Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
Les dieux partis ches eux.
Nos religions.
Évidences archéologiques.
La trouvaille de Dr Brown.
Évidences dans les mythes.
Était-elle l'Atlantide ?
Remerciments.
Liens.
Fichiers à télécharger.
Achetez la version paper :   Support independent publishing: Buy this book on Lulu.     Achetez "Encore dix jours" :   
Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
Support independent publishing: Buy this book on Lulu.
   
Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

Les alignements planétaires.


L

es alignements de planètes, sont le fait que les planètes se trouvent toutes alignées par rapport au Soleil. Il ne faut, par contre, pas confondre ce phénomène avec ce que les astrologues appellent une conjonction de planètes. Une conjonction de planètes est un phénomène, que nous trouvons très fréquemment dans l'astrologie, où deux ou plusieurs planètes ont l'air d'occuper la même place dans le ciel. C'est en fait un phénomène trompeur, car les planètes sont en réalité à des millions de kilomètres de distance les unes les autres. Un alignement par contre, est un phénomène assez rare. Car il arrive parfois, que certaines planètes se trouvent dans le même secteur vis à vis du Soleil. L'alignement qui nous intéresse, est celui où les grandes planètes se trouvaient toutes dans le même secteur et les planètes Vénus et Terre dans le secteur opposé du Soleil. Les alignements, où les trois grandes, Uranus, Saturne et Jupiter, se trouvent d'un côté du Soleil et les planètes Vénus et la Terre de l'autre, se font assez irrégulièrement. Ce devrait être clair qu'avec des durées d'orbites aussi différentes, puisqu'aucune de ces planètes n'a une orbite avec des chiffres ronds, que les moments d'alignements devraient être assez rares, mais aussi très irréguliers.

Nous savons que le système solaire n'est pas seulement rempli de planètes et mini-planètes, mais également d'un grand nombre de supposés astéroïdes. Les astronomes ont, à ce jour, répertorié plusieurs dizaines de milliers de ces cailloux, dont la taille varie entre celle d'une maison jusqu'à plusieurs fois la taille d'une grande ville telle que Paris. La plupart d'entre eux ne sont que numérotés, par contre les plus anciens ont reçu un nom. Un de ces noms est par exemple celui d'Adonis, un astéroïde qui vient régulièrement frôler l'orbite Terrestre. Ces cailloux, que nous appelons donc astéroïdes, ont pour la plupart des orbites très asymétriques et elliptiques. Ces types d'orbites, amènent les astéroïdes parfois assez dangereusement près de la Terre, comme ce fut le cas, très récemment. Certaines orbites croisent même l'orbite Terrestre, il n'est donc qu'une question de temps pour que ceux là s'écrasent un beau jour sur la Terre. Ces orbites de ces astéroïdes ne sont pas seulement très asymétriques et elliptiques, mais également très instables et il ne suffit pas grand chose pour leur faire changer de route avec toutes les conséquences qui pourrait se produire ! Il ne faut donc pas beaucoup de fantaisie pour imaginer, dans une condition assez rare telle qu'un alignement de planètes, qu'un astéroïde qui s'approcherait déjà beaucoup trop près de la Terre, finirait bien par tomber à cause d'un tel alignement. Nous pouvons ainsi prendre l'exemple d'un alignement tel qu'il avait eu lieu en Février de l'an 9716 avant Jésus-Christ. Là, les trois grandes planètes Uranus, Saturne et Jupiter se trouvaient toutes les trois dans le secteur Août, pendant que la planète Vénus et la Terre se trouvaient dans le secteur Février. Le cumul de gravité aurait été suffisant pour dévier un astéroïde de son orbite habituelle, pour le faire s'écraser sur Terre, comme sur l'illustration. Cette illustration montre deux exemples d'orbites et comment ces orbites auraient pu être modifiées de sorte que l'astéroïde ou la comète seraient allés s'écraser sur la Terre.   

