Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
Les dieux partis ches eux.
Nos religions.
Évidences archéologiques.
La trouvaille de Dr Brown.
Évidences dans les mythes.
Était-elle l'Atlantide ?
Remerciments.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

Était-elle l'Atlantide ?


A

vant de répondre à la question « Était-elle l'Atlantide », il convient de se rendre compte que beaucoup de gens diront NON ! Il y aura beaucoup de personnes qui auront vu une émission de télévision, lu un livre, consulté un document, qui prétend avoir trouvé l'Atlantide, comme beaucoup de scientifiques avant eux et d'autres qui suivront en déclarant avoir trouvé l'Atlantide à leur tour, çà et là. Car l'estime, que beaucoup de gens portent à un professeur, un archéologue ou un scientifique, est en général proportionnelle au statut social que cette personne occupe dans la société. Moi même, en tant qu'auteur de ce livre, j'ai passé pas mal de temps à examiner les différentes trouvailles, mais il y en a tellement, qu'on ne peut pas les énumérer dans ce livre sans le rendre ennuyeux. Je n'ai pas envie d'offenser des personnes de bonne réputation, mais je pense qu'il convient de suivre un raisonnement, comme cet industriel Heinrich Schliemann l'avait fait lorsqu'il cherchait la ville de Troie. Si nous prenons en considération ces trois indices trouvés jusqu'alors, les propos de Platon, puis en procédant à une adaptation du niveau du plancher océanique de l'Atlantique du Nord, nous obtenons une grande île au beau milieu de l'océan Atlantique, comme l'image de la page précédente en témoigne. Il ne sera, par contre, pas facile d'y trouver quelque chose. Cette zone, a maintenant une très grande profondeur et aller faire des fouilles archéologiques pour chercher une sorte de Pompéi sous-marin, ne sera pas une partie de plaisir et risque de devenir très coûteux.

C'est pour cette raison qu'on ne peut pas envisager un ratissage complet et systématique de la Dorsale Médio-Atlantique. Pour se rendre compte des difficultés, il faut se rappeler que la zone à rechercher, comme l'image de la page précédente en témoigne, est de 1 500 kilomètres sur 3 000 kilomètres, soit 450 millions d'hectares. Si nous comptons quatre plongées au moins par hectare à chercher, nous obtenons un milliard huit cents millions plongées, coûtant chacune jusqu'à cent mille Euro ! Nous pouvons nous rappeler à ce sujet le mal qu'on a eu pour retrouver le Titanic, dont on connaissait parfaitement l'endroit où il avait sombré. Il faut en plus s'imaginer la visibilité d'un tel engin de plongée de grande profondeur. Il n'y a aucune lumière du jour en cet endroit là et la visibilité elle même est celle d'un jour de brouillard : vingt mètres tout au plus.

Ceci contraste avec une zone comme le Grand Banc de Bahamas, pour citer un exemple, où l'accès reste très facile aux plongeurs amateurs et professionnels. Cette zone est très populaire pour la plongée sous-marine, à cause de ces eaux claires et sa faible profondeur. C'est pour cette raison qu'une grande quantité de trouvailles a été faite à cet endroit. C'est d'ailleurs normal, plus on cherche, plus on trouve.

La raison pour laquelle on n'a pas encore trouvé quelque chose au milieu de l'océan Atlantique, est simplement dû au fait que cette zone n'est pas très accessible aux professionnels, puis totalement inaccessible aux amateurs. Nous pouvons donc constater que les trouvailles faites dans cette zone restent hasardeuses. Ces trouvailles ne sont découvertes que par ceux qui tombent dessus par hasard en faisant des recherches pour d'autres choses et d'autres raisons.

Mais prétendre, que l'Atlantide ne pourrait jamais s'y trouver parce qu'on n'a simplement pas cherché quoi se soit à cet endroit, c'est aller trop loin. L'Atlantide s'y trouve certainement, il suffit de chercher. Il suffit de mettre tous les indices bout à bout pour se faire une image de l'Atlantide. Il faut peut-être arrêter de supposer des choses, mettre de côté les prétentions nationales, et, comme cet industriel allemand, Heinrich Schliemann, l'avait fait à la fin du 19ème siècle en cherchant la ville de Troie, commencer par chercher là où la légende indique où l'Atlantide devrait se trouver.

