Était-elle l'Atlantide ? Wolter Smit  
France  


Page d'acceuil.
Avant propos.
Introduction.
Platon et l'Atlantide.
Cayce et l'Atlantide.
Ses habitants, sa taille.
Sa disparition.
Indices et questions.
À quel endroit.
Le fond de l'océan.
Des continents soulevés ?
Une île dans l'atlantique ?
Le gulf stream.
L'emplacement des pôles.
Des pôles déplacés.
L'eplacement de l'impact.
Le déluge.
Références au déluge.
Réchauffement climatique.
La disparition, quand ?
Quelle période ?.
Autres événements.
Alignements planétaires.
Nos planètes.
L'ancienne Égypte.
Similitudes culturelles.
L'astrologie, une héritage ?
Souvenirs d'autres vies.
Les dieux partis ches eux.
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Une histoire de deux jeunes atlantes forcés de quiter leur île.
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Était-elle l'Atlantide.
Étude de son emplacement et la raison de sa disparition.
English version.

L'Atlantide, sa disparition ;
comment, quand et pourquoi ?


I

l ne faut pas exclure qu'il y ait parmi les hypothèses, celle où l'Atlantide n'ait jamais disparu, pour la simple raison qu'il se pourrait que Platon avait tout simplement inventé un état idéal pour montrer aux Athéniens, soit un état modèle, soit les avertir d'un danger imminent.

Il convient, par contre, d'envisager le pire pour tout autre hypothèse. Il faut déjà envisager comment une île aurait pu disparaître. A-t-elle disparu à cause d'une explosion volcanique ? Comme c'est le cas avec l'île de Théra, ou comme l'explosion plus récente de l'île de Krakatoa, qui se trouve sur la côte ouest de Java. L'île de Krakatoa est devenue célèbre, en 1883, après l'éruption du volcan, le Perbuatan, d'une exceptionnelle violence. Parmi les autres possibilités, il y a celle où l'île, constituée de matières volcaniques plus lourdes que le magma qui se trouvait sous elle, s'était enfoncée dans le sol après avoir perdu l'appui des plaques tectoniques, qui la tenaient en surface. Une autre possibilité était, que le plancher océanique avait été enfoncé de quelques milliers de mètres, faisant ainsi disparaître l'île à jamais au-dessous des flots.

Si nous admettons que l'Atlantide se trouvait réellement au zone des Açores et qu'elle avait vraiment la taille avancée par Platon, c'est à dire au moins trois millions de kilomètres-carrés, nous devrions dans ce cas nous poser la question de savoir où étaient passés les six millions de kilomètres cubes de magma. Dans l'hypothèse d'un enfoncement du plancher océanique en son entier, nous devrions chercher une place pour quelques dizaines de millions de kilomètres-cubes de magma. Ce magma, ne se trouve pas et ne se trouvait pas à la surface de la Terre et sûrement pas en une telle quantité. La seule explication qu'il nous reste, c'est qu'une ou plusieurs plaques continentales auraient été déplacées. Il faut dans ce contexte prendre en considération qu'on avait trouvé lors de sondages effectués sur le sol maritime atlantique en prévision de la pose de premier câble télégraphique transatlantique, de la lave certes solidifiée, mais solidifié à l'air libre. Cette lave se trouvait au moment de la pose de ce câble télégraphique à plusieurs milliers de mètres de profondeur au beau milieu de l'océan Atlantique. De plus le fait que cette lave solidifiée à l'air libre se décompose dans l'eau de mer après vingt-mille ans, nous indique que la partie de l'océan où on l'avait trouvée, avait forcément été émergée à moins de vingt-mille ans.

Le comment et le quand de la disparition de l'Atlantide avaient été narrées par Critias, qui l'avait appris de Solon, qui lui même l'avait appris à son tour d'un prêtre égyptien lors d'un voyage en Égypte.



