Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
Les dieux partis ches eux.
Nos religions.
Évidences archéologiques.
La trouvaille de Dr Brown.
Évidences dans les mythes.
Était-elle l'Atlantide ?
Remerciments.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

La disparition, quand avait-elle eu lieu ?


F

aute de témoins oculaires, car même s'il y en avait, ils ne seraient plus en vie depuis longtemps, il faut donc se fier aux témoignages écrits et aux indications cachées dans les mythes et religions. Même ces traces écrites ne devraient pas être très nombreuses, à cause de ces mêmes religions. Il est même à craindre que la plupart des témoignages écrits aient été détruits sous des prétextes différente, dont un qu'on connaît bien, la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie. Cette dernière avait d'abord été détruite par César, ce qui restait ensuite aux égyptiens comme culture avait été détruit par les armées musulmanes. Mais les armées musulmanes et les Romains ne sont pas les seuls à blâmer, il y a aussi des conquérants Espagnols, eux aussi, n'avaient pas jugé utile de garder les écrits sacrés des Mayas, et ils avaient fait brûler toute leur histoire sous prétexte que ces écrits étaient hérétiques. C'est vrai que tout peuple dominant démontre une telle réaction ; chaque fois qu'un peuple est conquis, le conquérant détruit ou tente de détruire son histoire, pour la remplacer par une histoire forgée à son image.

Nous devrions, en conséquence, nous contenter de ce que Platon nous a laissé. Cet écrit, plus connu sous le nom des dialogues de Critias et Timée, risque bien d'être une exception parmi des témoignages ayant survécu jusqu'à nos jours. C'est peut-être que l'église catholique n'avait pas jugé ce document comme hérétique, échappé ainsi miraculeusement aux folies destructrices des religieux, qu'il avait pu être préservé.

Mais il y quelques pistes parmi des traces et signes. Les égyptiens nous avaient laissé, malgré ces deux destructions de leur bibliothèque, d'autres témoignages, soit par hiéroglyphes interposés, soit par ces légendes emportées par grecs, romains et autres peuples. Car nous ne trouvons que très peu de papyrus égyptiens à ce jour et encore moins de papyrus qui font allusion à un événement comme le déluge, ou une étoile qui tombait sur la Terre. À quel genre de témoignage pouvons-nous nous attendre ? Eh! bien, en cas d'un déplacement des pôles dû à un impact d'un astéroïde, les témoins sis ailleurs sur Terre auraient dû avoir un violent tremblement de terre, accompagné d'un déplacement inexpliqué du Soleil dans le ciel, ainsi qu'une modification de sa course quotidienne de l'est vers l'ouest.

Pour les dates, c'est une fois encore les dialogues de Platon qui nous fournissent une date plus au moins précise. Platon avait écrit ces dialogues en 380 ans avant Jésus-Christ et l'histoire de l'Atlantide avait été narrée par les prêtres égyptiens à Solon quelques centaines d'années avant cette date. Le fait, que les événements auraient dû se dérouler 9 000 ans avant le moment où cette histoire avait été narrée à Solon par les prêtres égyptiens, nous amène à une période de 9 600 ans avant Jésus-Christ. Nous pouvons estimer, en prenant une marge de quelques centaines d'années, que les événements auraient dû se dérouler selon Platon à des dates allant de 9 400 à 9 800 ans avant Jésus-Christ.

C'est bien plus qu'une coïncidence, qu'il y ait eu lieu autant d'événements liés d'une façon ou une autre à l'Atlantide. Il y a d'abord ces mammouths de la Sibérie qui semblent avoir été congelés vivant durant cette période. Il y a ensuite le zodiaque de Dendérah qui semble, selon les interprétations, pointer vers l'année 9792. Même si cette date est de toute vraisemblance obtenue par une interpolation sur 2160 ans. Il risque en réalité d'avoir des variations de plusieurs centaines d'années. Elle se situe néanmoins dans la même période où les dialogues de Platon situent la disparition de l'Atlantide. Le zodiaque de Dendérah se base sur le fait que les signes du zodiaque et avec eux le printemps, se déplacent très lentement, en raison d'un degré tous les soixante-douze ans. Il faudra donc 2160 ans pour décaler un signe complet de zodiaque. L'année 9792 est donc obtenue par l'emplacement de ce lion dans une barque, en faisant une interpolation de l'emplacement sur ces 2160 ans. Même si la personne qui avait déterminé que ce signe devrait être l'année 9792, nous pouvons de notre côté prendre sans risque majeur une marge de quelques centaines d'années. Puis en prenant cette marge, nous obtenons une même période que celle de Platon.