Depuis le temps que j'étudie la question de l'Atlantide, on me demande fréquemment pourquoi il n'y a pas plus de traces et d'écrits sur l'Atlantide.

Commençons avec les traces, nous savons, d'après les dialogues de Platon, que les événements recherchés remontent au moins à 12 000 ans, puis, en considérant le peu de traces qui nous restent à ce jour des Romains, il ne faut pas s'attendre à trouver beaucoup de choses d'une époque six fois plus ancienne. Les seuls endroits qui semblent avoir conservé des traces d'anciennes civilisations, sont justement ces zones qui ont été immergées par les fontes des glaces de l'ère glaciaire, c'est à dire les eaux de mer à moins de 130 mètres. Pour les traces de l'Atlantide elle même, il faut se poser quand même la question : avons-nous bien cherché au bon endroit ? Car il est facile à comprendre qu'on ne risque pas de trouver quelque chose là où elle n'est pas : il faudrait déjà commencer à chercher au bon endroit. Pour comprendre la deuxième raison d'aussi peu de traces, il suffit de lire attentivement la description de la destruction elle même. Selon Platon il ne reste de l'île de l'Atlantide, que de petites îles comme les os d'un corps perdu. En tout cas, ce genre de phrase veut tout dire. Nous ne risquons pas d'y trouver grand chose.

Le deuxième point, ( les écrits ) va dans le même sens que les trouvailles archéologiques : plus un événement est éloigné dans le temps, moins de traces écrites existeront. En ce qui concerne les Atlantes, il semble y avoir eu une société déjà très avancée aussi bien au niveau culturel, qu'au niveau technique. Il ne faut donc pas exclure qu'il y en ait eu certains qui savaient ce qui allait arriver. Mais où cacher toutes ces connaissances ? Mettez-vous à leur place ! Il semble bien évident que les dialogues de Platon soient incomplets. Soit que Platon ne les avait jamais finis, soit, ce qui est plus probable, qu'une partie avait été détruite. Mais oui, chaque civilisation croit que sa culture est la meilleure et détruit systématiquement les écrits qu'elle juge hérétiques. En les remplaçant aussitôt avec l'histoire et la culture forgées à leur image. Nous avons ainsi pu assister d'une façon indirecte à la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie par César et les armées musulmanes, puis à la destruction des archives des Mayas par les hommes de Hernán Cortès et son évêque. Puis nous pouvons parier qu'une partie des dialogues de Platon avait été détruite également de la même façon. Car il est bien connu que Platon était souvent en conflit avec ses contemporains, je crois même qu'il faillit être condamné à mort. Il est de ce fait tout à fait envisageable qu'une partie de ces dialogues ait été détruite, car contraire aux croyances culturelles et scientifiques de l'époque. C'est déjà une chance que les dialogues que nous possédons aujourd'hui ne l'avaient pas été par l'église catholique du Moyen-Âge. Car à l'époque, il suffisait de dire que la Terre était ronde et tournait autour du Soleil et sur elle même, pour joindre un autre monde et voir son âme purifiée par le feu.

