Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

L'Atlantide, où était-elle, combien d'habitants, sa taille ?


L

'Atlantide, où était-elle ? C'est la question à laquelle beaucoup ont déjà tenté de répondre. Il y a, en fait, beaucoup de scientifiques et de non-scientifiques qui prétendent avoir trouvé l'Atlantide par ici ou ailleurs. Nous pouvons d'ailleurs constater qu'il y a presque autant de trouvailles de l'Atlantide que de centres d'intérêt. En premier lieu figurent évidement les îles Grecs, dont l'île de Théra, qui avait explosé 1500 ans avant JC, tient la vedette. Autres lieux fréquemment mentionnés : les côtes de l'Espagne, l'archipel des Bahamas, la région au nord de l'île de Madère où se trouve une petite dorsale, la plaque celtique, sous les glaces de l'antarctique, l'archipel indonésien. Parmi d'autres lieux, il y a la région allant de l'est de Pakistan au Bangladesh, présentée d'une façon assez convainquante par Mr Radek Brychta en 2001 et qui sera, selon lui, identique au pays mythique de Dilmun, disparu également.

Le lieu indiqué par Platon, qui a été en partie confirmé par Cayce, se situe en principe en face de colonnes de Héraclès, qu'on appelle aujourd'hui le détroit de Gibraltar. Nous pouvons donc supposer avec une forte probabilité que l'île de l'Atlantide se trouvait quelque part dans l'océan atlantique. En ce qui concerne la taille, c'étaient également Platon et Cayce qui avaient donné une bonne idée de ce que nous devrions chercher, et où nous devrions le chercher. Ces deux messieurs avaient tous les deux parlé d'un petit continent, plutôt que d'une île. Même quand Cayce ne donne pas une taille précise, il semble indiquer qu'il ne s'agissait certainement pas d'une petite île. Platon nous avait donné un peu plus d'indications, à la fois directes et indirectes. Quand Platon parlait de l'Atlantide en termes de taille, il avait spécifié que cette île était plus grande que la Libye et Asie de l'époque réunies. La taille indiquée par Platon correspondait aujourd'hui à une taille plus grande que l'Afrique du Nord (Libye) et le Moyen Orient (Asie) réunis. Nous devrions donc raisonner en termes de milliers de kilomètres et en millions de kilomètres carrés. Cayce, lui, n'était pas aussi précis ; il parlait d'une île qui allait de la côte Africaine jusqu'à la côte Américaine. Une autre indication laissée par Platon est plutôt une indication indirecte, car il avait parlé d'une plaine de deux cent trente sur trois cent cinquante kilomètres, protégée par les montagnes des vents froids venant du nord. Il va de soit qu'une plaine de cette taille, y compris avec des montagnes, doit trouver sa place sur une île. Il est, vu la taille indiquée, peu probable qu'une île d'une telle taille aurait trouvé sa place dans le bassin méditerranéen.

Par contre ni Platon, ni Cayce, nous donnent une moindre idée de la population, ni leur dénombrement. Seule une légende Maya nous précise une quantité de soixante-quatre millions d'habitants. Platon, par contre, nous avait laissé un indice indirect sous la forme de la description de l'armée de l'Atlantide. Il avait bien détaillé comment était divisée la plaine et combien d'hommes et chevaux chaque parcelle devait fournir à la défense du pays.

Extrait de ce que Critias dit à propos de l'armée :

« ...En ce qui regarde le nombre de soldats que devait fournir la plaine en cas de guerre, on avait décidé que chaque district fournirait un chef. La grandeur du district était de dix fois dix stades et il y avait en tout six myriades. Quant aux hommes à tirer des montagnes et du reste du pays, leur nombre, à ce qu’on m’a dit, était infini ; ils avaient tous été répartis par localités et par villages entre ces districts sous l’autorité des chefs. Or le chef avait ordre de fournir pour la guerre la sixième partie d’un char de combat, en vue d’en porter l’effectif à dix mille ; deux chevaux et leurs cavaliers ; en outre un attelage de deux chevaux, sans char, avec un combattant armé d’un petit bouclier et un conducteur des deux chevaux porté derrière le combattant, plus deux hoplites, des archers et des frondeurs au nombre de deux pour chaque espèce, des fantassins légers lanceurs de pierres et de javelots au nombre de trois pour chaque espèce et quatre matelots pour remplir douze cents navires. C’est ainsi qu’avait été réglée l’organisation militaire de la ville royale. Pour les neuf autres provinces, chacune avait son organisation particulière, dont l’explication demanderait beaucoup de temps... »



Détail de l'armée et le nombre d'hommes de chaque corps de l'armée :

Nombre   Fonction
60 000   Dirigeants et chefs.
120 000   Chevaliers.
60 000   Combattants de chariot armé d'un petit bouclier.
60 000   Conducteurs de chariot.
120 000   Infanterie léger.
120 000   Infanterie lourde et archers.
120 000   Frondeurs.
180 000   Fantassins légers lanceurs de pierres.
180 000   Lanceurs de javelot.
240 000   Marins.
1 260 000   Nombre total de marins et soldats.

Nombre d"équipements :

Nombre   Description
120 000   Chevaux.
60 000   Attelages à deux chevaux.
120 000   Chevaux d'attelage sans selle.
10 000   Chariots de guerre et Chars de combat.
1 200   Bateaux de guerre.

