armi les dates et événements, il y a ces trois dates avancées par notre célèbre voyant-médium américain, monsieur Cayce. Il situe en fait trois destructions successives, la première se trouve aux alentours de cinquante mille ans avant Jésus-Christ, une deuxième aux alentours de vingt-deux mille ans et la troisième vers dix mille sept cents ans avant Jésus-Christ. En plus monsieur Cayce situe le déluge à vingt-deux mille ans avant Jésus-Christ et un déplacement des pôles à cinquante mille ans avant Jésus-Christ. Ce qui peut paraître bizarre est le fait que le déplacement des pôles mentionné par Cayce n'avait, selon lui, pas eu lieu au même moment que le déluge. Puis en même temps les dates et événements qu'il cite n'expliquent pas la soudaine fonte des glaciers de l'ère glaciaire, ni le fait que les mammouths aient été congelés vivants.

Ceci ne veut absolument pas dire que Cayce ou Platon avaient tort. Avaient-ils raison tous les deux ? Nous ne le serons probablement jamais, à moins de reculer dans l'histoire avec une machine à voyager dans le temps. Mais ces machines n'existent pour le moment seulement que dans les romans de science-fiction. Ce ne sont de toute évidence que des informations différentes ; Cayce voyait surtout des flashes, des vies antérieures des gens qui prenaient une consultation chez lui, alors que Platon n'avait qu'un document écrit vieux de plusieurs milliers d'années. Ce pourrait bien avoir été un document archivé par des Atlantes en Égypte. Un fait que Cayce avait d'ailleurs mentionné, car selon lui les Atlantes avaient archivé leurs documents dans le Yucatan du Mexique d'aujourd'hui, une autre partie chez des Égyptiens et une troisième partie dans une pyramide chez eux. Les événements eux mêmes auraient pu se situer à une date ultérieure, de sorte que les informations parvenues jusqu'à Platon n'étaient pas complètes, et que ces documents reflétaient la situation de l'Atlantide au moment de la sauvegarde des archives et non pas au moment de la disparition de l'Atlantide. C'est d'ailleurs plus probable que Cayce, qui voyait les choses surtout au travers des réincarnations de gens qu'il remontait lors des séances, qu'il appelait lectures, soient des visions partielles faites par ces gens. Sa vision de l'Atlantide risque donc d'être une mosaïque de différentes visions obtenues une à une, au lieu d'une vision plus complète et globale que celle de Platon. Le deuxième point assez important est le fait que les visions de Cayce représentent la vision des gens ordinaires réincarnés, tandis que les dialogues de Platon seraient plutôt basés sur la vision officielle faite par des dirigeants et prêtres.

D'autant plus que Cayce identifie le Grand banc des Bahamas d'avoir été l'Atlantide. C'est qu'il est plus probable que cette zone était sous influence des atlantes, un peu comme les DOM/TOM français d'aujourd'hui. Prenons cet exemple que nous avons déjà vu plus tôt dans ce livre, oui l'exemple de la France perdue au fond de la mer. Un scientifique qui, dans quelques milliers d'années, se mettrait à la recherche de ce fameux pays de « Liberté Égalité Fraternité », risquerait de fouiller du côté de l'île de Réunion ou même de Madagascar, au lieu de prendre les évidences qui se trouveraient sous ses yeux.

Il ne convient pas de critiquer quiconque et encore moins Monsieur Cayce, qui était l'un des plus grands parmi les voyants et médiums, ou Platon qui était avant tout un des plus grands philosophes. Les visions de Cayce étaient surtout beaucoup plus récentes que les dialogues de Platon, même si Cayce risque d'avoir eu une vision partielle, surtout de la partie de l'Atlantide qui se situerait sur cette zone des Bahamas devenue aujourd'hui le Grand Banc de Bahamas. Ce devrait être également clair que la zone des Bahamas et Cuba, qui se situe au bord d'une zone de mouvement tectonique, peut être soumise à des mouvements brutaux.

Nous pouvons, malgré le fait que Cayce situe le déluge et le déplacement des pôles à des dates différentes, quand même, suite à un raisonnement logique, estimer que certains événements devraient être liées. Surtout que beaucoup d'informations fournies par Cayce sont des interprétations des gens responsables de déchiffrer le contenu de ses lectures. Il convient de noter que ces mêmes interprétations avaient conduit certains à prétendre que les pôles allaient se déplacer le jour de l'an deux mille. Il y en avait d'autres du même genre concernant une date à laquelle Cayce avait prédit des profonds changements de la société. C'est vrai que la société avait subi d'importantes modifications depuis 1989, mais Cayce n'avait certainement pas voulu dire par cela qu'il y aurait une guerre atomique, ou autre catastrophe de ce genre. Ce qui est par contre vrai dans les propos de Cayce, c'est qu'il y avait vraisemblablement bien eu des événements dramatiques aux dates avancées par lui. Il convient à ce titre d'inspecter la courbe de la température moyenne terrestre depuis cinquante mille ans, pour trouver qu'il y avait eu aux dates fournies par Cayce certainement des événements assez dramatiques. D'après la courbe de la température moyenne terrestre, de tels événements se seraient même produits avec une régularité d'une horloge Suisse, c'est à dire à peu près tous les dix mille ans.