Culture et population

Nous avons déjà vu qu'il existe deux visions différentes de l'Atlantide, même trois si on compte les régressions de Mr Bernard et Mr Duboy. Il y a la version officielle, “traduite” par des prêtres égyptiens et narrée à Solon, puis la version vue par le peuple, relatée par Mr Edgar Cayce. La version de Platon nous laisse une vision d'une société qui a beaucoup de ressemblances avec les sociétés de la Grèce et l'Égypte ancienne. En mettant ces trois visions à côté les unes des autres, on obtient une image qui ressemble étrangement à l'Égypte ancienne. Puis on peut supposer qu'on y trouve un peu de la société indienne. Les dialogues de Platon, qui étaient visiblement les versions officielles, témoignent d'une religion polythéiste, comme celles des Grecs et des Égyptiens. Les témoignages de Mr Bernard et Mr Edgar Cayce nous décrivent aussi qu'une partie de la société Atlante était visiblement monothéiste : cette partie était selon Mr Cayce composée des ancêtres du peuple Juif d'aujourd'hui (Lecture 1007-3). Si nous lisons bien certaines lectures de Mr Edgar Cayce, nous pouvons constater qu'il parle parfois, de ce qu'il appelle, “des choses”. Même si certains du milieu ésotérique veulent voir dans ces choses des mi-animaux - mi-humains, comme dans la mythologie Grecque, un examen attentif des lectures de Cayce, ne permet cependant pas d'en conclure que ceci était le cas. Car il semble que ces choses étaient bel et bien des humains traités comme des animaux, une sorte de caste inférieure, ou une caste d'intouchables comme dans l'Inde d'aujourd'hui. Il suffit d'ailleurs de descendre dans le dix-neuvième siècle ou avant pour constater que nos paysans et ouvriers de l'époque n'étaient guère mieux traités.

Même si la race des Néanderthaliens a disparu 29 000 ans avant Jésus Christ, les récits de Cayce prêtent à croire que ces “choses” pourraient bien avoir été de cette race. C'est évidemment très tentant de conserver une race bonne travailleuse et obéissante, pour faire le sale boulot, ce que nous laissons aujourd'hui volontairement aux travailleurs immigrés. C'est en tout cas ce qui pouvait justifier la classification “choses”, dûe à l'aspect assez différent de cette race.

On a vu que l'île de l'Atlantide avait quand même eu une taille d'au moins mille sur deux mille kilomètres. Puis que l'Atlantide avait été divisée en dix parties, avec une organisation étatique très proche d'une confédération. En plus de cela, les récits de Platon, les mythes Maya et les lectures de Cayce, nous permettent d'estimer le dénombrement de la population. Ces récits ne nous permettent malheureusement pas de savoir comment l'organisation politique se faisait. Les dialogues de Platon nous décrivent une autocratie monarchique héréditaire. Mais si nous tenons compte des habitudes des Guanches, survivants supposés de l'Atlantide, il se pourrait que certains états de l'Atlantide avaient, comme eux, un système de dirigeants élus.

Quelques caractéristiques de l'Atlantide :

  • 3 Millions de kilomètres carrés.
  • Fédération de dix états, dont une chapeautait les neuf autres états.
  • Ils contrôlaient politiquement et militairement le bassin Méditerranéen, le Yucatan, les îles du golfe du Mexique et probablement d'autres régions.
  • 64 Millions d'habitants. (Source Maya!)
  • Ville principale, Poséidon, ±2 000 000 habitants.
  • 92% Des habitants vivaient en campagne.
  • 25 Millions d'habitants dans la plaine de l'état principal. (60 000 districts de 138 hectares chacun.)
  • Une armée de milice, comptant 1 260 000 hommes.
  • Deux religions, une Polythéiste et une Monothéiste.
  • Une culture très branchée sur le savoir et le culturel.
  • Ils avaient vers la fin de leur existence un niveau technologique supérieur au nôtre.
  • Ils connaissaient une source d'énergie dont nous ne savons rien à ce jour.

A quoi ressemblerait le paysage de l'Atlantide ? Nul ne le saurait, à moins que l'Atlantide refasse surface, comme Cayce l'avait prédit. Mais en inspectant la configuration du terrain, on peut quand même chercher par ci et par là une configuration identique. La région de la ville principale Poséidon (ou Poséida selon Cayce), avec sa plaine de 350 sur 220 kilomètres et ses montagnes au nord, fait penser à la plaine de la rivière Pô, au nord de l'Italie. Sauf que le nord de l'Italie, sans la botte, est deux fois plus petite. Mais cela donne quand même une impression de la taille et configuration du terrain.