Monsieur Otto H Muck avait évoqué dans son livre que l'astéroïde qui serait tombé sur la Terre, aurait appartenu à un groupe d'astéroïdes auquel appartient également l'astéroïde Adonis. Adonis est l'un des premiers astéroïdes, frôlant la Terre, à avoir été observé. Il a été découvert par Eugène Delporte en 1936 et il a été baptisé du nom d'Adonis, jeune et beau chasseur et aimé de la déesse Aphrodite dans la mythologie grecque. L'astéroïde fait, selon les spécialistes, 1 kilomètre de diamètre et il a une orbite d'une durée approximative de deux ans et demi. Cet astéroïde passe en fait régulièrement assez près de la Terre et il passera pendant ce siècle pas moins de six fois à moins de trente millions de kilomètres de la Terre. Le nombre d'astéroïdes connus à l'heure actuelle dépasse largement les cent mille, mais ils sont pour la plupart de petits objets.

Il y a peu de chance qu'il existe encore aujourd'hui parmi les astéroïdes un objet assez grand, pour causer les mêmes dégâts que celui qui avait fait couler l'Atlantide. Cela n'exclut cependant pas qu'un tel objet ait existé dans le passé. Premièrement, même si nous disons qu'un astéroïde d'une telle taille n'existe pas, il faudra peut-être aussi se dire qu'il n'existe plus. Car il devrait être clair qu'une fois tombé, il n'existera plus. Une autre chose que nous ne devrions pas perdre de vue, est le fait que dans la zone à l'extérieur de Pluton, qui s'appelle le « Kuiper Belt », se trouvent des millions de cailloux de toute taille. La plupart d'entre eux nous les voyons en tant que comètes, qui décrivent, comme les astéroïdes une orbite elliptique et très instable. C'est justement cette instabilité et le fait que nous ne connaissons pas la plupart d'entre eux, qui rendent ces objets aussi dangereux. Ces objets, que nous appelons donc comètes, peuvent surgir de nulle part en très peu de temps, comme nous avons pu le voir avec la comète Shoemacher-Levy, qui s'était écrasée sur Jupiter. C'est justement dans cette zone où nous trouvons ces objets susceptibles d'avoir eu la taille et vitesse nécessaires pour avoir causé la disparition de l'Atlantide.

Même si nous parlons dans ce livre des astéroïdes, l'objet aurait bien pu être une comète. Surtout si nous tenons compte que les comètes approchent la zone où se trouve la Terre avec une vitesse bien supérieure à celle des astéroïdes et augmentent ainsi considérablement le degré de danger. La plus connue des comètes est celle de Halley, qui revient tous les soixante-dix-neuf ans, mais il y en a d'autres qui ont des orbites beaucoup plus longues, dont certaines pouvaient même dépasser les milliers d'années. Puis le plus grand danger de ces comètes est le fait qu'il reste très peu de temps entre le moment de leur détection et le calcul de l'orbite. Si nous découvrons donc un beau jour une autre comète, dont la trajectoire est telle qu'elle irait s'écraser sur Terre, le délai entre la détection de cette comète et le calcul de son orbite, ne laissera plus assez de temps pour faire quelque chose. Nous pouvons à ce sujet nous rappeler de cette comète de Shoemacher-Levy, là aussi il y avait très peu de temps entre le moment où elle a été découverte et le moment où elle est allée s'écraser sur Jupiter. Bon, cette fois c'était Jupiter qui a vu ces cailloux1 s'écraser sur elle, mais ça aurait pu être la Terre. C'est fort probable, qu'un tel scénario soit à l'origine de la disparition de l'Atlantide.

Pour revenir sur l'éventuelle importance d'un alignement des planètes, c'est que ce phénomène change d'une façon significative l'endroit à partir duquel un objet céleste sera capturé par la gravité terrestre. Il suffit donc qu'un alignement place toutes les planètes et le Soleil d'un côté de la Terre, que le cumul de gravité de toutes les planètes et le Soleil, fasse augmenter la distance à partir de laquelle d'autres objets célestes se feront capturer, s'ils se baladent un peu trop près de la Terre.

Un scénario, c'est qu'un tel objet qui venait à l'époque de l'Atlantide régulièrement très près de la Terre, comme l'astéroïde « Adonis » le fait encore, avait vu son orbite perturbée par un alignement de planètes. Une telle condition aurait pu modifier l'orbite telle, qu'une collision avec la Terre serait devenue inévitable.   

