Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
Les dieux partis ches eux.
Nos religions.
Évidences archéologiques.
La trouvaille de Dr Brown.
Évidences dans les mythes.
Était-elle l'Atlantide ?
Remerciments.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

Le déluge, a-t-il eu lieu ?


L

e déluge n'est pas seulement mentionné par la Bible, mais également par pas moins de quarante-huit autres religions et cultes. Il y a, sans compter l'histoire de Noé dans la Bible, beaucoup d'autres mythes et contes au sujet des déluges et inondations et il semble que chaque culture a eu sa propre version d'une grande inondation. Plusieurs de ces contes contiennent d'étranges similitudes; Les humains sont coupables de la transgression. Dieu envoie une inondation comme punition. Des instructions sont envoyées à un individu pour construire un navire. Les instructions incluent d'assurer la survie de toutes les espèces. L'inondation détruit la vieille race. Après l'inondation, une nouvelle race, moins pêcheuse émerge pour repeupler la Terre. Une remarque particulièrement intéressante est celle de Platon ; il n'avait pas seulement mentionné un déluge, mais il avait parlé au pluriel, c'est à dire de déluges. Platon avait aussi noté que les gens en général ne se rappellent que du dernier événement et oublient qu'il y en avait eu d'autres auparavant. Une autre remarque de Platon, qui mérite d'être citée, c'est l'ampleur du désastre. Platon avait en fait bien écrit que seuls des bergers illettrés vivant dans les montagnes avaient survécu. Il avait d'ailleurs écrit que ces faits expliquent pourquoi on à aussi peu d'informations au sujet des déluges et inondations. Une indication intéressante est, qu'aussi bien Platon que la Bible nous informent, que ce déluge était provoqué par des pluies excessives, même si ce fait n'exclut pas un tsunami pour autant. Le fait qu'un tsunami n'avait pas été mentionné, nous indique probablement qu'il n'y avait pas eu de tsunami dans le bassin méditerranéen. Il reste par contre une différence entre les textes de Platon et ceux de la Bible. La Bible dit que toute la Terre avait été inondée ; Platon par contre avait bien noté d'une façon indirecte, que les montagnes n'avaient pas été inondées. La seule chose que Platon avait mentionné, c'est que les terres molles et meubles avaient été emportées par la pluie, ne laissant que la roche nue comme les os d'un corps perdu. Nous pouvons d'ailleurs nous demander ce que la Bible veut dire quand elle mentionne la Terre entière. Car il ne faut pas oublier qu'à l'époque où la Bible avait été écrite, la Terre était représentée comme un disque plat de 10 000 kilomètres, centré sur le bassin méditerranéen.

Simulation sur ordinateur d'un déluge provoquée par l'impact d'un corp céleste dans l'océan Atlantique au triangle des Bermudes.

Cette zone aurait effectivement pu être inondée. Surtout quand on s'imagine les survivants, c'est à dire ceux qui avaient eu la chance d'avoir un bateau, quand ils se virent entourés d'eau. Ces survivants doivent forcément en tirer la conclusion que c'était toute la Terre qui avait été inondée. En plus des textes religieux et ceux de Platon, il nous reste également les résultats de certaines fouilles. C'est dans plusieurs endroits de l'Irak d'aujourd'hui, que les archéologies ont trouvé des traces d'une très grande inondation. Nous pouvons donc admettre qu'une très grande inondation de type diluvien, provoquée par des pluies excessives, a effectivement eu lieu.

D'où venait l'eau de pluie du déluge ?

Mises à part des histoires mythiques et religieuses, ça devrait être une évidence que l'eau de pluie, qu'elle soit diluvienne ou non, ne peut pas venir de nulle part et ne peut également pas disparaître dans le néant. L'eau de la pluie, telle que nous la connaissons, c'est de l'eau évaporée qui se condense dans des régions et altitudes plus froides et devient ainsi de la pluie ou de la neige. Le fait, que le déluge ait existé, ne change rien au fait que l'eau de pluie devrait s'être évaporée auparavant. La quantité de pluie qui était tombée lors du déluge exclut la provenance des lacs et des forêts et ne laisse ensuite que l'océan atlantique pour avoir pu fournir une telle quantité d'eau. Nous ne devrions cependant pas exclure la possibilité que l'eau de pluie du déluge ne s'était pas évaporée, mais que cette eau aurait été projetée directement dans la stratosphère par l'impact lui même. Des modélisations sur ordinateur montrent, qu'un objet tombant dans l'eau avec une grande vitesse ne crée pas en première instance une vague, mais qu'il fait monter l'eau d'abord verticalement et c'est cette eau qui crée la vague en retombant. Ainsi, ce n'est pas exclu qu'une très violente collision ait propulsé l'eau jusqu'en stratosphère et que cette eau soit ensuite retombée comme pluie diluvienne. Nous ne pouvons non plus exclure une combinaison de ces deux hypothèses mentionnées ci-dessus. Mais aucun mythe ou légende ne fait par contre allusion à de l'eau salée, comme nous devrions l'avoir eue dans ce cas. Nous pouvons donc supposer que cette eau de pluie aurait dû être pour la plus grande partie de l'eau douce, de provenance de l'évaporation. Mais l'absence de mention de pluie salée dans les mythes et légendes ne veut pas dire qu'aucune partie de cette eau de pluie n'aurait pas pu venir de l'impact lui même. La quantité aurait pu être trop faible pour être remarquée.