Un autre événement dont nous ne connaissons pas la date exacte, mais dont nous connaissons à peu près la période, est le début de la fonte des glaciers de l'ère glaciaire. Ce début de la fonte de glaces se situe également aux alentours de dix mille ans avant Jésus-Christ. Elle se trouve, avec une fourchette d'une centaine d'années, dans la même période où les dialogues de Platon situent la disparition brutale de l'Atlantide. Un petit rappel pour ce qui concerne les glaciers de l'ère glaciaire. Le nord d'Europe et l'Amérique du Nord, ainsi que le Canada étaient presque entièrement couverts par de glaciers il y a douze mille ans. Mais depuis douze mille ans, le climat s'est réchauffé d'une façon inexpliquée sur une centaine d'années seulement, causant la fonte de ces glaciers. Une conséquence indirecte de cette fonte est la montée du niveau de la mer, inondant ainsi d'innombrables zones qui étaient jadis habitables. Il y a donc beaucoup de zones qui étaient habitables entre ce qui se trouve maintenant à cent-trente mètre au-dessous du niveau de la mer et le niveau de la mer actuel. Parmi ces endroits où beaucoup de gens avaient dû quitter leurs habitations, nous trouvons par exemple les zones côtières de la Mer Noire. La Mer Noire, qui aurait dû être un lac il y a douze mille ans, n'avait à l'époque aucune liaison directe avec la Méditerranée. La Mer Noire aurait donc un niveau qui correspondrait au niveau du détroit du Bosphore. Suivant les fouilles sous-marines faites en Mer Noire, il semble que celle-ci aurait eu un niveau d'au moins soixante-six mètres au-dessous du niveau actuel. Un petit coup d'oeil sur la carte nous apprend que cela fait quand même 96 000 kilomètres carrés qui ont été immergés par la montée des eaux. Il n'est donc pas étonnant que certains chercheurs croyaient avoir trouvé l'Atlantide à cet endroit. Le même raisonnement prévaut pour les zones côtières de la Grèce et les alentours des îles des Cyclades, ainsi que l'île de Théra, qui était plus grande avant son explosion de 1500 ans avant Jésus-Christ. C'est devant la côte de Cadix, zone côtière de l'Andalousie actuelle, qu'un chercheur allemand pensait avoir trouvé l'Atlantide il y a quelques années. Il se base sur les photos satellite sur lesquelles on peut distinguer une structure d'une forte ressemblance avec la description que Platon avait faite de l'Atlantide, sauf que l'Espagne n'est pas une île, et qu'il manque la place pour la plaine ; s'ajoute aussi le fait qu'il pensait que cette zone ait, selon lui, disparu neuf cents ans avant Jésus-Christ. La seule chose qui est certaine, c'est qu'il y avait une ville là-bas avec des fortifications circulaires et au moins deux grands bâtiments au centre. Une autre zone qui pourrait nous réserver des surprises est l'archipel Indonésien d'aujourd'hui. Là-bas les fontes des glaciers avaient fait disparaître pas moins de plusieurs millions de kilomètres carrés. Avec un peu chance nous risquons bien de trouver un empire englouti dans la mer de Java.

Il y a encore des dates un peu moins évidentes, celles qui correspondent aux alignements assez particuliers des planètes. Avant donc de rentrer en matière à propos de ces dates, il faut savoir que la plupart des astéroïdes parcourent une orbite assez asymétrique et croisent les orbites des autres planètes d'une façon régulière. Il n'est donc pas étonnant qu'il suffit de peu pour dévier un de ces astéroïdes de sa route, de sorte qu'il tombe sur une planète. Une des conditions sera un alignement des planètes et en particulier les grandes, de sorte qu'un astéroïde soit suffisamment écarté de son orbite pour être capturé par la gravitation terrestre. Nous trouvons justement trois dates, 9537, 9716 et 9895 ans avant Jésus-Christ, d'un tel alignement. Ces dates se trouvent donc dans la même plage de temps que Platon situe la destruction de l'Atlantide.