Pour l'agriculture, les champs auraient probablement été irrigués comme les indiens de L'Amérique du Sud le faisaient et comme les hommes du désert le font toujours, avec des champs entourés de petits canaux, dans lesquels coule l'eau de l'irrigation. Il est intéressant de noter que les Valaisans, c'est dire les habitants du Valais du Rhône en Suisse, avaient un système similaire, qui fonctionnait toujours à l'époque où j'y habitais. Ils appelaient ces canaux des “Bisses”. Il y en a un qui est maintenu en état à des fins touristiques et qui vaut la peine d'être visité. Ce Bisse s'appelle “Bisse de Savièse” et il est ouvert au public. Personnes ressentant le vertige s'abstenir ! Un autre qu'on peut visiter en randonnée, est le “Bisse de Nandaz”.

Le reste du pays était assez montagneux, avec un énorme volcan de plus de 5 000 mètres au milieu du pays. Ce qui fait penser un petit peu aux îles Japonaises, là aussi on a ce genre de configuration de terrain, avec un grand volcan au milieu du pays, qui est en plus considéré comme une montagne sacrée. Les Atlantes, eux aussi, semblent avoir eu la notion de montagne sacrée, ils faisaient en tout cas des sacrifices en haut de cette montagne, où brûlait un feu éternel.

La configuration de la ville principale, avec ces trois anneaux de canaux, n'est pas très étonnante en soi. Il ne faut pas oublier que toutes les villes avaient un système de défense, dont certains construisaient des murs, d'autres un plan d'eau où ils utilisaient la Terre pour le faire entre le canal et la citadelle. Mais comme toutes les villes, elles grandissaient et de ce fait il fallait déplacer les défenses vers l'extérieur. La plupart ont dû combler les anciens canaux, mais il y a des villes qui ont ensuite reconverti ces canaux de défense en port maritime. La ville d'Amsterdam l'avait fait dans le passé et il nous reste maintenant ces fameux “Grachten”, qui étaient dans le seizième et dix-septième siècle d'abord des défenses de la ville, pour être devenus ensuite des ports maritimes. Il serait probablement de même pour la ville principale de l'Atlantide. D'abord une citadelle avec défenses pour les rois et prêtres et ensuite au fur à mesure d'autres défenses pour la population venue habiter dans les alentours. Puis il semble que les Atlantes n'aient pas comblé les anciens canaux, mais les aient, comme la ville d'Amsterdam le fera après eux, utilisés comme port maritime.

La ville principale de l'Atlantide, qui s'appelait probablement comme son mythique créateur, Poséidon, devrait, si nous additionnons toutes les distances, avoir eu une taille de quatorze kilomètres, avec la cité administrative, les rois, le gouvernement au centre, ensuite les nantis et des gens importants, puis le restant du peuple de la ville. Ce type d'image d'une ville ne serait pas trop différent des villes Européennes d'aujourd'hui. Nous pouvons d'ailleurs superposer la ville principale de l'Atlantide, Poséidon et Paris, pour constater que Poséidon déborde le boulevard périphérique Parisien d'un kilomètre de chaque côté. Nous pouvons nous faire ainsi une idée de l'importance de cette ville, surtout si nous tenons compte du fait que la ville de Paris comptait en 2004 à peu près deux millions d'habitants, et donc à peu près la même surface.

Est-ce que les Atlantes étaient de la même race que nous, ou pas ? Nous ne pouvons plus le vérifier de nos jours. Mais en lisant tous les mythes et même la Bible, les Atlantes risquent d'avoir été une race avec une espérance de vie nettement supérieure à la nôtre. Une espérance de vie allant jusqu'à 900, voire 1000 ans, ce qui leur donne évidement un net avantage. Avec une telle longévité, ils pouvaient mieux viser sur la formation culturelle et professionnelle, puis, contrairement à nos politiciens et hommes d'affaires, également planifier sur le long terme. C'est peut-être cette vision qui leur valait d'être considérés comme des dieux par d'autres peuplades moins évoluées.




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