Citation de Critias par rapport aux disparition de l'Atlantide :

« ...Je n’ai aucune raison de te refuser, Solon, et je vais t’en faire un récit par égard pour toi et pour ta patrie, et surtout pour honorer la déesse qui protège votre cité et la nôtre et qui les a élevées et instruites, la vôtre, qu’elle a formée la première, mille ans avant la nôtre, d’un germe pris à la terre et à Héphaïstos, et la nôtre par la suite. Depuis l’établissement de la nôtre, il s’est écoulé huit mille années : c’est le chiffre que portent nos livres sacrés. C’est donc de tes concitoyens qui vivaient il y a neuf mille ans que je vais t’exposer brièvement les institutions et le plus glorieux de leurs exploits... »

« ...Par exemple, ce qu’on raconte aussi chez vous de Phaéton, fils du Soleil, qui, ayant un jour attelé le char de son père et ne pouvant le maintenir dans la voie paternelle, embrasa tout ce qui était sur la terre et périt lui-même frappé par la foudre, a, il est vrai, l’apparence d’une fable ; mais la vérité qui s’y revèle, c’est que les corps qui circulent dans le ciel autour de la terre dévient de leur course et qu’une grande conflagration qui se produit à de grands intervalles détruit ce qui est sur la surface de la terre... »

« ...Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul jour et d’une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d’un seul coup dans la terre, et l’île Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas fonds vaseux que l’île a formés en s’affaissant. ... »

Nous pouvons donc constater que les prêtres égyptiens ne font pas seulement allusion à l'impact d'un corps céleste, mais ils décrivent aussi les effets qu'un tel impact a eu sur la vie sur terre. Il est intéressant d'observer que ces deux courts extraits démontrent presque à eux tout seuls ce qui a dû se produire et ils donnent également une datation ; il s'agit de huit mille ans avant la fondation de leur ville, faisant un total de neuf mille ans avant que cette histoire fût narré à Solon par le prêtre égyptien. Le temps, qui s'était écoulé entre le moment où Solon avait appris l'histoire de l'Atlantide et le moment où ce récit avait été consigné par Platon en forme de dialogue, ne peut pas être estimé avec certitude, mais devrait se situer entre 400 et 600 ans avant Jésus Christ. Une analyse globale des récits de Platon nous permet de constater qu'il faut vraisemblablement chercher une collision avec un corps céleste, datant de neuf à dix mille ans avant Jésus Christ.

Cayce, lui, avait situé les trois destructions de l'Atlantide à cinquante mille, vingt-huit mille et dix mille ans avant Jésus Christ. Selon Cayce, ce sont les Atlantes eux-mêmes qui auraient détruit leur propre continent. Les Atlantes qui étaient plus développés que nous matériellement et maîtrisaient entre autres une source d'énergie que nous ne connaissons pas à ce jour, se seraient détruits avec elle en abusant de son utilisation. Il s'ensuivait vers la fin de la société atlante, devenu décadente, des sacrifices humains. Selon Cayce, une partie de l'Atlantide aurait été immergée sous la mer des Sargasses, mieux connue parmi le public sous le nom de « Triangle des Bermudes ». La deuxième destruction de l'Atlantide serait due à de mauvais réglages, tensions trop fortes, de leur source d'énergie et aurait causé la fracture de l'île en plusieurs îles plus petites.

Les atlantes auraient, selon Cayce, sauvegardé une partie de leur culture, ainsi qu'une description de leur technologie dans divers endroits sur la Terre, dont :

  • Dans la zone engloutie de la ville principale Poséidia de l'Atlantide, où les restes d'un temple pourraient être découverts sous les sédiments, accumulés au fond de la mer.
  • Dans les archives d'un temple en Égypte, dans un endroit que Cayce appelait : « salle d'enregistrements ».
  • Dans les documents atlantes transportés au Yucatan, actuel province de Mexique.