Résumé des dates avancées par Cayce :

50 000 ans avant Jésus-Christ.

C'est à cette date que Cayce situait la première destruction de l'Atlantide et qu'elle était, selon lui, accompagnée d'un déplacement des pôles. Ce qui est certain, c'est qu'il y avait eu un grand bouleversement à l'échelle planétaire à cette date. Pour nous en convaincre, il nous suffit de regarder la courbe de la température moyenne terrestre à cette époque. Nous pouvons aisément constater qu'à cette date, la température moyenne avait chuté considérablement. Puis en plus, l'analyse du code génétique de l'homme montre qu'il y avait dû avoir un goulot d'étranglement aux alentours de cette date. C'est à dire qu'on croit que l'humanité avait été réduite à quelques milliers d'individus.

22 000 ans avant Jésus-Christ.

Mise à part une chute temporaire de la température moyenne terrestre, il n'y a rien de particulier à signaler à cette date. Même si Cayce y avait situé le déluge, cette date se trouve malheureusement au-delà de ces vingt mille ans où la lave se dissoudrait dans l'eau de mer. Mais il se peut qu'il y avait effectivement eu une catastrophe majeure, mais pas forcément celle qui avait provoqué la disparition complète de l'Atlantide. Surtout quand nous tenons compte des propos de Platon, car il avait bien spécifié qu'il y avait eu des déluges. Rappelez vous que Platon avait bien insisté sur le pluriel de ces événements.

10 700 ans avant Jésus-Christ.

La période de 10 700 ans avant Jésus-Christ est en fait assez proche des autres dates, même si une différence d'un millier d'années peut paraître énorme, il ne faut surtout pas oublier qu'aucune indication précise n'est disponible à ce jour. Nous sommes en effet limités à une estimation basée sur certaines indications plutôt floues. Ce que nous savons, c'est que les mammouths ont disparu il y a douze mille ans. Nous savons également que la plupart de ces mammouths avaient été congelés vivants. Il y a aussi le début de la fonte des glaciers de l'ère glaciaire à cette époque. Mais de pouvoir dire, que c'était bien à 9 200, à 9 800, ou bien dix mille quelque chose avant Jésus-Christ, est une tout autre histoire. Les fouilles effectuées çà et là avaient bien démontré que certaines régions avaient subi des pluies excessives et avaient une fine couche de sédiment laissant supposer une chute d'un astéroïde il y a dix à douze mille ans. Mais aucune de ces trouvailles est assez précise pour pouvoir dire une date avec une précision suffisante. La seule précision qui nous reste est le zodiaque de Dendérah et ces étranges alignements de planètes, qui tous deux correspondent avec la date avancée par Platon.

Les dates des Mayas :

Le peuple Maya avait de très grands observateurs, qui connaissaient l'astronomie à perfection. Une telle perfection qu'il fallut attendre le vingtième siècle et les satellites de la NASA pour faire au moins jeu égal. Le peuple Maya, en tout cas leurs prêtres, se basaient visiblement sur des positions de Planètes, en tout cas leur calendrier à l'air de correspondre à des positions particulières que les planètes Mars, Vénus et Jupiter occupent à peu près chaque cinq mille ans. Ils démarraient donc un nouveau cycle, ou ère à des dates bien précises. Nous avons depuis la disparition supposée de l'Atlantide, deux de ces dates. Dont une de ces dates est très proche de la date avancée par Platon et se situe à 8238 ans avant Jésus-Christ. Puis il y a une deuxième qui se situe à 3113 ans avant Jésus-Christ. Ces dates ne correspondent pas, contrairement à ce que Mr Otto H Muck pensait, à des alignements planétaires. Les Mayas avaient inscrit dans un temple une autre paire de dates, séparées de deux semaines environ. Ils situaient cet événement à 2794 ans avant Jésus-Christ. Ce qui est étrange, c'est que cette date soit très proche aussi bien en temps qu'en durée de la date où certains « spécialistes » situent celle du déluge décrit par la Bible. Mais ces recherches dans la Bible restent quand même assez floues, car ces « spécialistes » obtiennent l'année en additionnant les âges des personnages bibliques, dont la précision reste à prouver.