Nous pouvons donc voir, à partir de cette description, que le dénombrement de la population dut être en conséquence assez élevé. Il y avait déjà soixante mille districts de 138 hectares chacun, donnant une taille totale de la plaine de 82 980 kilomètres carrés. Nous ne devrions cependant pas oublier que Platon n'avait fourni que les détails concernant la plaine, en précisant que le reste, le peuple habitant en montagne et ailleurs, était en nombre infini. De plus, un petit calcul nous apprend que chaque district devait fournir à l'armée vingt et un hommes et quatre chevaux, si nous considérons, qu'une armée de milice, ou d'appelés, ne pouvait guère dépasser les cinq pour-cent de la population entière sans nuire à l'économie. Nous devrions donc, en conséquence, estimer qu'un district avait au moins quatre cent vingt habitants. Quatre cent vingt habitants par district font à peu près trois personnes par hectare. Un hectare, par contre, pourrait faire vivre plus de monde, surtout dans une région autorisant deux récoltes par année. On pourrait donc estimer que le nombre d'habitants par hectare, c'est à dire ceux qui vivaient de la Terre et ceux qui étaient nourris d'une façon indirecte des récoltes, se situerait plutôt dans une fourchette de huit à vingt habitants par hectare. C'est évident que tout ce monde n'habitait pas dans la plaine, il dut y avoir, mise à par de la ville principale, Poséidon, d'autres villes et villages, où les gens vivaient également. Déjà la ville principale de l'Atlantide, Poséidon, avait une taille totale dépassant la ville de Paris, délimitée par le Boulevard-Périphérique, d'un kilomètre de chaque côté. Platon nous décrit que la cité centrale de Poséidon était entourée d'une zone circulaire de cinquante stades (5,88 kilomètres) de large clos par un mur avec des constructions très denses. Si nous additionnons toutes les dimensions de la ville de Poséidon, nous obtenons une ville d'une taille d'à peu près quatorze kilomètres de diamètre. Nous pouvons, en tenant compte que la ville de Paris avait en 2004 à peu près deux millions d'habitants, estimer que la ville principale de l'Atlantide, Poséidon, devait en avoir eu autant.

En ce qui concerne le dénombrement total d'habitants de l'Atlantide, nous ne pouvons l'estimer avec certitude. Par contre les chiffres que nous pouvons en déduire à partir de la description de Critias, ne concernent que la population de la plaine et ceux de la ville principale. La plaine devait, elle, déjà avoir au moins soixante mille fois quatre cent vingts habitants, soit à peu près vingt-cinq millions d'habitants. Un aspect intéressant est le rapport entre le dénombrement de la population qui vivait en plaine et le nombre estimé qu'on pouvait trouver en ville. Nous pouvons donc estimer que quatre-vingt-douze pour-cent de la population aurait vécu en campagne, comme c'était le cas en Europe au siècle dernier.

Nous pouvons estimer, en tenant compte que Platon n'avait rien mentionné sur les gens qui habitaient en montagne, ni de ceux qui habitaient dans les neuf autres états dont l'Atlantide était composée, que le dénombrement de la population atlante devait être d'une centaine de millions d'habitants au moins. Ce qui est intéressant, c'est que certaines populations précolombiennes parlaient dans leurs mythes d'un pays lointain ayant soixante-quatre millions d'habitants, ce qui reste donc assez près de ces estimations.

Que disent donc les dialogues de Platon au sujet de l'emplacement et de la taille de l'Atlantide ?

Citation de Critias par rapport aux exploits des Athéniens :

« ...En effet, les monuments écrits disent que votre cité détruisit jadis une immense puissance qui marchait insolemment sur l’Europe et l’Asie tout entières, venant d’un autre monde situé dans l’océan Atlantique. On pouvait alors traverser cet Océan ; car il s’y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui s’étend en face d’elles et borde cette véritable mer. Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l’entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre qui l’entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent.... »

À première vue, nous pouvons constater qu'il est bien question d'un petit continent, qui se situe au centre d'un océan. Cet océan s'appelait jadis apparemment comme aujourd'hui, l'océan Atlantique. Puis pour donner du poids à son exemple, le prêtre égyptien qui avait narré ce texte à Solon, avait comparé la mer Méditerranée avec un port tellement cette mer faisait petite vis-à-vis de l'océan. Nous pouvons également observer qu'il est question qu'on pouvait traverser l'océan, depuis les colonnes d'Héraclès jusqu'à l'île qui se trouvait en face. De plus il est question qu'on pouvait gagner depuis cette île, l'Atlantide, donc d'autres îles. Puis depuis ces autres îles on pouvait gagner tout le continent qui s'étendait en face d'elles et bordait cette véritable mer. Même si l'intention de Platon était de vanter l'exploit des Athéniens de l'époque, il donne néanmoins une bonne idée de la taille et de l'endroit où l'Atlantide devait se trouver.

Les faits mentionnés par Platon collent d'ailleurs assez bien avec la réalité ; de même les chiffres, eux aussi, collent tout à fait. Nous voyons donc que ces faits et ces chiffres collent aussi avec un petit continent qui dut avoir la taille d'une à deux fois l'Europe des quinze. Il est donc inutile de corriger les données de Platon et de chercher n'importe quoi, n'importe où, il faut simplement chercher la bonne chose au bon endroit, c'est aussi simple que ça !




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