Dans un autre ouvrage, les trois destructions sont commentées par Cayce :

Cinquante mille sept cents vingt-deux ans avant Jésus Christ une première destruction aurait eu lieu. Une grande réunion s'était déroulée entre les nations pour se débarrasser de ces gros animaux et de façon de le réaliser. C'était le début de l'utilisation des gros explosifs dont ils se servaient contre ces animaux. Une première émigration avait eu lieu, vers les Pyrénées du Nord et beaucoup plus tard une autre vers ce pays qui devenait plus tard l'Égypte. L'axe de la rotation de la Terre et donc l'emplacement des pôles, aurait subi un changement vers cinquante mille ans avant Jésus Christ.

Lors de sa deuxième destruction, qui aurait eu lieu vingt-huit mille ans avant Jésus Christ, l'Atlantide était fracturé en plusieurs îles plus petites. Lors de cette deuxième destruction, la plupart des îles constituant l'Atlantide avaient été impliquées et elles auraient été englouties sauf Poséidéa, Aryan et Og.

Pendant la troisième et dernière destruction, qui aurait eu lieu dix mille ans avant Jésus Christ, les trois îles restante avaient été englouties elles aussi. Les atlantes survivants seraient allés se réfugier dans les Pyrénées, au Yucatan et en Égypte.

Courbe de température moyenne terrestre de 70 000 à 0 ans Avant Jésus Christ
Ce qui est intéressant à observer, c'est la courbe de la température moyenne durant les dernières cent mille années. Le fait que la température moyenne chute aux alentours de cinquante mille ans avant Jésus Christ et qu'elle remonte d'autant à dix mille ans avant Jésus Christ, pourrait nous indiquer qu'il y ait effectivement eu de grands bouleversements à ces dates. Les dates avancées par Cayce correspondent tout à fait avec celles de la courbe des températures. En plus, la dernière date avancée par Cayce concorde assez bien avec la date fournie par Platon, tout en prenant une marge. Un autre fait qui a eu lieu dix mille ans avant Jésus Christ, c'est le début des fontes des glaciers de l'ère glaciaire.

Une autre indication de date pourrait être fournie par le zodiaque de Dendérah, qui se trouve de nos jours au Louvre, et qui montre un signe assez spécial parmi ensemble. Ce signe ressemble à un lion dans un bateau et sur l'arrière de ce bateau, en trouve à la queue du lion, un adolescent. Parmi les nombreux symboles de la culture égyptienne, la barque sacrée était celui de l'écoulement du temps et de la navigation des vivants et desmorts. La présence d'un lion dans une barque pourrait donc signifier qu'il y avait eu une grande inondation dans le signe de lion. La date de ce signe se situe, selon les spécialistes, à neuf mille sept cents quatre-vingt-douze années avant Jésus Christ. C'est à cette date que les égyptiens, héritiers prétendus des Atlantes, auraient situé un événement majeur, qu'ils ont appelé : Le Grand Cataclysme. Ce cataclysme leur semblait très important, et pour que nul ne l'ignore, ils avaient pris la peine de le graver, de le peindre et de le sculpter dans les temples, à Dendérah tout particulièrement. Il paraît, contrairement à ce qu'on croit aujourd'hui, que le zodiaque de Dendérah serait beaucoup plus ancien. Celui qui est actuellement au Louvre, daterait d'environ 150 ans avant Jésus Christ et serait en fait la sixième reproduction.

La particularité du zodiaque de Dendérah est, c'est d'être un calendrier cosmique. Le point vernal, soit zéro degré dans le signe du Bélier, l' équinoxe du printemps, se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre à raison d'un degré tous les soixante-douze ans. Un tour complet durait donc trois cent soixante fois soixante-douze ans, soit vingt-cinq mille neuf cent vingts ans. Nous pouvons ainsi en déduire que chaque signe du zodiaque vaut un douzième de cette valeur, soit deux mille soixante ans. Si nous partons du point zéro du Bélier, nous pouvons remonter le signe du Taureau, le signe des Gémeaux, le signe du Cancer, faisant de cette façon un total de huit mille six cent quarante ans. C'est donc en mille cinquante-deux ans dans le signe du Lion, que nous trouvons ce signe d'un lion dans une barque.




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