Exemple de Modification de l'orbite d'un corps céleste par l'alignement des planètes.

La particularité de ces alignements c'est que toutes les planètes ayant une masse suffisamment grande, le Soleil et la Lune, se trouvaient du même côté que la Terre. Nous pouvions donc voir à trois reprises, les planètes Neptune, Uranus, Saturne, Jupiter d'un côté du Soleil, puis Vénus, Lune et la Terre de l'autre côté. Il est clair qu'un tel cumul de gravité généré par l'alignement des planètes, ne favorise pas la stabilité d'un ou plusieurs astéroïdes passant un peu trop poche de l'orbite de la Terre. Il est même très probable qu'un gros caillou de plusieurs dizaines de kilomètres avait été dévié de sa route et avait été capturé par la gravité terrestre.

Il existe pourtant aussi d'autres dates, dont celles du renouvellement des ères Maya. En ce qui concerne la raison du choix des moments de passage à une autre ère, nul ne la connaît à ce jour. Tout ce qu'on peut confirmer, c'est que le calendrier Maya avait fort probablement été basé sur la position de trois planètes, Jupiter Vénus et Mars. Il semble que ces trois planètes occupent tous les cinq mille ans une place particulière dans le ciel. Il est donc fort probable que les Mayas avaient basé le passage d'une ère à l'autre sur une telle position symbolique de ces trois planètes.

Calendrier Maya.

Nous ne connaissons à ce jour pas la signification exacte des dates de 8238 et 3113 ans avant Jésus-Christ. Notez quand même que ces dates peuvent varier suivant le mode de calcul. Il suffit en fait de se rappeler que notre calendrier actuel n'est absolument pas précis. D'autant plus que notre calendrier ne connaît pas l'année zéro, on va de moins une à l'année une. C'est dû à ces différences de mode de calcul qu'on obtient soit 3112, 3113 ou 3114 ans avant jésus Christ. Tout cela dépend comment nous calculons la date. Suivant qu'on remonte les jours, comme les Mayas le faisaient eux mêmes, soit qu'on calcule les années astronomiques ou bien les années traditionnelles, nous obtenons trois dates différentes. Il ne reste par contre à ce jour aucune indication que ces dates soient liées à un événement autre qu'une position particulière de ces trois planètes dans ciel. Les Mayas nous avaient par contre laissé d'autres dates, dont nous ne connaissons pas non plus la signification à ce jour. Les archéologues avaient trouvé deux dates séparées de deux semaines dans un de leurs temples. Ces deux dates d'un intervalle de deux semaines se situent à 2794 ans avant Jésus Christ et ces dates sont étrangement proches de la date à laquelle certains spécialistes de Bible situent le déluge. Le seul problème avec la théorie du déluge à cette date, c'est que les égyptiens avaient bien noté leurs faits et gestes, y compris les exploits guerriers de leurs pharaons, les détails de tous les jours, mais pas un seul mot concernant un déluge qui se situerait aux alentours de ces années là. Les égyptiens avaient par contre bien noté, qu'il y avait eu une très grande inondation suite à des grosses pluies après la destruction de l'Atlantide des milliers d'années auparavant.

Nous pouvons donc estimer à cause des coïncidences des dates de 9 000 à 10 000 ans avant Jésus-Christ, que l'événement de la disparition de l'Atlantide avait avec une forte probabilité eu lieu entre ces dates. En plus de ces dates nous avons le fait que la lave, qui avait été trouvée au fond de l'océan, aurait dû se solidifier à l'air libre à moins de 20 000 ans. C'est à dire que cette zone où la lave avait été découverte, se trouvait forcément à l'air libre à une date ultérieure de 18 000 ans avant Jésus-Christ. Puis de l'autre côté, les pharaons égyptiens n'avaient pas noté un déluge ou un autre événement du même genre depuis 5 000 ans avant Jésus-Christ. Ce qui nous situe l'événement entre 5 000 et 18 000 ans avant Jésus-Christ. Nous pouvons donc estimer que la date mentionnée par Platon dans ses dialogues, risque d'être assez proche de la vérité.




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