La plupart des astéroïdes ont une orbite très excentrique et elliptique, comme l'illustration le montre, contrairement à la plupart des planètes, qui ont de leur côté des orbites plutôt circulaires, ou presque circulaires. Nous pouvons voir, que certains d'entre eux, croisent régulièrement les orbites de la Terre, celui de Mars et même l'orbite de Vénus. Mr Otto H Muck était d'avis, que la disparition de l'Atlantide a été causée par un compagnon d'un des astéroïdes les plus connus à ce jour ; « Eros » (découvert en 1898), « Alinda » (1918), « Ganymède » (1924), « Amor » (1932), « Apollo » (1934), « Adonis » (1936), « Hermès » (1937). Ça ne veut absolument pas dire que c'était un compagnon d'un de ces astéroïdes et nous ne pourrons pas exclure l'existence dans le passé d'un astéroïde assez grand pour avoir été à l'origine de la disparition de l'Atlantide. Ce qui ne plaide pas en faveur de cette théorie, est le fait que la plupart des astéroïdes du groupe « Apollo », dans lequel se trouve également notre « Adonis », ont des tailles certes assez grandes pour provoquer un désastre majeur, mais pas suffisantes pour avoir déplacé des pôles d'une dizaine de degrés. Ce qui est sûr, même si cet astéroïde avait existé, il n'existerait plus maintenant. Puis c'est aussi certain, qu'il n'y a pas eu de compagnon de même taille, qui pourrait faire office de témoin silencieux.

Le tableau suivant représente les dates, allant de 5 228 ans avant Jésus Christ jusqu'à 15 891 ans avant Jésus Christ, représentant les alignement de planètes. Les angles ont été calculés par rapport au premier Janvier 2000 à 00 heures 00.

Quelques dates d'alignement : (Angles, degrés par rapport au 1ère Janvier)

      Mercure       Terre       Jupiter     Uranus   Lune
  Année      Vénus         Mars       Saturne    Neptune

 -5228 - 230 - 326 - 314 -  48 - 156 - 134 - 124 - 123 N
 -5228 - 292 - 350 - 329 -  56 - 157 - 134 - 124 - 123 N
 -5407 -  83 -   7 - 345 - 126 - 191 - 162 - 171 - 155 N
 -6776 - 283 - 114 - 109 - 312 - 317 - 317 - 272 - 272 N
 -6776 - 326 - 131 - 120 - 318 - 318 - 317 - 272 - 272 N
 -6955 - 181 - 172 - 151 -  36 - 352 - 345 - 319 - 304 N
 -7989 - 217 - 214 - 220 - 344 -  58 -  19 -  68 -  49 N
 -9178 - 242 - 296 - 323 -  97 - 150 - 147 - 122 - 133 N
 -9357 -  34 - 312 - 339 - 167 - 184 - 174 - 169 - 165 N
 -9357 -  95 - 336 - 354 - 175 - 185 - 174 - 169 - 165 N
 -9537 - 253 - 355 -  12 - 246 - 218 - 202 - 216 - 197 N
 -9537 - 308 -  16 -  25 - 253 - 220 - 202 - 216 - 197 N
 -9537 -  70 -  40 -  40 - 261 - 221 - 203 - 216 - 197 N
 -9716 - 165 -  58 -  57 - 331 - 255 - 230 - 263 - 229 N
 -9716 - 222 -  81 -  71 - 339 - 256 - 230 - 263 - 229 N
-15392 - 144 - 239 - 268 -  11 -  86 -  94 -  95 -  60 N
-15571 - 349 - 276 - 297 -  88 - 121 - 122 - 142 -  92 N
-15709 - 248 - 214 - 187 - 163 - 339 -   4 -  12 -  33 N
-15712 - 220 - 235 - 227 -  38 -  74 -  42 -  26 -  40 N
-15891 -  83 - 279 - 260 - 117 - 109 -  69 -  73 -  72 N
-15891 - 130 - 297 - 272 - 123 - 110 -  70 -  73 -  73 N


Les dates présentées ci-dessus ne représentent qu'un petit échantillon : il y a d'autres dates antérieures et postérieures. Cette liste sert surtout à démontrer que ces alignements de planètes se font d'une façon très irrégulière. Les nombres représentent l'angle en degrés vis à vis de la position de la Terre au premier Janvier à 00 heures 00. Si nous enlevons l'influence de la planète Mars, car sa masse n'est que de onze pour-cent celle de la Terre, nous trouverons deux fois plus de dates. Mais ce qui est frappant, c'est qu'il y a eu autant d'alignements aux alentours de la date mentionnée par Platon que dans celle du zodiaque de Dendérah. D'avoir autant d'indices vers la même période, est quand même assez frappant, même un peu trop, pour être une pure coïncidence.

