient la géographie, ce ne devrait pas être une évidence pour nous, les gens communs.

Nous devrions nous rendre compte que la Terre n'est pas, en dépit de son apparence, quelque chose de solide. La Terre est en effet une boule de roche en fusion avec en son centre un noyau composé de fer et de nickel cristallisés. Sur cette boule en fusion flotte une petite croûte bien mince de roche refroidie, que nous appelons, ( entre nous, pour les parties les plus épaisses ) des continents, tandis que les parties les plus minces sont couvertes d'une couche d'eau salée, les mers et océans. Maintenant à cause de la différence de température entre le centre de la Terre et cette petite croûte à l'extérieur, des courants de convection se créent, comme dans une casserole remplie d'eau bouillante. Il y a donc des endroits où ce courant monte, d'autres où il se déplace latéralement, puis des endroits où il descend. Quelques endroits où ce courant monte, c'est par exemple l'océan Atlantique et l'océan Indien. Parmi les endroits où ce courant descend, ce sont par exemple le Japon et la Californie, tous les deux connus pour leurs tremblements de Terre. Les déplacements latéraux de ces courants se font principalement sous les plaques tectoniques, qui les suivent. Nous voyons donc que les continents ne sont pas quelque chose de solide, mais des plaques de roches solidifiées qui flottent sur la surface d'un courant, comme des plaques de glace flottent sur l'eau d'une rivière. En constatant cela, nous pouvons donc bien nous imaginer que lesdites plaques vont entrer en collision à l'endroit où les courants descendent. D'autre part, là où les courants montent, les continents s'écartent les uns des autres.

Nous voyons donc que le milieu de l'Atlantique est un de ces endroits où les continents s'écartent. Cet écartement à pour résultat que la croûte terrestre reste très mince à cet endroit et qu'elle restera de ce fait là très fragile. Ce qui reste cependant moins facile à expliquer, c'est comment quelque chose, ou même le plancher océanique en son entier aurait pu descendre à un endroit où les courants de magma montent. Nous pouvons nous attendre à ce que de petits bouts de roche, tels que des îles, se déplacent latéralement avec ce courant de magma, mais jamais à ce qu'ils se mettent à descendre à contre courant. Nous pouvons donc admettre que le plancher de l'océan Atlantique n'est pas descendu tout seul, mais bien à cause d'une force extérieure.

C'est quoi, une faille tectonique ?

Ce qui va de soit pour certains, ne serait pas une évidence pour les autres. Comme nous avons pu le voir, la croûte terrestre est composée de plaques, qui dérivent chacune dans une direction différente. Il y a, à cause de cette dérive, des endroits où les plaques rentrent en collision, et d'autres endroits où ils s'écartent. Ces endroits, nous les connaissons mieux comme failles tectoniques. Il y a un troisième type de faille, les failles où le déplacement est latéral. Une célèbre faille de ce type est celle de Californie, le “ San Andreas Fault ”. Une faille, où les plaques tectoniques s'écartent, est celle du milieu de l'océan Atlantique. Un des endroits où les plaques tectoniques rentrent en collision, est la région méditerranéenne. Là, la plaque Africaine glisse sous la plaque Européenne, donnant naissance aux Alpes et aux Pyrénées. Un autre est la plaque Indienne, qui, glissant sous la plaque Eurasienne, est à l'origine de l'Himalaya. Un troisième exemple de ce type est l'Amérique du Sud, là c'est une plaque de l'océan Pacifique qui glisse sous la plaque Sud Américaine, donnant naissance aux Andes.

La dorsale Médio-Atlantique, a-t-elle toujours été au-dessous de l'eau depuis les dernières trente millions d'années ?