Quelle source de chaleur était à l'origine de l'évaporation de cette eau de pluie ?

Ça doit être une évidence pour tout le monde, que l'eau de la pluie doit monter avant de tomber en forme de pluie ou neige. C'est clair que l'eau ne monte pas tout seul dans le ciel, mais que l'eau doit d'abord s'évaporer et c'est la vapeur d'eau qui monte. Cette vapeur est ensuite emportée par les vents sous forme de nuages. C'est quand ces nuages passent sur le continent et rencontrent des zones plus fraîches, que la vapeur d'eau se met à condenser. Cet effet de condensation, c'est à dire la transformation d'eau à l'état de vapeur en liquide, voire solide, est perçu par nous comme pluie, neige ou grêle. Normalement l'énergie fournie par le Soleil suffit comme source de chaleur nécessaire pour l'évaporation, mais dans le cas d'un déluge, cette source n'est pas suffisante pour avoir évaporé une aussi énorme quantité d'eau. D'où pouvait-elle donc venir ? Les deux autres sources de chaleur possibles, voire sources d'énergie, qui nous restent sont : le ralentissement que l'objet céleste avait subi quand il traversait la couche d'eau et les premières couches de terre, puis l''autre source est le fait que l'eau de mer avait été exposée au magma d'un bon millier de degrés. Nous pouvons, en comptabilisant le total de l'énergie apportée par l'impact lui même et la chaleur fournie par le magma, jusqu'à ce qu'il ait suffisamment refroidi pour former de nouveau une croûte terrestre, calculer que le total de l'énergie aurait été suffisant pour faire évaporer deux-cents millions de kilomètre-cubes d'eau. Une telle quantité d'eau de pluie aurait été suffisante pour couvrir la Terre entière d'une couche d'eau de soixante mètres à cinq-cents mètres pendant une bonne semaine ou plus.

Il est d'ailleurs intéressant de constater que les prêtres égyptiens avaient raconté à Solon qu'il n'y avait pas un, mais des déluges. Ils avaient même insisté sur le fait que certains peuples et spécialement ceux des régions montagneuses, se trouvaient à répétition avec un pays détruit. Selon eux, les eaux descendant de la montagne détruisaient tout sur leur passage et ne laissaient comme mémoire que celle des montagnards et bergers illettrés. Ils prétendaient que le peuple égyptien aurait été moins touché par ces événements, car habitué à des inondations du Nil, et au fait que le pays est assez plat, en tout cas en ce qui concerne la région de Guizeh.

Nous devrions, même si les faits d'un déluge couvrant entièrement la Terre restent scientifiquement peu crédibles, nous rendre compte que ces genres d'incidents restent tout à fait parmi les possibilités. Et ceci en tenant compte du grand nombre de mythes et religions, qui font d'une façon indépendante allusion aux mêmes faits. Nous pouvons donc estimer que l'existence d'au moins un déluge devrait être une certitude.

NOTE :

Une petite note concernant la transformation de l'énergie : l'inertie d' une voiture de ville, d'un poids de 660 kilogrammes, lancée à soixante-douze kilomètres à l'heure, correspond à l'évaporation totale d'un litre d'eau. C'est lors de l'accélération que le moteur du véhicule transforme l'énergie chimique en mouvement. Ensuite, lors du freinage, ce sont les freins qui transforment le mouvement en chaleur. En plus ce phénomène n'est pas linéaire, mais au carré de la vitesse. Donc, en doublant la vitesse, on multiplie la quantité d'énergie dépensée dans les freins par quatre ! La prochaine fois que vous allez chercher vos courses au supermarché le samedi, pensez donc qu'avec toutes vos accélérations et freinages effectués lors du trajet aller-retour, vous auriez aisément fait griller assez d'énergie pour faire bouillir et évaporer un seau d'eau !




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