Le déluge biblique :

Comme nous l'avons vu dans les lignes précédentes, certains « spécialistes » situent le déluge décrit par la Bible dans une fourchette de 2500 à 2900 ans avant Jésus-Christ. Le seul problème avec cet événement à ces dates est que les égyptiens n'avaient rien noté à ce sujet. Ils n'avaient même pas fait allusion à une inondation catastrophique suite à des pluies. En plus il faut se rappeler que certaines grandes pyramides avaient été construites dans la même période. Nous pourrons nous demander pourquoi n'avaient-ils pas remarqué un tel événement. Puis l'explication est peut-être que l'événement du déluge décrit par la Bible, n'avait pas eu lieu pendant cette période, mais devrait se situer à une date bien antérieure.

Le zodiaque de Dendérah :

Dans un temple Égyptien de Dendérah se trouvait une pierre, qui est à l'heure actuelle dans le musée du Louvre, représentant un zodiaque, un peu particulier. Ce zodiaque représente en fait un calendrier de 25 920 ans. C'est par exemple un fait que le point où le jour a la même longueur que la nuit, l'équinoxe de printemps donc, se déplace d'un degré tous les soixante-douze ans. Un petit calcul nous apprend que les signes du zodiaque se déplacent donc au même rythme et que le printemps change de signe zodiacal tous les 2160 ans. Ce qui est particulier dans cette pierre zodiacale, c'est le fait que le signe du lion est représenté par un lion dans une barque. Certains attribuaient à un événement comme le déluge le fait que le lion se trouve dans une barque. De plus, ce signe semble se trouver à une date située aux alentours de 9792 ans avant Jésus-Christ. Cette date concorde étrangement avec le moment où Platon situe la destruction de l'Atlantide. Ce qui est curieux, c'est que, ces dates se trouvent au beau milieu de deux des trois dates d'alignement complète des planètes. Nous pouvons par contre douter un peu de la précision de cette date de 9792 ans, parce-qu'en absence d'autres précisions, il sera difficile de déterminer l'emplacement du signe du lion sur cette pierre pour autoriser une datation exacte.

Dates d'alignements planétaires :

C'est à Mr Otto H Muck que revient le mérite d'avoir trouvé l'idée qu'un alignement complet des planètes pourrait avoir eu comme conséquence l'écrasement d'un astéroïde sur Terre. Selon lui, un alignement aurait dû dévier un assez gros astéroïde de sa course habituelle, de sorte qu'il aurait été capturé par la gravité terrestre. La suite d'un tel événement se laisse facilement deviner : l'astéroïde finira par tomber et, suivant sa taille et l'endroit où il chutera, provoquera d'importants dégâts. Un type d'alignement particulièrement favorable à la déviation d'un astéroïde de sa route, est l'alignement où tout corps céleste, Soleil compris, se trouvait du même côté de la Terre. Nous pouvons, avec nos excuses aux adeptes de l'astrologie, exclure de cette liste des planètes légères, comme les planètes Mercure et Mars. Car ces deux planètes sont à la fois trop éloignées et ont une masse trop faible pour avoir eu une influence sur la course d'un astéroïde passant un peu trop près de la Terre. Ce n'est pas que leurs influences seraient nulles, mais le rapport entre leurs masses et leurs éloignements est trop grand, surtout qu'on doit se rendre compte que la gravité diminue au carré de la distance. Pour déterminer un alignement, nous ne devrions pas nous fier sur les données astrologiques, car l'astrologie se base sur l'effet visuel que produisent les positions de ces planètes dans le ciel. Puis certains tableaux de calculs astronomiques ne sont pas très utiles non plus, car eux aussi montrent la position visuelle dans le ciel. Ce qu'il nous faut c'est une vision du système solaire vue depuis le dessus. Ce que nous cherchons c'est par exemple, que la Terre et Vénus occupent la position Février, et toutes les autres planètes la position Août.

Un petit calcul, puisque les données sont librement disponibles sur le site internet de la NASA, nous apprend qu'il y a trois de ces alignements aux dates assez proches de la date de la destruction présumée de l'Atlantide. Ces alignements avaient eu lieu en l'an 9537 avant Jésus-Christ en Janvier, en l'an 9716 avant Jésus-Christ en Février et en l'an 9895 avant Jésus-Christ en Mars. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que les indiens de l'Amérique avaient signalés un déluge inondant toute la plaine, en hiver, qui tombait en été d'aujourd'hui, tenant compte que l'équinoxe de printemps avait fait un déplacement de 160° depuis. Ensuite, en inspectant la différence de l'angle, entre l'inclinaison de la Terre et l'inclinaison orbitale de la Lune, il ne nous reste que les périodes de Janvier-Mars ou d'Août-Octobre pour la possibilité d'un impact. Ces trois conditions concordent assez étrangement, sur le fait qu'un impact au début d'une ces trois dates n'est pas à exclure.

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Wolter Smit, Courcelles sur Seine, France
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