Il faut, avant de répondre à la question ; « Pourquoi un tel alignement est-il important ? », se rendre compte que l'espace n'est pas vide et que l'apesanteur n'existe pas. Ce que nous appelons l'apesanteur de ceux qui sont dans l'espace, est en fait une chute libre perpétuelle, car on ne chute pas vers la Terre, mais autour d'elle. Il faut savoir que la gravité décroît certes au carré de la distance, mais elle ne sera jamais nulle. Ce qu'il se passe avec les objets et gens qui tournent autour de la Terre, c'est que la gravité de la Terre et la force centrifuge s'annulent. Dans l'espace règnent donc les mêmes lois que sur la Terre, les lois du plus fort. Nous trouverons donc autour de la Terre des zones où, les objets, seront attirés par la force gravitationnelle dans la direction du cumul de cette force. C'est évident, que tout près de la Terre, c'est la force gravitationnelle terrestre qui restera dominante. Par contre, en s'éloignant de la Terre, sa force gravitationnelle décroît et les autres planètes, puis le Soleil commencent à avoir leurs mots à dire aussi. Il existe de cette façon une zone autour de la Terre où tout objet qui s'y trouve restera prisonnier de la force gravitationnelle terrestre. Un tel objet, qui viendra donc trop près de la Terre, pourrait donc être capturé si sa vitesse s'avère insuffisante pour échapper à la force gravitationnelle terrestre. Un objet ainsi capturé par la force gravitationnelle terrestre commencera donc à décrire une orbite autour de la Terre. Mais il se pourrait qu'une telle orbite ne pourrait pas se faire et que la trajectoire l'amène vers une course de collision avec la Terre, avec toutes ses conséquences.

Une alignement des planètes est donc beaucoup plus important que nous ne pouvions l'imaginer initialement. Même si ces planètes ne sont que de toutes petites pointes dans le ciel nocturne, leur influence est tout autre. Puis au contraire de ce que nous pouvions croire, la planète Mars n'a qu'une toute petite influence sur le tout. La masse de la planète Mars n'est en effet que de onze pour-cent celle de la Terre. C'est évident, qu'une planète avec une aussi petite masse aussi éloignée de la Terre ne pouvait pas avoir une très grande influence. Les quatre grandes et surtout la Planète Jupiter, cumulent ensemble une masse qui est de quatre cents fois celle de la Terre. Même si leur influence décroît au carré de la distance et même si ces planètes se trouvent à l'opposé du système solaire, leur influence sur des objets en orbite est de loin supérieuree à celle de la Terre. Pendant cet alignement, la force gravitationnelle que la Terre exerce sur les objets orbitant à sa proximité, se trouverait ainsi multipliée par neuf. Cette force est, à des distances de un à dix millions de kilomètres, certes très petite vis à vis de celle du Soleil, mais pas négligeable. Elle est sans doute assez grande pour dérouter, ou avoir dérouté un astéroïde ou une comète de son orbite habituelle, rendant une collision avec la Terre inévitable.

Ces événements ne sont, si nous regardons la courbe de la température moyenne terrestre, pas aussi rares qu'on veut nous le faire croire. D'après ces courbes et surtout celles de la période d'entre dix mille ans et cinquante mille ans avant Jésus Christ, un tel événement risque de nous arriver à peu près chaque dix à vingt mille ans.

1   La comète de Shoemacher-Levy s'était scindée en neuf parties!




Rappel ! Ce texte est protégée par les lois des droits d'auteur. Le Code de la Propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L 122-5,2° et 3°a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et des courtes citations dans un but d'exemple ou d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant droit ou ayant cause est illicite » (art L 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.



 
     
Autres livres du même auteur :
Éditions Jean Voltaire
Wolter Smit, Courcelles sur Seine, France
Personal web site : French and in English