Certains scientifiques prétendent, résultats de sondages de sol à l'appui, que la dorsale Médio-Atlantique aurait dû se trouver au-dessous de l'eau de l'océan Atlantique depuis les dernières trente millions d'années. Ces scientifiques se basent là sur quelques prélèvements de sol faits dans ces zones par les instituts tels que l'Institut Français de la Mer, compétent dans ce genre de travaux. Nous devrions cependant, bien nous rendre compte de la différence entre les deux phrases : « depuis trente millions d'années » et « il- y a trente millions d'années » Cela va de soi que la différence est énorme, la première suppose que rien n'a bougé depuis trente millions d'années, tandis que la deuxième phrase laisse ouverte toutes les possibilités, y compris l'existence d'un petit continent. Nous pouvons d'ailleurs nous livrer à un petit exemple ; admettons qu'une telle catastrophe survienne en France. Un gros astéroïde s'écrase dans l'océan Atlantique entre les îles des Açores et la côte Française. Le premier résultat direct serait un grand trou dans le sol de l'océan Atlantique exposant l'eau à la roche en fusion, dont la température dépasse largement les milliers de degrés. Le deuxième résultat direct serait un énorme tremblement de Terre, certainement quelque chose de l'ordre neuf sur l'échelle de Richter, voire même dix ou plus. Le troisième résultat direct serait un tsunami, balayant tout sur son passage. Ensuite viendraient les conséquences indirectes, dont la première serait le résultat du réchauffement de l'eau de l'océan, dont l'évaporation génère de grosses pluies et orages sur ce qui resterait du continent. La deuxième serait la descente d'une partie de la plaque vers une profondeur d'un millier de mètres. Admettons maintenant que dans quelques milliers d'années, quelqu'un se mettrait à chercher Paris. Où le chercherait-t-il ? Qu'est-ce qu'il pourrait encore trouver ? La première chose qu'il ferait probablement ; ce serait des carottages et sondages du sol, qui devraient se trouver maintenant à plusieurs milliers de mètres au-dessous des eaux de la mer. Ensuite il tirerait la conclusion, au vu de l'analyse de ces carottes, qui ne contiendraient que de la craie, que cette partie de la mer aurait toujours été au-dessous des eaux de la mer depuis plusieurs millions d'années et que Paris n'aurait jamais pu se trouver là.

L'histoire de l'Atlantide est pareille à l'exemple (un peu exagéré) cité ci-dessus. Car l'absence des parties de Terre molles n'exclut pas leurs présence dans le passé. Le fait que cette zone se trouve maintenant au-dessous des eaux de l'océan Atlantique, comme elle l'avait probablement fait il y a plusieurs millions d'années, n'exclut pas la possibilité que ces terres auraient pu se trouver un jour au-dessus des eaux de l'océan Atlantique.

Nous ne devrions pas oublier la trouvaille faite lors de la pose du premier câble télégraphique transatlantique. C'est pendant les sondages préalables effectués en route, qu'on avait trouvé, à la surprise de tout le monde, pas seulement des montagnes sous-marines, mais également de la lave. C'est justement cette lave qui avait une particularité, c'était en fait un type de lave refroidi à l'air libre, mais qui se trouvait maintenant à plusieurs milliers de mètres de profondeur. De plus, le fait que ce type de lave se trouvait là, au fond de la mer, ne pouvait pas remonter à plus de 20 000 ans. L'explication sur ces vingt mille ans, c'est que ce type de lave se dissout petit à petit dans l'eau salée et qu'il ne resterait plus rien après ces vingt mille ans. Cette trouvaille nous prouve donc que l'endroit où cette lave a été trouvée, se situait premièrement au-dessus du niveau de la mer dans le passé et deuxièmement que cet événement, qui a fait descendre ces montagnes au fond de la mer remonte forcement à moins de vingt mille ans.

L'alignement des continents :

 



Le principal argument contre une importante île, dans l'ordre de grandeur avancé par Platon, c'est à dire plusieurs milliers de kilomètres carrés, c'est que les bords des plaques continentales semblent s'emboîter parfaitement, comme on peut voir sur des illustrations comme celle-ci. Si nous dressons une carte des bords des plaques, en suivant non pas les lignes côtières, mais les lignes des plaques elles mêmes, c'est à dire une ligne fictive d'une profondeur variant entre mille et trois mille mètres, nous voyons apparaître une île au milieu de l'océan Atlantique, comme la deuxième image nous le montre. Ce qui est étonnant, c'est que le côté Est de cette île ressemble à une empreinte négative d'une partie du côté Ouest de la plaque Eurasienne. Cette île a l'air de remplir l'espace entre la côte ouest de la plaque eurasienne et une ligne fictive nord-sud allant de la plaque celtique au bord de l'Irlande, jusqu'au sud du Maroc. Nous pouvons ainsi constater que les plaques tectoniques s'enboîtent aussi bien avec une île au milieu que sans cette île.




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Wolter Smit, Courcelles sur Seine, France
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